Critique film
Publié le 08/03/2017 à 12h28 par Spade
Mechanic : Resurrection
6 /10

Arthur Bishop pense avoir définitivement tourné la page sur son passé de tueur à gages. Il coule maintenant des jours heureux dans l’anonymat. Mais lorsque son plus redoutable ennemi enlève sa petite amie, il est obligé de parcourir le monde pour accomplir une liste d’assassinats impossibles. Et comme toujours, il doit faire en sorte que ses exécutions ressemblent à des accidents. Une course contre la montre sans relâche s’engage.

Cinq ans après "Le Flingueur", Jason Statham reprend du service dans la peau d'Arthur Bishop, le talentueux tueur à gages, qui voit ici ça retraite tranquille à Rio de Janeiro chamboulée par l'arrivée d'émissaires d'un nouveau et dangereux adversaire du nom de Crain.

Bien qu'il parvient à leur échapper, cette nouvelle menace rattrape Bishop lorsqu'il sauve Gina, une femme battue qui est en réalité envoyée par Crain pour le séduire et le manipuler. Lorsqu'elle se fait kidnapper, Arthur se retrouve néanmoins obligé d'exécuter les assassinats impossible qui lui sont demandé afin de la sauver.
Pour ce second volet, Simon West ("Joker", "Expandables 2 : Unité spéciale") laisse la place à Dennis Gansel ("La Vague", "Nous sommes la nuit"), réalisateur allemand qui signe ici son premier film américain ainsi que son premier film d'action.

Niveau casting, Statham ("Snatch", "Expandables", les derniers "Fast & Furious") se voit secondé par Jessica Alba ("Sin City", "Machete") dans le rôle de Gina, ainsi que de Tommy Lee Jones ("Men In Black", "Jason Bourne", "Lincoln") ou encore Sam Hazeldine ("Wolfman", "L'Ombre du mal").

Somme toute, un film d'action moins réussi que le premier volet (bien qu'il ait rapporté plus du double au box office international) et à l'histoire moyennement originale, mais qui n'en reste pas moins divertissant. Statham maîtrise les scènes d'actions et de castagne comme à son habitude, Alba remplis plutôt bien sa fonction (qui malheureusement ne semble pas dépasser celle de la demoiselle en détresse ou de l'appât, belle en maillots de bain et en sous-vêtements), quand aux décors paradisiaques (Brésil, Thaïlande, ...), ils sont un plus visuel non négligeable.

A noter que le film aurait pu être plus prenant ou plus intéressant avec un Crain plus charismatique et plus menaçant pour être d'avantage à la hauteur de ce qu'on peut attendre du «plus redoutable ennemi» d'Arthur Bishop.

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