Test jeu vidéo
Publié le 09/05/2025 à 11:38 par Pikminouchon
Ghost Town

7,5 /10
PLATEFORME

AVENTURE - RÉFLEXION
Quand le studio derrière l'excellente série à succès "The Room" nous propose son nouveau titre en VR, on tend l'oreille ! "Ghost Town" est une aventure en solo mélant narration et puzzles, le tout dans un univers original où le paranormal prend toute sa place.
Vous incarnez la jeune Edith, une médium talentueuse qui part à la recherche de son frère Adam, lequel a mystérieusement "disparu" : alors qu'ils tentaient ensemble d'entrer en contact avec une entité spectrale, Adam s'efface du monde des vivants pour rejoindre celui des spectres. La faute à un bien étrange masque : Edith va mener l'enquête dans l'angleterre profonde et remonter à la source d'une machination occulte et séculaire qui dépasse, de bien loin, le sort de son infortuné frangin...
Avec "Ghost Town", le studio britannique est bien décidé à vous mettre dans l'ambiance et ça commence dès l'introduction. Un théatre abandonné, une porte qui s'ouvre sur une scène où s'est déroulé un événement tragique... et un premier puzzle à résoudre ! Pas de doute, le nouveau jeu de Fireproof Games souhaite mèler habilement une histoire de fantômes avec toute une série de puzzles à compléter. Nombreux et bien pensés, ils exploitent parfaitement les capacités de la VR et ne frusteront personne : un système d'indices est disponible dans le menu (ils se débloquent progressivement en fonction du temps passé à buter sur l'énigme...), si bien que l'on ne pourra finalement que les résoudre et progresser dans l'aventure.
Des clefs à obtenir, des messages cryptiques, des leviers, des jeux de lumière et autre numération complexe, tout l'arsenal y passe, histoire de vous creuser les méninges. Notez qu'il n'y a pas vraiment de progression dans la difficulté de ces différents casse-têtes et qu'ils apparaissent naturellement dans les différents chapitres du jeu. Néanmoins, sachez qu'ils m'ont semblé globalement très faciles à résoudre, sachant que je suis assez habitué à ce genre de titre et aux escape game en général. Dans tout les cas, les puzzles de Ghost Town restent agréables à découvrir, tout du long...
Parlons surtout de la réalisation graphique d'un jeu qui, rappelons-le, tourne sur un casque VR autonome, aux capacités techniques fatalement limitées... Dire que "Ghost Town" a des prétentions graphiques est un euphémisme tant cette production impressionne. C'est bien simple, le titre rivalise carrément avec les ténors du genre comme Red Matter 2 pour ne pas le citer ! En somme, les graphismes sont assez incroyables avec un rendu photo réaliste assez bluffant : les divers environnements (le théatre, l'île fantôme, l'appartement, le métro, etc...) se montrent à la fois variés et très fouillés. Il y a des détails partout, attirant bien souvent l'attention du joueur, avec une direction artistique aux petits oignons, rappelant que l'histoire se déroule au début des années 1980... Si, en plus, vous utilisez l'application QGO, Ghost Town n'en sera que plus beau et encore moins aliasé ! Rajoutez à cela de bien beaux effets de lumières, avec une lampe torche omni-présente destinée à dissiper les ténèbres (et à résoudre quelques casse-têtes au passage...), et vous aurez une petite idée de l'ambiance d'épouvante qui peut se dégager de cette production. Notez bien qu'en aucun cas il ne s'âgit d'un jeu d'horreur et qu'il ne vous fera jamais sursauter : malgré une atmosphère pleine de mystère, le jeu n'est jamais effrayant et s'adresse à tout public. De ce point de vue, c'est également peut-être pour ça que les déplacements se font par le biais de la téléportation, les joueurs sensibles à la cinétose peuvent donc souffler. Pourtant, à la longue, ce mode de déplacement imposé casse le rythme d'une aventure déjà plutôt lente, pour ne pas dire contemplative ! On aurait vraiment pouvoir se déplacer en temps réel, comme dans tous les bons jeux en VR à la première personne. De même, ne vous attendez pas à voir le corps d'Edith : seules ses mains sont affichées à l'écran... On se demande si le Quest 3 n'est pas à la source de ces limitations, sans compter qu'il n'y a absolument aucune intéraction avec les objets (mis à part quand ils apparaissent dans le cadre d'un puzzle...), ni d'ombres portées affichées en temps réel (quand on utilise la lampe torche, précisément...) : bref, malgré une plastique quasi-irréprochable, quelques choix de gameplay brisent l'illusion de la VR et on déplorera bien souvent de voir nos mains virtuelles traverser tous ces objets du quotidien...
