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Publié le 12/05/2025 à 15:17 par Grégory
Almería 68 : Des Stars, du Sable et des Larmes actuellement disponible

Il y a des lieux qui, à eux seuls, concentrent toute une mythologie. Almería est de ceux-là. Philippe Lombard, fin connaisseur du cinéma et des petites histoires qui font les grandes, signe avec "Almería 68 : Des Stars, du Sable et des Larmes" un ouvrage aussi envoûtant que son sujet, entre récit historique, carnet de tournage et galerie de souvenirs hollywoodiens.
Nous sommes en 1968. Tandis que le monde gronde, que mai fait trembler Paris et que les hippies rêvent de paix, Almería, en Andalousie, devient le décor aride et sublime d’un rêve de cinéma. Westerns spaghetti, superproductions historiques, péplums flamboyants ou polars méditerranéens, tout converge vers cette terre espagnole baignée de soleil, aussi photogénique qu’économique.
Philippe Lombard nous fait remonter le temps pour revivre cette année-charnière où le désert d’Almería accueillait les plus grandes stars de l’époque : Clint Eastwood, Brigitte Bardot, Sean Connery, Yul Brynner ou encore Henry Fonda. Au-delà du simple inventaire cinéphile, l’auteur réussit à recréer l’effervescence de cette période où l’Europe devenait le terrain de jeu d’un Hollywood en mutation.
L’écriture de Lombard est vive, évocatrice, presque cinématographique. Il ne s’agit pas ici d’une simple monographie : "Almería 68" se lit comme une série de plans-séquences où anecdotes savoureuses, coulisses de tournage et rencontres improbables se succèdent sans jamais lasser. La construction est habile : chaque chapitre ressemble à une scène, avec son décor, ses acteurs, sa tension, son humour. C’est une invitation à la fois érudite et accessible.
L’auteur mêle rigueur documentaire et ton enlevé, n’hésitant pas à glisser des clins d’œil complices aux amateurs de répliques cultes ou de trivia de tournage. Il redonne également la parole aux oubliés : figurants locaux, techniciens, cascadeurs, tous ces artisans de l’ombre qui ont fait de ce désert une usine à rêves.
L’objet-livre en lui-même mérite aussi d’être salué. Illustré avec goût, richement documenté, il regorge de photographies d’archives, d’affiches vintage et de documents rares. Le design éditorial, à la fois sobre et élégant, souligne l’aspect patrimonial de l’ouvrage sans sombrer dans la nostalgie stérile. Mention spéciale aux repères temporels : ils permettent de se repérer dans ce kaléidoscope d’histoires tout en ancrant le propos dans un contexte géopolitique et artistique plus large.
Ce qui rend "Almería 68" si attachant, c’est qu’il ne s’agit pas seulement d’un livre sur le cinéma, mais d’un hommage sincère à un lieu et à une époque où tout semblait encore possible. Lombard ne cache ni les conflits ni les désillusions (tensions politiques, conflits syndicaux, déclin progressif du modèle), mais il les intègre dans une fresque humaine plus large. Le désert d’Almería n’est pas ici un simple décor, mais un personnage à part entière. Un lieu chargé d’histoire, de rêves éphémères, de soleil écrasant… et d’une poussière qui colle à la mémoire.
En résumé, "Almería 68 : Des Stars, du Sable et des Larmes" est un bijou pour cinéphiles, un plaisir pour les amoureux de belles histoires et un ouvrage précieux pour ceux qui croient encore au pouvoir évocateur du cinéma. Philippe Lombard signe là une œuvre lumineuse, documentée et profondément habitée. Une lecture qui sent la pellicule chaude et la poussière d’or.
Pour vous le procurer, c'est par ici : Commander sur Amazon.
Nous sommes en 1968. Tandis que le monde gronde, que mai fait trembler Paris et que les hippies rêvent de paix, Almería, en Andalousie, devient le décor aride et sublime d’un rêve de cinéma. Westerns spaghetti, superproductions historiques, péplums flamboyants ou polars méditerranéens, tout converge vers cette terre espagnole baignée de soleil, aussi photogénique qu’économique.
Philippe Lombard nous fait remonter le temps pour revivre cette année-charnière où le désert d’Almería accueillait les plus grandes stars de l’époque : Clint Eastwood, Brigitte Bardot, Sean Connery, Yul Brynner ou encore Henry Fonda. Au-delà du simple inventaire cinéphile, l’auteur réussit à recréer l’effervescence de cette période où l’Europe devenait le terrain de jeu d’un Hollywood en mutation.
L’écriture de Lombard est vive, évocatrice, presque cinématographique. Il ne s’agit pas ici d’une simple monographie : "Almería 68" se lit comme une série de plans-séquences où anecdotes savoureuses, coulisses de tournage et rencontres improbables se succèdent sans jamais lasser. La construction est habile : chaque chapitre ressemble à une scène, avec son décor, ses acteurs, sa tension, son humour. C’est une invitation à la fois érudite et accessible.
L’auteur mêle rigueur documentaire et ton enlevé, n’hésitant pas à glisser des clins d’œil complices aux amateurs de répliques cultes ou de trivia de tournage. Il redonne également la parole aux oubliés : figurants locaux, techniciens, cascadeurs, tous ces artisans de l’ombre qui ont fait de ce désert une usine à rêves.
L’objet-livre en lui-même mérite aussi d’être salué. Illustré avec goût, richement documenté, il regorge de photographies d’archives, d’affiches vintage et de documents rares. Le design éditorial, à la fois sobre et élégant, souligne l’aspect patrimonial de l’ouvrage sans sombrer dans la nostalgie stérile. Mention spéciale aux repères temporels : ils permettent de se repérer dans ce kaléidoscope d’histoires tout en ancrant le propos dans un contexte géopolitique et artistique plus large.
Ce qui rend "Almería 68" si attachant, c’est qu’il ne s’agit pas seulement d’un livre sur le cinéma, mais d’un hommage sincère à un lieu et à une époque où tout semblait encore possible. Lombard ne cache ni les conflits ni les désillusions (tensions politiques, conflits syndicaux, déclin progressif du modèle), mais il les intègre dans une fresque humaine plus large. Le désert d’Almería n’est pas ici un simple décor, mais un personnage à part entière. Un lieu chargé d’histoire, de rêves éphémères, de soleil écrasant… et d’une poussière qui colle à la mémoire.
En résumé, "Almería 68 : Des Stars, du Sable et des Larmes" est un bijou pour cinéphiles, un plaisir pour les amoureux de belles histoires et un ouvrage précieux pour ceux qui croient encore au pouvoir évocateur du cinéma. Philippe Lombard signe là une œuvre lumineuse, documentée et profondément habitée. Une lecture qui sent la pellicule chaude et la poussière d’or.
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