Critique film
Publié le 10/05/2018 à 11h43 par Floriane
La Môme Vert-de-Gris
5,5 /10

Mickey, agent secret du F.B.I., a été assassiné à Casablanca. Dépêché par l'Agence, le redoutable Lemmy Caution mène l'enquête. Il fait bientôt la connaissance de la soeur de Mickey, la chanteuse de cabaret Carlotta de La Rue. Surnommée la "Môme Vert-de-Gris", la belle est la petite amie de Rudy Saltierra, que Caution soupçonne d'être le commanditaire de l'assassinat de Mickey.

Sorti en 1953, "La Môme Vert-de-Gris" de Bernard Borderie ("Angélique marquise des anges") est une tentative de film noir à la française, genre à la mode de l'époque. Grand succès lors de sa sortie salles, le film reprend tous les ingrédients du film noir à l'américaine. Une enquête sordide, des criminels, un héros immoral, une femme fatale, des lieux de "mauvaise vie", etc.

Cet exercice d'appropriation d'un genre d'outre atlantique a le mérite de respecter son modèle avec grande minutie tout en essayant de se trouver sa propre identité. En plaçant l'histoire à Casablanca le film se charge d'un passé historique (la guerre 39-45) et cinématographique (le légendaire film de Michael Curtis "Casablanca").

L'intrigue du film reste classique, mais prenante malgré le manque de charisme de son interprète principal, Eddie Constantine, un acteur américain qui à bien du mal à s'ériger au niveau d'Humphrey Bogart, tout comme Dominique Wilms à celui de Laurence Bacall. Reste le personnage d'Howard Vernon qui se révèle le plus intéressant du film.

Bref, "La Môme Vert-de-Gris" est un polar à la française plutôt bien ficelé qui devrait ravir les fans du genre.

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