Critique film
Publié le 29/11/2018 à 13h30 par Grégory
The Void
7 /10

Quand l'agent de police Carter découvre un homme ensanglanté sur une route déserte, il se précipite pour l'emmener à l'hôpital le plus proche en pleine nuit. Alors que d'étranges individus entourent l'établissement, les gens à l'intérieur commencent à perdre la tête. Carter tente alors de protéger les survivants, il les dirige vers les entrailles de l'hôpital où il découvre une ouverture vers un monde démoniaque.

Petite production canadienne réalisée par deux passionnés de cinéma Jeremy Gillespie, issu du département artistique et employé comme assistant du directeur artistique, et Steven Kostanski, spécialisé dans le maquillage, "The Void" est un film d'horreur étonnant qui s'avère être un vibrant hommage aux films de genre des années 60-70-80 en faisant référence aux longs métrages de grands cinéastes qui ont marqué le cinéma fantastique et d'horreur de cette période tels que John Carpenter avec "The Thing", Sam Raimi et son "Evil Dead" ou encore George A. Romero et son cultissime "La Nuit des morts-vivants".

Pour tous les nostalgiques, amoureux des films d'horreur d'autrefois, ce "The Void" est un véritable plaisir à visionner car même si le scénario manque d'originalité, l'histoire que l'on nous propose réserve son lot de séquences bien gores et de monstres bien baveux... Et croyez-moi, les quelques survivants présents dans l'hôpital auront bien du souci à se faire... De plus, le plus bel atout à ce film est sans conteste sa mise en forme avec l'utilisation d'effets spéciaux de qualité malgré un petit budget.

Côté casting, nous retrouvons tout d'abord Aaron Poole ("Copper"...) puis Kenneth Welsh ("Survival of the Dead"...), Daniel Fathers ("Le transporteur - la série"...), Kathleen Munroe ("Les experts : Manhattan"...) et Ellen Wong ("Dark Matter"...). Leurs interprétations restent très convaincantes dans son ensemble.

Bref, malgré un manque cruel d'originalité, "The Void" est un divertissement efficace pour tous les amoureux des films de Carpenter, Raimi, Romero et bien d'autres cinéastes qui ont marqué le genre.

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