Recherchant un environnement calme pour leur fils et ignorant tout de son funeste passé, un couple s'installe dans le Manoir Heelshire. Bientôt le jeune garçon se lie d'une troublante amitié avec une poupée étrangement réaliste qu'il appelle Brahms...
Quatre ans après un premier volet plutôt moyen, le cinéaste William Brent Bell ("Devil Inside"...) revient aux commandes avec "The Boy 2 : La Malédiction de Brahms" où nous retrouvons notre poupée Brahms avec sa nouvelle famille et un nouveau petit protégé... Dans cette nouvelle histoire, nous allons assister à une descente aux enfers d'un couple emménageant dans un manoir pour leur fils à la recherche d'un endroit au calme. C'est alors que le jeune garçon va se lier d'amitié avec une curieuse poupée qu'il nomme Brahms...
Développant la mythologie qui avait été construit lors du premier opus sur le personnage de Brahms, la scénariste Stacey Menear a décidé de faire un virage à 180 degré pour offrir une approche plus surnaturel à son intrigue. Malheureusement, l'histoire souffrira constamment d'un manque cruel d'originalité reproduisant souvent des jumpscares et des situations similaires au premier. On sent un peu le réchauffé et les quelques longueurs n'arrangent pas les choses. Néanmoins, le long métrage reste pour le moins divertissant avec tout d'abord quelques scènes réussies qui vous feront sursauter à coup sûr, quelques effets spéciaux de qualité, une atmosphère bien pesante et un casting convaincant.
En effet, devant la caméra, c'est Katie Holmes ("The Giver"...) qui reprend le flambeau après Lauren Cohan pour notre plus grand plaisir dans le rôle de la mère de famille. Un personnage qui lui va comme un gant. Nous avons ensuite le jeune Christopher Convery ("Stranger Things"...) lui aussi excellent dans le rôle du fils Jude puis Owain Yeoman ("Skull"...), Ralph Ineson ("Hurricane"...), Oliver Rice ("Altered Carbon"...) et Anjali Jay ("Power Rangers"...).
En résumé, "The Boy 2 : La Malédiction de Brahms" est un film d'épouvante peu original et souvent prévisible mais qui, au final, reste divertissant grâce, en partie, à son casting convaincant, son atmosphère glaçante et ses quelques scènes efficaces où les frissons sont garantis.