Dans le même ordre d'idée, les scènes de dialogues paraissent artificielles : on ne peut pas s'en éloigner et il est impossible de se mettre en contact avec les superbes protagonistes du jeu. Les développeurs ont rivalisé d'astuce pour que le joueur reste à distance des divers personnages, magnifiquement mis en scène au passage : un balcon, des caisses empêchant le passage, des grilles, etc : tout est bon pour regarder de loin, mais ne pas pouvoir toucher !
En dépit de ces petits détails agaçants, "Ghost Town" est un puzzle game envoûtant et particulièrement intéressant à découvrir. Varié, tant dans ses environnements que dans ses énigmes, il s'âgit d'une aventure pourtant très linéaire et souvent contemplative : comptez 5 ou 6 petites heures pour le terminer, en prenant le temps d'admirer des décors assez dingues en autonome et en dénichant la grosse douzaine de magazines planqués ici ou là. On retiendra surtout la réalisation graphique sur Meta Quest 3 qui met une claque à 90% de la production actuelle et, rien que pour ça, cette aventure vaut largement le coup d'être vécue, surtout si vous aimez le genre et les jeux à ambiance...
Vous incarnez la jeune Edith, une médium talentueuse qui part à la recherche de son frère Adam, lequel a mystérieusement "disparu" : alors qu'ils tentaient ensemble d'entrer en contact avec une entité spectrale, Adam s'efface du monde des vivants pour rejoindre celui des spectres. La faute à un bien étrange masque : Edith va mener l'enquête dans l'angleterre profonde et remonter à la source d'une machination occulte et séculaire qui dépasse, de bien loin, le sort de son infortuné frangin...
Avec "Ghost Town", le studio britannique est bien décidé à vous mettre dans l'ambiance et ça commence dès l'introduction. Un théatre abandonné, une porte qui s'ouvre sur une scène où s'est déroulé un événement tragique... et un premier puzzle à résoudre ! Pas de doute, le nouveau jeu de Fireproof Games souhaite mèler habilement une histoire de fantômes avec toute une série de puzzles à compléter. Nombreux et bien pensés, ils exploitent parfaitement les capacités de la VR et ne frusteront personne : un système d'indices est disponible dans le menu (ils se débloquent progressivement en fonction du temps passé à buter sur l'énigme...), si bien que l'on ne pourra finalement que les résoudre et progresser dans l'aventure.
Des clefs à obtenir, des messages cryptiques, des leviers, des jeux de lumière et autre numération complexe, tout l'arsenal y passe, histoire de vous creuser les méninges. Notez qu'il n'y a pas vraiment de progression dans la difficulté de ces différents casse-têtes et qu'ils apparaissent naturellement dans les différents chapitres du jeu. Néanmoins, sachez qu'ils m'ont semblé globalement très faciles à résoudre, sachant que je suis assez habitué à ce genre de titre et aux escape game en général. Dans tout les cas, les puzzles de Ghost Town restent agréables à découvrir, tout du long...
