À Jérusalem, le tramway relie plusieurs quartiers, d’est en ouest, en enregistrant leur variété et leurs différences. Cette comédie regarde avec humour des moments de la vie quotidienne de quelques passagers, de brèves rencontres qui se produisent au fil du trajet et qui révèlent toute une mosaïque d’êtres humains.
Sur un scénario écrit par le cinéaste Amos Gitaï et Marie-Jose Sanselme ("Roses à crédit"...), "Un Tramway à Jérusalem" est le nouveau long métrage d'Amos Gitaï, réalisateur Israélien prolifique à qui l'on doit des films comme "Eden" en 2001, "Carmel" en 2009, "Le dernier jour d’Yitzhak Rabin" en 2015 et beaucoup beaucoup d'autres...
Dans ce "Un Tramway à Jérusalem", nous suivons simplement les conversations de personnes dans un tramway dans la ville de Jérusalem. Pendant près d'une heure et demi, nous allons accumuler une floppée de personnages tous plus différents les uns que les autres où vont s'enchaîner des discussions diverses sur la politique, la religion et l'amour. Sur le papier, cela semblait prometteur et atypique de découvrir les interactions de différentes personnes aux religions et langues différentes mais finalement, le rythme est assez long, certaines scènes sont même parfois agaçantes et le tout semble manquer de cohérence...
En revanche, on saluera la qualité de la mise en scène et de l'interprétation des différents personnages avec un casting composé notamment d'Achinoam Noa Nini, Mathieu Amalric ("Le Bureau des Légendes"...), Elias Amalric, Yaël Abecassis ("Rendez-vous à Atlit"...), Pippo Delbono ("Un Château en Italie"...), Keren Mor ("Les Sept jours"...) et Hanna Laszlo ("Ultimatum"...).
En résumé, "Un Tramway à Jérusalem" est un film qui souffre de longueurs et de cohérence dans son propos. Néanmoins la qualité de la mise en scène et de son casting nous permettent de passer un agréable moment.
