Critique film
Publié le 09/02/2017 à 19h16 par Julien
Blair Witch
8 /10

James et un groupe d'amis décident de s'aventurer dans la forêt de Black Hills dans le Maryland, afin d'élucider les mystères autour de la disparition en 1994 de sa soeur, que beaucoup croient liée à la légende de Blair Witch. Au départ, les jeunes étudiants s'estiment chanceux en tombant sur deux personnes de la région qui leur proposent de les guider à travers les bois sombres et sinueux. Mais tandis qu'ils s'enfoncent dans la nuit, le groupe est assailli par une présence menaçante. Peu à peu, ils commencent à comprendre que la légende est bien réelle et bien plus terrifiante que ce qu'ils pouvaient imaginer...

17 ans après le premier opus réalisé par Eduardo Sánchez et Daniel Myrick, cette suite directe au "Projet Blair Witch" reprends les mêmes codes du genre que l'oeuvre originale et nous propose une suite plus honorable que celle produite en 2000 ("Blair Witch 2 : Le livre des ombres").

Il faut dire que les producteurs ont essayé de proposer quelque chose de plus abouti que la version produite en 2000 qui fait presque affronts à la version originale.

Dans cette version, les scénaristes ont essayé de développer l'histoire originale en nous proposant de nouvelles pistes sur les origines mystérieuses de cette forêt hantée.

Toujours réalisé en "found footage" avec plus ou moins de crédibilité, "Blair Witch" utilise les mêmes codes du genre et les mêmes techniques de mise en scène que son prédécesseur avec une certaine efficacité même si certains passages me semblent un peu surjoués.

Nous avons apprécié certains jeux de mise en scène qui en surprendra plus d'un même si certains sont assez prévisibles.

Côté casting, on notera la participation de James Allen McCune ("Shameless (US)"), Callie Hernandez ("Sin City : j'ai tué pour elle"), Brandon Scott ("Blackout Total"), Corbin Reid ("Murder").

Bref cette suite "officielle" du "projet Blair Witch" arrive à tirer son épingle du jeu grâce aux efforts effectués sur la mise en scène et la photographie et ceux malgré un scénario un peu convenu et redondant.

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