Critique film
Publié le 27/08/2015 à 12h27 par Fred
Zombie Ass
5,5 /10

Megumi veut profiter d'un road trip dans la forêt japonaise. Mais c'était sans compter sur la tourista historique de sa copine top model suite un abus de poisson contaminé par des parasites aliens ! Voilà qui suffit à déclencher une invasion de zombies émergeant des toilettes, en ayant après le popotin de Megumi et ses amis. Pour contrer cette invasion nauséabonde, la jeune fille est forcée d'user de son arme ultime : la maîtrise de la puissance de ses pets destructeurs !

Habitué de la "Sushi Typhoon", Iguchi Noboru s'est fait connaitre pour son sens de l'absurde, du gore et un certain enclin à proposer des scénarios au mauvais goût assumé. Avec "Zombie Ass : Toilet Of The Dead", il parvient, une nouvelle fois, à passer un cap dans l'humour scatologique et le non-sens à la sauce mort-vivant japonais.
Une bande d'amis (pas très malin) se font une balade dans la campagne. La bimbo du groupe cherche un parasite se trouvant a l’intérieur des poissons qui lui mettrait de garder la ligne en l’ingérant.
Ayant réussi à pécher un truite infectée, l'adolescente gobe le ver sans se douter des effets secondaires particulièrement violent qui vont se produire. Peu de temps après son acte inconsidéré, elle se trouve prise de violent maux de ventre et de crise de aérophagie plutôt corsée. Mais ce n'est pas le seul problème auquel va devoir se confronter la troupe d'adolescents. Bientôt des zombies (eux-aussi infectés par le ver) vont surgir d'un peu partout, dont une apparition très originale dans une fosse septique. Apres s’être réfugiés dans une sorte de hangar, les survivants vont de voir lutter pour leur survie avec l'aide de Megumi (parfait dans le rôle de l’étudiante en uniforme spécialiste du karaté).
Iguchi Noboru nous ressort sa recette habituelle : des filles plus ou moins dénudées, du gore et des situations totalement grotesques, malheureusement toutes ces idées ne parviennent pas à maintenir le rythme de son film dans la durée.
Comme souvent, les idées plus absurdes qui surprennent le spectateur finissent par s’épuiser au bout d'une vingtaine de minutes et le reste du film devient du remplissage plus ou mois sympathique suivant si l'on est disposé à apprécier l'humour pipi-caca servi à haute dose. La dernière partie du film versant dans l'absolu n'importe quoi et se détachant du côté diarrhée, pets et autres émanations corporelles permet aussi d’apprécier le travail sur les effets spéciaux de Yoshihiro Nishimura.
Le caractère potache et sympathique injecté dans l'esprit du film permet d’apprécier le film dans sa globalité. Clairement, Iguchi Noboru ne se prend pas aux sérieux et se complet dans la provocation facile à base d'humour fécale et de bimbo peu farouche. Les zombies, les combats de l’écolière et les montres ne sont que la cerise sur le couvercle des toilettes.

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