Critique film
Publié le 12/10/2018 à 13h50 par Floriane
Kincsem
7 /10

1848. Entraîneur de pur-sang, l’aristocrate Blaskovich est tué par son ancien ami, l’officier Von Oettingen, venu l’arrêter pour trahison. Devenu orphelin, son fils Ernö est chassé du château confisqué par le traitre pour sa fille Klara. Des années plus tard, Ernö mène une vie aventureuse entre les champs de courses et les conquêtes féminines. Mais le sentiment de vengeance ne l’a pas quitté. Sa revanche va prendre les traits d’un cheval réputé indomptable : Kincsem.

Après une brève introduction nous plaçant l'intrigue dans son contexte historique (la révolution hongroise de 1848), le film de Gabor Herendi fait un bon dans le temps pour mieux s'intéresser à la génération affectée par ces évènements, mais aussi au cheval de course qui donne son nom au film : Kincsem.

Inspiré de l'histoire vraie de cette jument célèbre qui gagna 54 courses sur 54 départs, le film nous conte de manière romancée le parcours de cette championne pour mieux se concentrer sur le personnage de son propriétaire : Ernõ Blaskovich (Ervin Nagy). C'est à travers ce fils d'aristocrate à la vie versatile que le réalisateur nous embarque dans sa vision décomplexée de la société hongroise de cette époque. Afin que son récit ne tombe pas dans le cliché du film historique à costumes poussiéreux, Herendi a fait le choix d'une esthétique anachronique. C'est pourquoi, certains costumes penchent plus vers le style steampunk ou que la musique mix de l'électro à du classique. Mention spéciale à une scène de bal (passage obligé de ce genre de film) où se mélange danse moderne, marivaudage et comique de situation. Croustillant !

Bien que le film se concentre sur Ernõ Blaskovich et son histoire d'amour avec la charismatique Klara von Oettingen (Andrea Petrik), le récit n'oublie pas son héroïne : Kincsem. Que ce soit dans les scènes de courses épiques ou des scènes plus intimes (nous vous mettons au défi de ne pas craquer devant les scènes entre la jument et un chat !), le cheval reste le c½ur du film. C'est grâce à elle que le personnage d'Ernõ évolue et laisse son passé derrière lui pour mieux avancer.

Avec son mélange de film historique à la fois léger, épique, décomplexé et une touche de romantisme, "Kincsem" est un excellent divertissement à l'univers original.

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