1609, Pays basque. Six jeunes femmes sont arrêtées et accusées d’avoir participé à une cérémonie diabolique, le Sabbat. Quoi qu’elles disent, quoi qu’elles fassent, elles seront considérées comme des sorcières. Il ne leur reste plus qu’à le devenir...
Co-écrit et réalisé par le cinéaste franco-argentin Pablo Agüero ("Eva ne dort pas"...), "Les Sorcières d'Akelarre" est un long métrage poignant, envoutant et intense sur la chasse aux sorcières dans les années 1600 au Pays Basque. Le film a d'ailleurs reçu pas moins de 5 goyas en mars dernier par l'Academia de las artes y las ciencias cinematográficas de España qui récompense les meilleures productions du cinéma espagnol.
Nous sommes ainsi en 1609, un groupe de 6 jeunes femmes sont arrêtées par l'inquisition espagnole car elles sont soupçonnaient de faire de la sorcellerie afin d'invoquer le diable en personne. S'ensuit alors un procès qui dénonce la bêtise humaine et le pouvoir oppressant des hommes dans la religion. Même si le scénario est plaisant à suivre, il est fort regrettable que la trame ne va pas au delà du procès des jeunes femmes. C'est parfois parsemé de longueurs et on aurait par exemple apprécier un peu plus de détails sur l'histoire des différents personnages ou peut être connaître les origines de chasser les femmes soupçonneuses de faire de la magie noire... En revanche, en ce qui concerne la mise en forme, rien n'a été laissé au hasard, la mise en scène est impeccable, le montage soigné et la photographie reste du plus bel effet avec des scènes magnifiques dont celles se déroulant dans la forêt. Le casting n'est pas en reste...
Effectivement, le cast principal est très convaincant avec une mention spéciale pour Alex Brendemühl ("Madre"...) et naturellement Amaia Aberasturi ("La Edad de la Ira"...). Nous avons aussi Daniel Fanego ("L'Ange"...), Garazi Urkola, Yune Nogueiras, Jone Laspiur, Irati Saez de Urabain et Lorea Ibarra.
En résumé, "Les Sorcières d'Akelarre" est un long métrage sur la chasse aux sorcières plutôt efficace et passionnant malgré quelques longueurs avec notamment une mise en scène soignée et un casting excellent dont Alex Brendemühl et Amaia Aberasturi.
