Critique film
Publié le 11/04/2017 à 16h17 par Ciné Vor
La Vengeance de L'Homme Invisible
7,5 /10

Après avoir été doublé par ses amis, Robert Griffin s'échappe de l'hôpital psychiatrique où il avait été enfermé en Afrique. De retour en Angleterre, il n'a qu'une idée en tête : se venger. Il rencontre alors un scientifique, qui cherche à tester sa formule d'invisibilité...

Si je suis assez fan, aujourd'hui encore des grands classiques du cinéma de monstres, comme "Frankenstein", "La créature du lac noir" et "Dracula", produits par Universal dans les années 30-40. J'ai tout de même un peu plus de mal, avec les séquelles qui ont suivi. Bien sûr, je ne dis pas que c'est mauvais, loin de là, mais on est loin de la classe, de l'esthétisme et de la poésie que peuvent dégager les œuvres originales. Oui, me direz-vous, quelques alternatives sont de belles réussites, parmi elles : "La Fiancée de Frankenstein" ou encore "Le Fils de Dracula", mais combien peuvent être référées au véritable statut d'œuvre mémorable ?
Ce cinquième film sur "L'Homme Invisible", est sortie en 1944, il reprend une intrigue bien différente des œuvres précédentes, ne demeurant ni une suite, ni un prequel, il donne pourtant le même patronyme (Robert Griffin) au héros invisible, que lors des deux premiers films de la saga. Et oui, ce film est plutôt plaisant !

Si quelques effets spéciaux ont quelque peu vieilli, la magie du fantastique fonctionne toujours, le charme vintage du cinéma d'horreur d'antan opère et séduit à la fois par son intrigue à la Monte-Cristo, que par sa photographie, ses éclairages et son ambiance paranoïaque. Légèrement moins bon, que le premier film de la saga, qui lui, me parait beaucoup plus ambitieux, cette nouvelle aventure propose cependant quelques bonnes idées et quelques séquences déconcertantes.
Coté casting, Leon Errol ("Amour & Swing"), Jon Hall qui reprend le personnage de l'homme invisible pour la seconde fois ("L'homme Invisible Contre la Gestapo") ou encore l'acteur John Carrradine ("Frankenstein Junior") jouent à merveille ce spectacle dirigé par Ford Beebe, le cinéaste d'œuvres incontournables, dont les héros ne sont autres que les emblématiques Buck Rogers, Green Hornet ou Flash Gordon.

Le film est court, ce qui permet un rythme soutenu et ses effets spéciaux, un peu vieillots, demeurent toutefois bluffants !

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