Adonis Johnson n'a jamais connu son père, le célèbre champion du monde poids lourd Apollo Creed décédé avant sa naissance. Pourtant, il a la boxe dans le sang et décide d'être entraîné par le meilleur de sa catégorie. À Philadelphie, il retrouve la trace de Rocky Balboa, que son père avait affronté autrefois, et lui demande de devenir son entraîneur. D'abord réticent, l'ancien champion décèle une force inébranlable chez Adonis et finit par accepter…
Autant le dire tout de suite, on appréhendait qu'un nouvel opus voit à nouveau le jour sur grand écran. Rocky est le genre de saga devenue culte et que l'on ne veut pas voir entachée par un opus de trop.
Quand l'annonce d'un spin-off a été faite, on s'est dit que l'idée allait être bonne mais pas que le film serait à la hauteur des attentes des plus nostalgiques des spectateurs.
Et voilà que sort ce 7ème opus, avec une nouvelle tête d'affiche et toujours le bon vieux Sly. Le résultat est tel que cet opus est une totale réussite en tous points.
10 ans après le dernier film "Rocky Balboa", le réalisateur a su insuffler un nouvel élan à cette saga mythique en ne décevant pas les spectateurs d'hier et d'aujourd'hui.
Puisque le risque était de décevoir l'ancienne génération, amoureuse de cette saga depuis son commencement; mais aussi de ne pas montrer aux plus jeunes la véritable force de cette saga devenue culte à travers les âges. Et là le miracle s'est produit, pour sa deuxième réalisation, R. Coogler touche tout le monde en plein c½ur.
Ce métrage arrive aussi bien à rendre hommage aux anciens films qu'à entamer le début d'une nouvelle ère de cette saga qui a commencé en 1976. On sent que le réalisateur s'est attaché à ne pas décevoir son public et qu'il a pris le temps de bien faire les choses. Certains penseront que l'histoire du film est simple et courue d'avance mais bien au contraire, elle regorge de moments de pur émotion, et chaque scène à son importance.
Pour en venir aux acteurs, parlons de M. B Jordan qui est totalement habité par son rôle en le jouant à la perfection. C'est l'étoile montante du cinéma américain et une longue carrière l'attend. Quant à S. Stallone, on le pensait "has been" et le retrouver dans un rôle de petite facture. "Que nenni", il assure du début à la fin et comme le prouve son Golden Globe obtenu à la dernière cérémonie, sa carrière est loin d'être terminée. Et le résultat à l'écran est sans appel : une réalisation parfaite, une bande son digne des plus grands films, des scènes qui vont devenir anthologiques, des acteurs impliqués jusqu'aux tripes...
Tant d'éléments positifs qui font que c'est le film à voir absolument en ce début d'année.
