Critique film
Publié le 25/09/2019 à 13h05 par Floriane
Alita : Battle Angel
8 /10

Lorsqu’Alita se réveille sans aucun souvenir de qui elle est, dans un futur qu’elle ne reconnaît pas, elle est accueillie par Ido, un médecin qui comprend que derrière ce corps de cyborg abandonné, se cache une jeune femme au passé extraordinaire. Ce n’est que lorsque les forces dangereuses et corrompues qui gèrent la ville d’Iron City se lancent à sa poursuite qu’Alita découvre la clé de son passé - elle a des capacités de combat uniques, que ceux qui détiennent le pouvoir veulent absolument maîtriser. Si elle réussit à leur échapper, elle pourrait sauver ses amis, sa famille, et le monde qu’elle a appris à aimer.

Après des années de développement, d'abord sous la direction de James Cameron, avant que le projet n'atterrisse dans les mains de Robert Rodriguez, "Alita : Battle Angel" sort enfin sur les écrans. Et loin d'être la catastrophe annoncée par certains, le film se révèle être un film despotique d'une grande richesse. On vous explique pourquoi en trois raisons.

1. L'adaptation réussie d'un manga culte
L'attente autour du film "Alita : Battle Angel" doit beaucoup au matériel d'origine dont il est adapté : le manga "Gunnm". Crée par le japonais Yukito Kishiro, "Gunnm" explore la cybernétique en y mixant une réflexion sur la nature humaine dans un monde cyberpunk aux graphismes violents. Les puristes du manga seront sûrement perplexes devant l'approche de Robert Rodriguez qui s'éloigne du japonisme pour se rapprocher d'un melting pot aux forts accents latino. Pourtant le réalisateur de "Sin City" (avec l'aide de James Cameron, producteur du film) a su garder l'essence de l'½uvre originale tout en y apportant sa vision personnelle.

2. Un univers visuel bluffant
En plus de son histoire sombre, mais humaine, "Alita : Battle Angel" se démarque par son sublime univers visuel. Pour donner vie à Iron City, Robert Rodriguez a complétement transformé ses studios d'Austin au Texas. Le résultat est juste bluffant, tant chaque plan est animé par le souci du détail. L'autre aspect visuel marquant se trouve du côté des scènes de combats d'une grande visibilité même au milieu du chaos d'une partie de motorball.

3. Son héroïne "insignifiante"
Mais le point fort du film est sans surprise son héroïne : Alita (Gally dans le manga). Femme cybernétique amnésique, Alita marque par son humanité touchante (elle n'hésite pas à montrer ses sentiments, comme dans cette scène où elle offre littéralement son c½ur), mais aussi par sa volonté de s'affranchir des cases dans lesquelles on essaye de l'enfermer pour mieux se trouver. Mais là où beaucoup d'héroïnes contemporaines trouvent leur particularité dans des origines extraordinaires, Alita est "quelconque". "Je suis une fille insignifiante" déclare-elle dans le film. Et c'est dans ses origines "quelconques" qu'Alita se révèle être une inspiration pour les spectateurs et spectatrices.
Côté esthétique, Alita est un personnage complement crée en CGI grâce à la technique de la motion capture. Avec ses grands yeux en référence à ses origines nippones, Alita (incarnée par Rosa Salazar) représente une nouvelle étape dans la création de personnage en images de synthèse tant le résultat est époustouflant.

En adaptant le manga culte de Kishiro, Robert Rodriguez livre un film visuellement sublime, thématiquement riche et porté par une héroïne charismatique et attachante.

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