Critique série
Publié le 23/05/2017 à 13h17 par Floriane
Iron Fist - Saison 1
6,5 /10

Après avoir disparu quelques années, Danny Rand revient à New York pour combattre les criminels qui en ont fait une ville corrompue, grâce à ses connaissances en kung-fu et la puissance destructrice de son poing.

Après "Daredevil", "Jessica Jones" et "Luke Cage", voici la dernière série Marvel/Netflix, "Iron Fist". Adaptée du personnage de comics éponyme crée en 1974 par le scénariste Roy Thomas et le dessinateur Gil Kane, la série est victime de critiques assassines depuis sa sortie. Mais après visionnage des treize épisodes composant cette saison, la série n'est heureusement pas la catastrophe annoncée par beaucoup !

Oui, elle n'est pas parfaite. Sa réalisation est très maladroite, voire ridicule. Son montage est brouillon et incohérent. Les scènes de combats laissent parfois à désirer comparer à celles de "Daredevil". Des clichés sont présents et l'intrigue s'étale trop sur les premiers épisodes assez bavards.

Mais pour cerner l'intérêt d'"Iron Fist" il faut regarder ailleurs. Contrairement à "Luke Cage" qui peinait dans l'écriture de ses personnages, "Iron Fist" creusent les siens dès le pilote. Le blondinet Danny Rand (Finn Jones) est un mélange de candeur et de mystère qui attire notre attention sur les raisons de son retour et ses motivations. L'ambiguïté de Ward (formidable Tom Pelphrey) nous tient en haleine jusqu'à la fin de saison et Colleen Wing (Jessica Henwick), jeune senseï, complexe et charismatique vole littéralement la vedette au golden boy tant elle fascine du premier au dernier épisode.

Concernant les vilains, là aussi le show intéresse. Tout d'abord Harold Meachum (David Wenham) véritable psychopathe avec des côtés du Patrick Bateman d'"American Psycho", et qui revient toujours à la manière des vilains des comics.
La série voit aussi le retour de Madame Gao (Wai Ching Ho), déjà aperçue dans "Daredevil". Mystérieuse et sans pitié, on en apprend plus sur ses origines et l'organisation auquelle elle appartient : La Main. Car la vraie menace d'"Iron Fist" est cet ordre qui a infiltré la ville de New York pour un but encore inconnu. Elle était déjà l'ennemi du diable de Hell's Kitchen dans sa saison 2. Elle est cette fois complexifiée avec l'introduction de différentes factions et de nouvelles croyances. Ce qui permet d'approfondir le Marvel/Netflix universe et de se créer une véritable mythologie.

Et bien sûr "Iron Fist" n'échappe pas aux "easter eggs", c'est-à-dire les références à l'univers Marvel et les apparitions des personnages déjà connus des fans. Ainsi on entend parler d'une détective alcoolique, un homme à la peau impénétrable et d'une certaine Karen Page. On s'amuse à retrouver l'avocate sans pitié Jerry Hogarth (Carrie-Anne Moss) et surtout l'infirmière Claire Temple (Rosario Dawson), pierre angulaire des quatre séries et dont le rôle s'étoffe à chaque apparition.

Bien que moins impressionnante et aboutie que "Daredevil" et "Jessica Jones", "Iron Fist" reste une série à l'univers prenant et qui plante les derniers indices de la méga-série "The Defenders" qui sera disponible en novembre prochain sur Netflix.

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