Test jeu vidéo
Publié le 14/12/2023 à 11h36 par Pikminouchon
Arizona Sunshine 2
7,5 /10
AVENTURE - TIR
Voici enfin la suite d'un jeu VR sorti il y a belle lurette mais que ses fans n'ont pas oublié... "Arizona Sunshine" est un FPS sanglant où un redneck doit lutter pour sa survie et affronter des hordes de zombies affamés. Amateurs de série Z et de carpaccio, vous allez être servis !
Sans surprise, Vertigo Games reste aux commandes de son bébé et "Arizona Sunshine 2" profite de toute l'expérience accumulée depuis quelques années. Il faut dire que ce studio hollandais a bien grossi au fil des ans et qu'il livre, régulièrement, d'excellentes expériences en réalité virtuelle, la dernière en date étant le très bon "The 7Th Guest" (dans un tout autre registre, il est vrai). "Arizona Sunshine 2" profite ainsi d'une mise en scène très cinématographique, qui vous plonge, d'emblée, dans cet univers post apocalyptique. Le héros que vous incarnez n'a vu aucun de ses semblables depuis des lustres et est à deux doigts de basculer dans la folie. Il a baptisé amoureusement "Fred" tous les infectés qu'il croise et n'hésite jamais à les invectiver. Le joueur partage donc, tout au long de l'aventure, ses états d'âme pour le meilleur et, bien souvent, pour le pire ! Heureusement, les développeurs ont eu la bonne idée d'intégrer un bon vieux toutou à cette nouvelle histoire : peu après le prologue, notre héros va délivrer un chien, prisonnier d'un hélicoptère en feu... Un signal de détresse mentionne la présence du « patient zéro », non loin du crash de l'appareil : accompagné de « Buddy », vous allez donc devoir vous frayer un chemin au milieu des barricades et autres mobil homes désertés pour tenter de rejoindre ce fameux primo-infecté...
Vous l'aurez deviné, cette quête n'est qu'un prétexte pour enchaîner les mésaventures et les moments de tension ! "Arizona Sunshine 2" ne manque pas de faire monter régulièrement la pression et joue de quelques jump-scares. Vous allez récupérer de nombreuses armes et munitions un peu partout (en même temps, au pays des ventes libres d'armes, ce n'est pas étonnant!) ; néanmoins, VR oblige, il faut les recharger manuellement et ce n'est pas toujours évident en pleine embuscade zombiesque ! Si vous ajoutez le fait que ces armes n'indiquent jamais le contenu de leurs chargeurs respectifs, vous conviendrez qu'il est très prudent d'être toujours parfaitement équipé et rechargé. Pistolet, magnum, mitraillette, mais aussi hache, pied de biche... ou poêle à frire : il y a de quoi faire et Buddy peut même transporter 2 pétoires supplémentaires au cas où vous ne voudriez pas vous séparer de votre arme fétiche ! Il est également possible de stocker des grenades et autres cocktails molotov, que vous pourrez crafter dans d'étranges valises : il faudra auparavant dénicher et accumuler du loot (colle, écrous, etc...) planqués dans les placards, les tiroirs et autres conteneurs. Sur ce point, on a affaire un peu toujours aux mêmes interactions d'objets, rien de bien surprenant... Dernier détail : les ennemis laissent parfois tomber des masques ou autres couvre-chefs que l'on peut équiper sur Buddy. On adore le sombrero !
Les fans du premier épisode le savent : Arizona Sunshine est un jeu au vocabulaire grossier et à l'hémoglobine abondante... C'est un festival de gore, servi par l'utilisation excessive des armes. On tire, on explose, on tranche, on décapite : le moteur 3D autorise pas mal de mutilations sur ces pauvres zombis, qui reviennent sans relâche ! Rien ne vous empêche de couper leurs jambes avant de réussir un headshot ou d'utiliser un membre qui traîne (ce n'est pas sale!). Le rag doll permet également aux infectés de s'écrouler au sol dans des positions absurdes et d'épouser le décor environnant... au prix de nombreux bugs de collision. D'ailleurs, si les textures de la chair putréfiée sont assez grossières sur Quest, on notera que le jeu est capable d'afficher des foules (de clones zombies !) assez impressionnantes. Et on en redemande !
