Critique film
Publié le 23/05/2015 à 21h25 par Fred
Zombeavers
6 /10

Une bande d’adolescents passe un week-end dans une cabane au bord d’un lac qui vient d’être pollué par des déchets biologiques, la contamination va avoir un effet néfaste sur les castors qui vivent sur les rives. Les étudiants vont devoir se battre pour leur survie...

Basé sur les codes classiques du film d’horreur post années 80, Jordan Rubin construit son film autour d’un groupe d’adolescents décérébrés qui se retrouve isolé dans un chalet au bord d’un lac. La nature accueillante va devenir hostile suite à la pollution accidentelle qui va détraquer les castors jusqu'à les transformer en zombie. Le week-end de fête prévu va alors se transformer en lutte pour sa survie face à des animaux devenus féroces.
Le jeu de massacre habituel va se mettre en place pour décimer la population estudiantine, prompte à ne prendre quasi jamais les bonnes décisions qui pourraient leur permettre de survivre. "Zombeavers" ne déroge pas à la règle et nous présente une galerie de demoiselles superficielles que le réalisateur choisi de déshabiller rapidement afin de faire oublier les dialogues insipides qui rythment les scènes d'expositions. L'arrivée des petits-copains ne va pas arranger les choses, ceux-ci n'ayant d'autres objectifs que d'avoir des rapports inter-corporels avec les étudiantes peu farouches. Le spectateur se met alors à espérer l'arrivée des castors zombies afin d'exterminer tout ça dans quelques scènes gores bien senties.
Les attaques et les conséquences des morsures des rongeurs sont clairement la meilleure partie du film avec quelques moments bien pensés en terme de suspense et d'effets sanglants. La transformation des personnes blessées par les bêtes zombifiées apportent un côté malsain bien venu pour équilibrer le côté parodique parfois trop présent. Les effets spéciaux animatroniques jouent avec un décalage old-school sympathique même si l'on peut regretter une finition parfois hasardeuse.
Jouissant d'un buzz sur le net suite à la publication de la première bande annonce, le film atteint difficilement les attentes qu'il avait suscité. Jordan Rubin n’élève jamais son film au delà de la blague potache et ne fait que survoler un concept pourtant hautement prometteur. Un pop corn movie à déguster entre amis avec une pizza et quelques bières.

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