Critique film
Publié le 26/05/2020 à 12h31 par Grégory
Un Château en Enfer
6,5 /10

Décembre 1944. Durant la bataille des Ardennes, un groupe de soldats américains se réfugie au château de Malderais, où vivent le comte Henri Texier et sa jeune épouse. Les allemands décident de s'emparer de Malderais afin de faciliter leur progression vers Bastogne. En trop petit nombre, les G.I's ont deux options : abandonner le château aux allemands ou résister le plus longtemps possible.

En 1969, le cinéaste Sydney Pollack réalise "Un Château en Enfer", un film de guerre à la fois original, étrange et fascinant où nous suivons une flopée de personnages atypiques dans un château isolé au cours de la Seconde Guerre Mondiale. La même année, le réalisateur mettra en scène une de ces plus belles oeuvres avec "On Achève bien les Chevaux" qui s’avérera plus abouti et inspiré que celui-ci.

En effet, même si "Un Château en Enfer" n'est pas dénué d'originalité, il s'avère que la première partie est un peu brouillon où nous nous intéressons aux divagations métaphysiques des différents protagonistes qui cherchent tant bien que mal à faire face à leurs obsessions que ce soit les soldats venus se réfugier au château de Malderais ou mêmes les occupants, un comte et sa jeune épouse, qui connait quelques difficultés de procréation... Tout cela est si évasif que l'on en perd un peu le fil... La seconde partie est un peu classique avec des scènes de bataille impressionnante et réussie sans oublier un final magistral composé par une mise en scène solide.

Devant la caméra, on retiendra un casting de premier choix avec notamment Burt Lancaster ("L'Ile du Docteur Moreau"...), Patrick O'Neal ("Piège en haute mer"...), Jean-Pierre Aumont ("Les Loups chassent la nuit"...), Peter Falk ("Columbo"...), Scott Wilson ("The Walking Dead"...) ou encore Bruce Dern ("Once Upon a Time… in Hollywood"...).

En résumé, "Un Château en Enfer" est avant tout un film métaphysique fascinant et original avant d'être un film de guerre. Une oeuvre certes un peu brouillonne avec quelques longueurs mais qui porte une réflexion nouvelle et audacieuse sur la guerre.

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