Critique film
Publié le 05/07/2021 à 15h32 par Grégory
Devilman le Diabolique
6 /10

Venus à Rome pour un congrès scientifique, le chirurgien Becker est enlevé sous les yeux de sa fille. Celle-ci, aidée par le journaliste Mike, part à sa recherche. Ils vont arriver en Afrique, au sein d’une forteresse commandée par le terrible Devilman, qui va tenter une substitution de cerveau sur Becker.

Le cinéaste italien Paolo Bianchini, connu aussi sous le pseudonyme de Paul Maxwell, co-écrit et réalise en 1967 le long métrage d'aventures et d'espionnage "Devilman le Diabolique", du pur cinéma bis qui surfe sur les succès des James Bond mais aussi de "Fantômas" en 1964 qui avait cartonné en Italie. Nous suivons ainsi les périples d'une jeune femme, aidée par un journaliste, à la recherche de son père, un éminent chirurgien, kidnappé devant ses yeux. Il serait en Afrique, pris au piège dans une forteresse par l'ignoble Devilman qui souhaiterait substituer le cerveau du docteur...

Écrit également par Max Caret qui, mis à part le film "Hypnose ou la folie du massacre" produit aussi en 1967 et par le même réalisateur, n'a pas écrit d'autres longs métrages, l'histoire n'a clairement pas l'ambition de révolutionner le genre et propose le strict minimum avec les clichés du genre, des personnages peu travaillés et stéréotypés et une intrigue prévisible... Autrement dit, rien de bien sensationnel mais les amateurs de cinéma bis italien prendront un malin plaisir pour voir et revoir ce divertissement sans grande prétention mais tout de même sympathique grâce à ses rebondissements, son suspense et son casting plutôt convaincant dans l'ensemble.

En effet, parlons un peu du casting. Les cinéphiles auront peut être reconnus Guy Madison, acteur principalement connu pour le cinéma de série B même s'il a aussi tourné dans des long métrages plus renommés comme "Jusqu’à la fin des temps" et "L’Archange de Brooklyn". Il incarne ici avec conviction le rôle de Mike, le journaliste, qui va tout tenter pour sauver le père de la jeune femme. Il y a également Luisa Baratto ("Killer Kid"...), Diana Lorys ("Deux loustics en bordée"...) et Luciano Pigozzi ("Cinq tombes pour un médium"...).

En résumé, malgré son manque d'ambition, d'originalité et de moyens, "Devilman le Diabolique" reste une production divertissante dans la plus pure tradition du cinéma bis italien.

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