Parlons surtout de la réalisation graphique d'un jeu qui, rappelons-le, tourne sur un casque VR autonome, aux capacités techniques fatalement limitées... Dire que "Ghost Town" a des prétentions graphiques est un euphémisme tant cette production impressionne. C'est bien simple, le titre rivalise carrément avec les ténors du genre comme Red Matter 2 pour ne pas le citer ! En somme, les graphismes sont assez incroyables avec un rendu photo réaliste assez bluffant : les divers environnements (le théatre, l'île fantôme, l'appartement, le métro, etc...) se montrent à la fois variés et très fouillés. Il y a des détails partout, attirant bien souvent l'attention du joueur, avec une direction artistique aux petits oignons, rappelant que l'histoire se déroule au début des années 1980... Si, en plus, vous utilisez l'application QGO, Ghost Town n'en sera que plus beau et encore moins aliasé ! Rajoutez à cela de bien beaux effets de lumières, avec une lampe torche omni-présente destinée à dissiper les ténèbres (et à résoudre quelques casse-têtes au passage...), et vous aurez une petite idée de l'ambiance d'épouvante qui peut se dégager de cette production. Notez bien qu'en aucun cas il ne s'âgit d'un jeu d'horreur et qu'il ne vous fera jamais sursauter : malgré une atmosphère pleine de mystère, le jeu n'est jamais effrayant et s'adresse à tout public. De ce point de vue, c'est également peut-être pour ça que les déplacements se font par le biais de la téléportation, les joueurs sensibles à la cinétose peuvent donc souffler. Pourtant, à la longue, ce mode de déplacement imposé casse le rythme d'une aventure déjà plutôt lente, pour ne pas dire contemplative ! On aurait vraiment pouvoir se déplacer en temps réel, comme dans tous les bons jeux en VR à la première personne. De même, ne vous attendez pas à voir le corps d'Edith : seules ses mains sont affichées à l'écran... On se demande si le Quest 3 n'est pas à la source de ces limitations, sans compter qu'il n'y a absolument aucune intéraction avec les objets (mis à part quand ils apparaissent dans le cadre d'un puzzle...), ni d'ombres portées affichées en temps réel (quand on utilise la lampe torche, précisément...) : bref, malgré une plastique quasi-irréprochable, quelques choix de gameplay brisent l'illusion de la VR et on déplorera bien souvent de voir nos mains virtuelles traverser tous ces objets du quotidien...
Dans le même ordre d'idée, les scènes de dialogues paraissent artificielles : on ne peut pas s'en éloigner et il est impossible de se mettre en contact avec les superbes protagonistes du jeu. Les développeurs ont rivalisé d'astuce pour que le joueur reste à distance des divers personnages, magnifiquement mis en scène au passage : un balcon, des caisses empêchant le passage, des grilles, etc : tout est bon pour regarder de loin, mais ne pas pouvoir toucher !
En dépit de ces petits détails agaçants, "Ghost Town" est un puzzle game envoûtant et particulièrement intéressant à découvrir. Varié, tant dans ses environnements que dans ses énigmes, il s'âgit d'une aventure pourtant très linéaire et souvent contemplative : comptez 5 ou 6 petites heures pour le terminer, en prenant le temps d'admirer des décors assez dingues en autonome et en dénichant la grosse douzaine de magazines planqués ici ou là. On retiendra surtout la réalisation graphique sur Meta Quest 3 qui met une claque à 90% de la production actuelle et, rien que pour ça, cette aventure vaut largement le coup d'être vécue, surtout si vous aimez le genre et les jeux à ambiance...




LES POINTS FORTS
+ Des graphismes assez dingues sur Quest 3 !
+ Beaucoup de puzzles, bien variés
+ Une ambiance globale fort réussie
+ Une histoire énigmatique, intéressante et bien écrite
LES POINTS FAIBLES
- La téléportation : pénible et restrictive
- Aucune interaction VR avec les objets, hors puzzle
- Très linéaire
- Un peu trop court
- Aucune rejouabilité
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