Critique film
Publié le 28/12/2017 à 10h50 par Ciné Vor
Sauvez le Neptune
6 /10

Après avoir percuté un cargo norvégien, le sous-marin atomique américain le Neptune s'écrase sur un récif à des centaines de mètres de profondeur. Le capitaine Blanchard et son équipage, 41 hommes au total, sont toujours vivants, mais n'ont que 48 heures d'oxygène. Leur seul espoir : deux inventeurs marginaux, qui vont essayer de débloquer l'écoutille de secours à l'aide d'un sous-marin expérimental...

"Sauvez le Neptune" est un film américain, réalisé par David Green, cinéaste peu connu et reconnu du public, et pour cause : il n’a jamais su exploiter un scénario à des fins efficaces. Malgré tout, c’est certainement l’un des deux films qui resteront comme principales œuvres marquantes du Britannique, puisqu’en 1972, il avait réalisé "Madame Sin" avec Robert Wagner et Bette Davis, un film qui était à la base conçu comme un pilote de série télévisée, et qui ne fut diffusé en salles qu’à l’étranger.

Malgré son casting de prestige, "Sauvez le Neptune", qui était présenté comme un film catastrophe à grande échelle, se contentera de proposer un divertissement sympathique, mais quelque peu mollasson. L’intrigue manque de rythme et de rebondissements, comme si le cinéaste plus habitué à travailler pour la télévision, se contentait de produire un film pour le petit écran. Était-il en manque de confiance, d’ambition ou tout simplement n’avait-il pas la main mise sur ce projet ? En tout cas, ce qui est certains, c’est que lorsqu’en 1978, on a la chance d’avoir au casting de son film, le grand Charlton Heston (Ben Hur), David Carradine (Mean Streets) et Stacey Keach (Les Flics ne dorment pas la nuit), on se doit proposer un film plus percutant, marquant et surtout haletant.

Ici, ce n’est pas le cas, attention, je ne dis pas que c’est un film est totalement raté, il est même loin d’être mauvais, c’est plutôt bien filmé. Mais, à la fin des années 70, alors que le genre catastrophe s’essouffle au cinéma, il aurait dû bénéficier de plus d’idées, d’ambition, de rythme, voir d’héroïsme, pour que la séduction fonctionne et que l’intérêt soit plus porteur.

Les années 80 approchant à grands pas, le cinéma de science-fiction et "Star Wars", les super-héros comme "Superman", dont l’acteur principal Christopher Reeves, exécute ici son premier rôle, débarquent dans les salles en déclenchant un véritable enthousiasme chez les spectateurs.
Il fallait donc plus d’efficacité et de prises de risques engagés de la part de David Green, malheureusement il n’en est rien.

Toutefois, le divertissement proposé se laisse découvrir, mais n’est pas le plus recommandable ou marquant des films consacrés aux sous-marins.

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