Les textures, justement, font parties des limites techniques du jeu : floues, pas très précises, elles rendent les cadavres visuellement peu esthétiques. Les décors, eux, sont sympas mais, là encore, ils se répètent beaucoup tout au long des 6 à 8 heures de jeu nécessaires pour parcourir l'aventure. Il faut dire que le découpage sur la première moitié du jeu est très simple : de longs couloirs reliés entre eux par des sas de décontamination qui font également office de phases de chargement (loading). Il existe des endroits plus ouverts mais ils sont souvent baignés d'un brouillard orange, certes justifié par le scénario mais préjudiciable à l'aspect graphique global. De même, certains moments vous obligent à fuir des hordes d'ennemis alors qu'on aurait voulu flâner un peu (les égouts du début, par exemple). En fait, la structure du jeu est relativement simple et linéaire, celui-ci étant scénarisé avec, comme première mission, la recherche du fameux patient zéro : une bonne excuse pour aller de l'aéroport, à la station service, puis au motel, puis... etc. Le tout entrecoupé de ces fameux sas de décontamination ! En fait, il faut attendre la seconde partie du jeu pour avoir bien plus de variété : une fois à la gare ferroviaire, le jeu s'emballe et propose du shoot de zombis de masse, de la grimpette acrobatique, un level design plus tortueux et varié : bref, plus on progresse vers le dénouement et plus "Arizona Sunshine 2" se bonifie.
Dans sa globalité, on ne s'ennuie jamais et "Arizona Sunshine 2" offre un rythme soutenu variant les situations. Bien évidemment, l'habitué reniflera les ennuis à l'avance (surtout quand une valise pour crafter des explosifs fait surface...) mais c'est toujours un plaisir de balancer une grenade dans le tas, pendant que votre chien s'occupe des molets d'un gros bouffi, le tout arrosé de remarques salaces ou bien débiles ! Vous l'aurez compris, Buddy aide également à améliorer le gameplay : le chien peut sauter à la gorge des zombis, ouvrir un passage en dégageant un cadavre qui l'obstrue, chercher une clé égarée, et on en passe. Son comportement en jeu est suffisamment réaliste pour qu'on morde à l'hameçon et qu'on s'y attache... exactement comme notre cul-terreux finalement ! Quand les munitions se font plus rares et que la foule est clairsemée, il est sage d'envoyer votre chien faire un ménage méthodique à votre place : c'est autant de balles d'économisées !
Entièrement doublé en anglais (avec sous-titrage en français), on s'amuse des nombreuses blagues du redneck qui ne perd jamais une occasion de vanner les pauvres "Fred" qui croiseront sa route désespérée. Assurément, un des points forts du titre de Vertigo Games. Mais comme toujours, on espère une mise à jour pour un doublage intégral en français : pas évident de lire les sous-titres en pleine fusillade... Côté musiques, elles se font très rares et n'existent en fait que dans les moments de tension, histoire d'en rajouter une couche. L'aspect sonore, entre le monologue du héros, les râles des infectés et le bruit des pétards, n'est clairement pas le point fort de ce jeu.
Profitant de toute son expérience en matière de VR, Vertigo Games livre donc une copie solide, à défaut d'être originale. "Arizona Sunshine 2" est un FPS défoulant et souvent jubilatoire, baignant dans le gore et saupoudré d'un humour gras qui tâche (mention spéciale aux portiques de l'aéroport!). On regrettera toutefois son côté très linéaire, le jeu n'offrant jamais de chemins alternatifs ou de réelles récompenses au delà d'un loot déjà bien conséquent (on ne manque que très rarement de munitions, sauf dans la seconde partie de l'histoire où notre héros perd tout son équipement...). Pas bien long en solo, il sera intéressant d'y retourner en ligne en coop ou de se frotter au mode horde proposé en parallèle. Surtout, on attendra une mise à jour dédiée au Quest 3, promise par les développeurs assez rapidement : il y a urgence tant le jeu mériterait de nombreux coups de polish, au niveau des textures et des effets d'ombres ou de lumières. Au moment où ces lignes sont écrites, "Arizona Sunshine 2" n'est pas encore la démonstration technologique qu'il deviendra peut-être d'ici quelques semaines... On espère que les promesses seront tenues mais elles n'effaceront malheureusement pas la conception trop linéaire de cette aventure pétaradante.
