Critique film
Publié le 23/05/2015 à 21h22 par Fred
The Dead 2
5,5 /10

Dans une Inde Infestée par les zombies, Nicholas Burton, ingénieur américain, va tenter de retrouver sa petite amie enceinte avec l'aide d'un orphelin...

Nouvel opus des Frères Ford, "The Dead 2" prolonge l'invasion Zombie débutée en Afrique vers une autre destination exotique : L'Inde.
Alors que l'on comprend que les conséquences de la prolifération des Zombies, traitées dans "The Dead", continuent sur le contient Africain, un cargo en provenance de la Somalie débarque dans un port de Bombay. Un des travailleur du navire marchand a été mordu et disparaît dans la foule après avoir touché son salaire. L'invasion des morts-vivants est en marche.
A des centaines de kilomètres, Nicholas Burton (Joseph Millson), un ingénieur américain comprend rapidement que quelque-choses d’étranges se passent. En compagnie d'un jeune Indien orphelin, il va parcourir les contrées infestées de Zombies pour retrouver sa petite amie dont il vient d'apprendre qu'elle est enceinte. Construisant leur histoire sur le parallèle de la survie des deux personnages principaux, les réalisateurs transposent les éléments de leur premier film dans un autre paysage exotique et reprennent des gimmicks classiques de ce type de scénario ; l’étranger face à un danger dans un monde inconnu, le gamin local débrouillard qui va accompagner le héros et la quête vers la dulcinée en péril.
Les frères Ford oublient de confronter leur concept zombiesque à la profonde histoire de l'Inde et ses croyances. Évoqué lors des conversations entre Ishani (Meenu Mishra) et son père, l'analogie entre la spiritualité Hindou (comme la réincarnation) et le concept du zombie n'est que survolé sur quelques lignes de dialogues. De même, le traitement par les autorités politiques (indiennes et internationales) de l'invasion des morts-vivants, apparaissant en toile de fond, aurait mérité une plus grande place dans la trame ce survival à la sauce zombie.
Les attaques des zombies, au look plutôt réussi, et les déambulations de l’ingénieur américain sont parfaitement mises en image, mais la beauté des plans et du travail de l'image peine à faire oublier une histoire manquant de fond et de rythme.

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