Errant dans Los Angeles à la recherche d'un travail, John Nada, ouvrier au chômage, découvre un étonnant trafic de lunettes. Une fois posées sur le nez, elles permettent de détecter d'épouvantables extra-terrestres décidés à prendre le contrôle de la planète.
Tout juste un an après avoir réalisé "Prince des ténèbres", le réalisateur John Carpenter nous livre en 1988 "Invasion : Los Angeles" (nommé en version originale "They Live"), un long métrage de science-fiction qui raconte l'invasion de la Terre par des extra-terrestres. Mais, son sujet est bien loin des blockbusters hollywoodiens comme "Independence Day" ou "Mars Attacks !". Dans "Invasion : Los Angeles", les "petits hommes verts" sont déjà bien installés sur notre bonne vieille terre et contrôle d'une certaine façon notre esprit, notre mode de vie et notre société grâce à des messages subliminaux subtilement cachés dans des panneaux publicitaires, des magazines et même la télévision...
Écrit par John Carpenter d'après une nouvelle écrite par Ray Faraday Nelson intitulée "Eight O'Clock in the Morning", "Invasion : Los Angeles" n'est pas seulement un bien sympathique film de science-fiction mais aussi et surtout une satire sociale de notre société de consommation. Quand on voit notre personnage principal John Nada voir des inscriptions cachées telles que "consomme" dans des publicités, le message est clair ! Le scénario est à la fois brillant de par le traitement de son sujet satirique mais aussi de par son intrigue captivante centrée sur les extra-terrestres. Les rebondissements s'accentuent également vers la seconde moitié du film et le suspense ne cesse de monter crescendo.
Pour le casting, on retiendra les présences de Roddy Piper ("Transmutations"...) très convaincant dans le rôle du héro John Nada, Keith David ("Future Man"...), Meg Foster ("Jeepers Creepers 3"...), George 'Buck' Flower ("Retour vers le futur 2"...) et Peter Jason ("Deadwood"...).
Bref, "Invasion : Los Angeles" est un long métrage de science-fiction brillant et efficace qui nous livre non seulement une histoire palpitante d'invasion extra-terrestres mais aussi une satire sociale de notre société de consommation.
