Alors que "Nous sommes tous en liberté provisoire" raconte la plongée d’un jeune architecte dans l’univers carcéral, "Comment tuer un juge" dépeint l’enquête d’un cinéaste pour déjouer un complot fomenté contre un juge, et "Goodbye & Amen" narre la tentative d’un agent de la CIA à renverser un gouvernement africain alors qu’un tueur tient deux otages dans un hôtel de luxe.
"Nous sommes tous en liberté provisoire"
Synopsis : Une jeune et riche architecte est envoyé en préventive à la suite d'un accident automobile, il découvre alors le monde impitoyable de l'univers pénitentiaire.
Critique : Mettant en vedette l'acteur Franco Nero ("Django"...) qui excelle ici dans le rôle de Vanzi, le long métrage italien "Nous sommes tous en liberté provisoire", co-écrit et réalisé en 1970 par Damiano Damiani, raconte l'histoire d'un architecte qui se retrouve incarcéré et va donc devoir apprendre à vivre (ou à survivre) dans l'univers carcéral au milieu de prisonniers bien décidés à lui faire du mal... Malgré un rythme inégal et quelques personnages peu développés, l'intrigue se laisse suivre sans déplaisir grâce à son casting efficace et sa photographie soignée. Pour ce qui est de la mise en scène, elle reste sobre mais tout de même efficace.
Note : 6/10.
"Comment tuer un juge"
Synopsis : Le cinéaste Giacomo Solaris célèbre son dernier succès : un thriller politique qui raconte la mort d'un juge trop proche de la mafia. Scandalisé, un authentique magistrat, originaire de Sicile, exige la saisie du film. Il meurt peu après, dans les mêmes circonstances que le personnage du film de Giacomo Solaris. Peu à peu, ses amis meurent un à un. Solaris décide d'enquêter sur lui-même sur ces morts en série et comprend qu'un complot est fomenté contre lui.
Critique : Nous retrouvons en 1975 le cinéaste italien Damiano Damiani et son acteur fétiche Franco Nero ("Un citoyen se rebelle"...) pour le long métrage "Comment tuer un juge" où le réalisateur semble faire de son acteur principal son alter ego puisque Mr Nero incarne un metteur en scène venant tout juste de terminer un nouveau projet cinématographique qui fait malheureusement polémique car il met en cause un haut magistrat d'être en connivence avec la mafia... Au niveau du fond, on peut dire que Damiano Damiani nous a habitué à bien mieux avec des scènes inutiles qui ne servent pas forcément l'intrigue et qui ne fait que traîner en longueur... Pour la forme, la mise en scène est soignée tout comme la photographie et la bande originale.
Note : 6/10.
"Goodbye & Amen"
Synopsis : Un agent de la CIA tente de renverser un gouvernement africain alors qu’un tueur tient deux otages dans un hôtel de luxe.
Critique : Dans "Goodbye & Amen", Claudia Cardinale ("Cartouche"...) et Tony Musante ("Aussi profond que l'océan"..) se donnent la réplique dans un thriller politique rondement mené avec une mise en scène soignée signé par le cinéaste italien Damiano Damiani. Malgré une certaine lassitude dans son propos, ce huis clos parvient tout de même à nous surprendre avec un suspense soutenu, une ambiance italienne séduisante et un casting très convaincant où nous retrouvons également John Forsythe ("Mais qui a tué Harry?"...), Gianrico Tondinelli ("La Cage aux folles II"...) et John Steiner ("Le retour de Croc Blanc"...).
Note : 6/10.
