Lucie est guérie, sa maladie est presque un lointain souvenir. Sa famille la pousse à aller de l’avant, vivre, voir du monde… C’est ainsi qu’elle fait la connaissance de Clovis, charmant… charmeur… et terriblement arrogant. Intrigué par sa franchise et sa répartie, Clovis va tout faire pour séduire Lucie, qui n’a pourtant aucune envie de se laisser faire. Au contact de Dalila, prof de danse haute en couleur, Lucie va réapprendre à aimer, à s’aimer, pour devenir enfin la femme qu’elle n’a jamais su être. Pour sa mère, pour sa fille, pour Clovis…
Pour son premier long-métrage, Anne-Gaëlle Daval, costumière, signe un film inattendu dans le paysage des films du cinéma français.
Tout au long du film, on sent une certaine fragilité qui se dégage et une émotion à fleur de peau.
C'est une premier fois en tant que réalisatrice pour Anne-Gaëlle Daval et c'est ce qui fait toute la force du film.
Un film qui sait se rendre unique, ne cherchant pas à s'insérer dans les films du même genre mais plutôt à exister tout simplement. Ainsi, quelques imperfections sont à dénoter notamment dans la réalisation un peu facile et une histoire assez simple. Mais ce sont ces imperfections qui apportent tout son charme au métrage.
Surtout que le sujet du film est d'actualité et n'est pas forcément facile à amener au cinéma.
La réalisatrice a su saisir l'essentiel du combat des femmes contre le cancer sans le dramatiser. Elle y apporte une note de légèreté, de simplicité, et surtout d'humanité.
Tout cela transparaît dans le personnage de Lucie interprété par Florence Foresti. Et le moins que l'on puisse dire est qu'elle est inattendue dans ce rôle. Un rôle à contre-emploi où elle excelle et fait des merveilles. Son jeu colle parfaitement à son personnage et pour une fois elle joue juste comme il faut sans en faire des caisses.
Florence Foresti est incontestablement l'atout principal du film. Et elle est entourée par des rôles secondaires campés par des acteurs très bons également. Eux aussi jouent simplement et viennent bien compléter l'histoire.
Vraiment un très joli film, simple et touchant.
Pour un premier long il faut avouer que la réalisatrice s'en sort bien et magnifie par la même occasion Florence Foresti que l'on aimerait vor davantage dans ce genre de rôle.
