Critique film
Publié le 08/08/2016 à 17:26 par Ciné Vor
The Exterminator

7 /10
John Eastland (Robert Ginty) et Michael Jefferson (Steve James) sont deux vétérans du Viêt Nam vivant à New York. À la suite d'une agression d'une violence extrême, Michael se retrouve à l'hôpital entre la vie et la mort. Assoiffé par un désir de vengeance envers ceux qui ont osé s'en prendre à son meilleur ami, John va traquer ses agresseurs et mettre fin à leurs jours. Peu à peu il va se transformer en justicier de la ville en faisant disparaître tous ceux qui par l'argent, la perversion ou la violence anéantissent la ville de New York.
Il a fait les heures de gloire des vidéoclubs, "The Exterminator" fut à l’époque l’un des plus gros succès de la location de cassettes VHS. Sortie en 1980, ce titre évocateur attirait dans un premier temps par sa jaquette : un visuel du genre "Mad Max" et une accroche qui rappelle "Un justicier dans la ville" donnant le ton du programme : "A la guerre, vous tuez pour survivre... Dans les rues de New-York, c'est souvent pareil."
Un film d’action décomplexé pour l’époque, "The Exterminator" est un vigilante qui met en avant une quête de justice par la violence. Réaliser par James Glickenhaus ("Blue Jean Cop"), spécialiste des films de seconde zone complètement délirants mais assurément jouissifs, qui nous propose à travers ce film hystérique, de franchir les codes et de transgresser les règles.
Nous embarquant de la guerre du Vietnam aux rues de New-York et passant ainsi du film de guerre, au drame, puis finalement au statut de vigilante, une question vient rapidement tarauder l’esprit du spectateur, lorsque ce dernier s’aperçoit de l’appétit et du plaisir que semble prendre le justicier ("l’exterminateur").
Héros controversé et personnage principal du film, l’exterminateur est campé par Robert Ginty ("Les Têtes Brûlées") qui donne à son personnage une ampleur quasi-dérangeante, en amplifiant son regard d’une certaine euphorie.
De belles scènes sont à noter, violentes, mais maîtrisées, cascades spectaculaires et folie furieuse qui devraient permettre aux spectateurs de toucher avec une certaine nostalgie, l’âme des clients de vidéoclubs les plus assidus.
Le film reste ambigu dans son message (si toutefois, il y en a un), décomplexé, sadique, malsain, brutal et par moments maladroits, il s’offre une sauvagerie et des répliques que le cinéma d’aujourd’hui n’oserait exploiter.
Un film d’action décomplexé pour l’époque, "The Exterminator" est un vigilante qui met en avant une quête de justice par la violence. Réaliser par James Glickenhaus ("Blue Jean Cop"), spécialiste des films de seconde zone complètement délirants mais assurément jouissifs, qui nous propose à travers ce film hystérique, de franchir les codes et de transgresser les règles.
Nous embarquant de la guerre du Vietnam aux rues de New-York et passant ainsi du film de guerre, au drame, puis finalement au statut de vigilante, une question vient rapidement tarauder l’esprit du spectateur, lorsque ce dernier s’aperçoit de l’appétit et du plaisir que semble prendre le justicier ("l’exterminateur").
Héros controversé et personnage principal du film, l’exterminateur est campé par Robert Ginty ("Les Têtes Brûlées") qui donne à son personnage une ampleur quasi-dérangeante, en amplifiant son regard d’une certaine euphorie.
De belles scènes sont à noter, violentes, mais maîtrisées, cascades spectaculaires et folie furieuse qui devraient permettre aux spectateurs de toucher avec une certaine nostalgie, l’âme des clients de vidéoclubs les plus assidus.
Le film reste ambigu dans son message (si toutefois, il y en a un), décomplexé, sadique, malsain, brutal et par moments maladroits, il s’offre une sauvagerie et des répliques que le cinéma d’aujourd’hui n’oserait exploiter.


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