Événement
Publié le 28/05/2019 à 13h35 par Floriane
Festival de Cannes 2019 : Le compte-rendu !
Après 12 jours de cinéphilie intense, le 72ème Festival de Cannes s’est achevé ce samedi. Une édition à l’image de la déclaration du Délégué Général du festival, Thierry Frémaux lors de la conférence de presse : "politique et romantique".

Avec un climat politique international de plus en plus inquiétant, les films présentés à Cannes ont, sans surprise, reflétés cette tension actuelle. Le premier choc de la quinzaine est venu du film de Ladj Ly, "Les Misérables". En compétition officielle, ce récit sur la cité de Montfermeil a su capter un instantané de notre société dans un cri d’alarme intense. Autre cri d’alarme cette fois sur l’uberisation de notre société avec "Sorry we missed you" de Ken Loach ou encore sur les conséquences pour les immigrés dans leur quête d’une vie meilleure avec "Atlantique" de Mati Diop.

Mais cette année le festival a aussi laissé une grande place à l’amour avec un grand A. En plus du nostalgique "La Belle époque" de Nicolas Bedos, présenté hors compétition, c’est Céline Sciamma et son bouleversant "Portrait de la jeune fille en feu" qui nous a livré la plus belle histoire d’amour du festival. Notons aussi le magnifique et mélancolique "Chambre 212" de Christophe Honoré dans la sélection Un Certain Regard sur les aléas de l’amour à l’épreuve du temps.
Côté représentation des minorités, le festival cannois c’est une fois de plus distingué, notamment sur la communauté LGBT +. En plus du "Portrait de la jeune fille en feu" cité plus haut, le danceur gay de "And then we danced" de Levan Akin s’est fait remarquer à la Quinzaine des Réalisateurs, ainsi que la communauté trangenre de "Port Authority" de Danielle Lessovitz avec la lumineuse Leyna Bloom.

Depuis quelques années, le festival essaye de plus en plus d’ajouter des films de genre à ses différentes sélections. Et cette année fut un bon cru, si on enlève le décevant "The Dead don’t die" de Jim Jarmush, on retiendra "Atlantique" de Mati Diop et "Zombi Child" de Bertrand Bonnello pour leurs zombies tout droit sortis d’un film de Jacques Tourneur, le cauchemar du rêve américain de "Vivarium" de Lorcan Finnegan ou encore le home invasion tragicomique "Parasite" de Bong Joon-Ho.
Une 72ème édition cannoise intense où les émotions fusaient chaque jour et qui prouve une fois de plus l’importance du Festival de Cannes pour tout les amoureux du 7ème art.

Palmarès :
- Caméra d’or – Nuestras Madres
- Prix d’interprétation masculine – Antonio Banderas dans Douleur et gloire
- Prix d’interprétation féminine – Emily Beecham dans Little Joe
- Prix du scénario – Portrait de la jeune fille en feu
- Prix de la mise en scène – Le Jeune Ahmed
- Prix du Jury – Les Misérables et Bacurau
- Grand Prix – Atlantique
- Palme d’or – Parasite

Et pour finir, retrouvez nos critiques coups de c½ur de cette 71ème édition du Festival de Cannes :
- Portrait de la Jeune Fille en Feu
- Le Daim
- Les Misérables
- Rocketman
- Alice et le Maire
- Chambre 212
- Parasite
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