Critique film
Publié le 20/07/2020 à 12h40 par Camille
La Liste de nos Rêves
7,5 /10

Calvin a abandonné ses études étant tellement hypocondriaque qu'il est persuadé d'avoir une maladie grave. Lorsqu'il fait la connaissance de Skye, sa vie bascule. Cette dernière établi une liste de choses impératives à faire avant de mourir et va réussir l'embarquer dans une folle aventure, lui permettant ainsi d'oublier ses plus grandes peurs...

Après Les Parias en 2017, Peter Hutchings signe encore une fois un “teen-movie”. Cette fois-ci, le thème est un peu different. Dans ce nouveau film, le réalisateur s’intéresse à une tout autre forme de trauma.

Le long métrage nous plonge dans la vie de Calvin, joué par Asa Buterfield (Sex Education) et Skye, interprété par Maisie Williams (Le Trône de fer). À la suite de leur rencontre dans une réunion de soutien psychologique, les deux adolescents se lient d’amitié et deviennent très rapidement inséparables.

Sans trop de préambule, le film nous immerge dans cette fulgurante et improbable histoire d’amitié. Les deux adolescents font face à leurs problèmes respectifs lorsqu’ils se rencontrent. Calvin est un jeune homme, qui, après une expérience traumatisante s’est renfermé sur lui-même et est devenu hypocondriaque. Et de son côté Skye est une jeune femme atteinte d’un cancer, à qui il ne reste malheureusement que très peu de temps à vivre.
Contrairement aux romances dramatiques qui ont déjà exploré ce thème, le film se concentre sur le lien amical fort des deux protagonistes. C’est d’ailleurs cela qui rend leur histoire si touchante.
Skye qui tente de vivre ses dernières semaines au rythme de sa liste de rêve, réussie à force de volonté, à créer une forte complicité avec Calvin. Lui, qui, paradoxalement depuis des années évite de se lier avec quiconque de peur de faire face au deuil une nouvelle fois.

Malgré quelques problèmes de rythme, que l’on doit sans doute à un scénario et un montage qui auraient mérité d’être un peu plus creusé, les personnages ainsi que le casting choisis pour l’interprétation des rôles (principaux et secondaires), permettent à Peter Hutchings de réussir son pari de réaliser un film très touchant où se mêle facilement rire et larme.

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