Sans surprise, Vertigo Games reste aux commandes de son bébé et "Arizona Sunshine 2" profite de toute l'expérience accumulée depuis quelques années. Il faut dire que ce studio hollandais a bien grossi au fil des ans et qu'il livre, régulièrement, d'excellentes expériences en réalité virtuelle, la dernière en date étant le très bon "The 7Th Guest" (dans un tout autre registre, il est vrai). "Arizona Sunshine 2" profite ainsi d'une mise en scène très cinématographique, qui vous plonge, d'emblée, dans cet univers post apocalyptique. Le héros que vous incarnez n'a vu aucun de ses semblables depuis des lustres et est à deux doigts de basculer dans la folie. Il a baptisé amoureusement "Fred" tous les infectés qu'il croise et n'hésite jamais à les invectiver. Le joueur partage donc, tout au long de l'aventure, ses états d'âme pour le meilleur et, bien souvent, pour le pire ! Heureusement, les développeurs ont eu la bonne idée d'intégrer un bon vieux toutou à cette nouvelle histoire : peu après le prologue, notre héros va délivrer un chien, prisonnier d'un hélicoptère en feu... Un signal de détresse mentionne la présence du « patient zéro », non loin du crash de l'appareil : accompagné de « Buddy », vous allez donc devoir vous frayer un chemin au milieu des barricades et autres mobil homes désertés pour tenter de rejoindre ce fameux primo-infecté...
Vous l'aurez deviné, cette quête n'est qu'un prétexte pour enchaîner les mésaventures et les moments de tension ! "Arizona Sunshine 2" ne manque pas de faire monter régulièrement la pression et joue de quelques jump-scares. Vous allez récupérer de nombreuses armes et munitions un peu partout (en même temps, au pays des ventes libres d'armes, ce n'est pas étonnant!) ; néanmoins, VR oblige, il faut les recharger manuellement et ce n'est pas toujours évident en pleine embuscade zombiesque ! Si vous ajoutez le fait que ces armes n'indiquent jamais le contenu de leurs chargeurs respectifs, vous conviendrez qu'il est très prudent d'être toujours parfaitement équipé et rechargé. Pistolet, magnum, mitraillette, mais aussi hache, pied de biche... ou poêle à frire : il y a de quoi faire et Buddy peut même transporter 2 pétoires supplémentaires au cas où vous ne voudriez pas vous séparer de votre arme fétiche ! Il est également possible de stocker des grenades et autres cocktails molotov, que vous pourrez crafter dans d'étranges valises : il faudra auparavant dénicher et accumuler du loot (colle, écrous, etc...) planqués dans les placards, les tiroirs et autres conteneurs. Sur ce point, on a affaire un peu toujours aux mêmes interactions d'objets, rien de bien surprenant... Dernier détail : les ennemis laissent parfois tomber des masques ou autres couvre-chefs que l'on peut équiper sur Buddy. On adore le sombrero !
Les fans du premier épisode le savent : Arizona Sunshine est un jeu au vocabulaire grossier et à l'hémoglobine abondante... C'est un festival de gore, servi par l'utilisation excessive des armes. On tire, on explose, on tranche, on décapite : le moteur 3D autorise pas mal de mutilations sur ces pauvres zombis, qui reviennent sans relâche ! Rien ne vous empêche de couper leurs jambes avant de réussir un headshot ou d'utiliser un membre qui traîne (ce n'est pas sale!). Le rag doll permet également aux infectés de s'écrouler au sol dans des positions absurdes et d'épouser le décor environnant... au prix de nombreux bugs de collision. D'ailleurs, si les textures de la chair putréfiée sont assez grossières sur Quest, on notera que le jeu est capable d'afficher des foules (de clones zombies !) assez impressionnantes. Et on en redemande !
Les textures, justement, font parties des limites techniques du jeu : floues, pas très précises, elles rendent les cadavres visuellement peu esthétiques. Les décors, eux, sont sympas mais, là encore, ils se répètent beaucoup tout au long des 6 à 8 heures de jeu nécessaires pour parcourir l'aventure. Il faut dire que le découpage sur la première moitié du jeu est très simple : de longs couloirs reliés entre eux par des sas de décontamination qui font également office de phases de chargement (loading). Il existe des endroits plus ouverts mais ils sont souvent baignés d'un brouillard orange, certes justifié par le scénario mais préjudiciable à l'aspect graphique global. De même, certains moments vous obligent à fuir des hordes d'ennemis alors qu'on aurait voulu flâner un peu (les égouts du début, par exemple). En fait, la structure du jeu est relativement simple et linéaire, celui-ci étant scénarisé avec, comme première mission, la recherche du fameux patient zéro : une bonne excuse pour aller de l'aéroport, à la station service, puis au motel, puis... etc. Le tout entrecoupé de ces fameux sas de décontamination ! En fait, il faut attendre la seconde partie du jeu pour avoir bien plus de variété : une fois à la gare ferroviaire, le jeu s'emballe et propose du shoot de zombis de masse, de la grimpette acrobatique, un level design plus tortueux et varié : bref, plus on progresse vers le dénouement et plus "Arizona Sunshine 2" se bonifie.
Dans sa globalité, on ne s'ennuie jamais et "Arizona Sunshine 2" offre un rythme soutenu variant les situations. Bien évidemment, l'habitué reniflera les ennuis à l'avance (surtout quand une valise pour crafter des explosifs fait surface...) mais c'est toujours un plaisir de balancer une grenade dans le tas, pendant que votre chien s'occupe des molets d'un gros bouffi, le tout arrosé de remarques salaces ou bien débiles ! Vous l'aurez compris, Buddy aide également à améliorer le gameplay : le chien peut sauter à la gorge des zombis, ouvrir un passage en dégageant un cadavre qui l'obstrue, chercher une clé égarée, et on en passe. Son comportement en jeu est suffisamment réaliste pour qu'on morde à l'hameçon et qu'on s'y attache... exactement comme notre cul-terreux finalement ! Quand les munitions se font plus rares et que la foule est clairsemée, il est sage d'envoyer votre chien faire un ménage méthodique à votre place : c'est autant de balles d'économisées !
Entièrement doublé en anglais (avec sous-titrage en français), on s'amuse des nombreuses blagues du redneck qui ne perd jamais une occasion de vanner les pauvres "Fred" qui croiseront sa route désespérée. Assurément, un des points forts du titre de Vertigo Games. Mais comme toujours, on espère une mise à jour pour un doublage intégral en français : pas évident de lire les sous-titres en pleine fusillade... Côté musiques, elles se font très rares et n'existent en fait que dans les moments de tension, histoire d'en rajouter une couche. L'aspect sonore, entre le monologue du héros, les râles des infectés et le bruit des pétards, n'est clairement pas le point fort de ce jeu.
Profitant de toute son expérience en matière de VR, Vertigo Games livre donc une copie solide, à défaut d'être originale. "Arizona Sunshine 2" est un FPS défoulant et souvent jubilatoire, baignant dans le gore et saupoudré d'un humour gras qui tâche (mention spéciale aux portiques de l'aéroport!). On regrettera toutefois son côté très linéaire, le jeu n'offrant jamais de chemins alternatifs ou de réelles récompenses au delà d'un loot déjà bien conséquent (on ne manque que très rarement de munitions, sauf dans la seconde partie de l'histoire où notre héros perd tout son équipement...). Pas bien long en solo, il sera intéressant d'y retourner en ligne en coop ou de se frotter au mode horde proposé en parallèle. Surtout, on attendra une mise à jour dédiée au Quest 3, promise par les développeurs assez rapidement : il y a urgence tant le jeu mériterait de nombreux coups de polish, au niveau des textures et des effets d'ombres ou de lumières. Au moment où ces lignes sont écrites, "Arizona Sunshine 2" n'est pas encore la démonstration technologique qu'il deviendra peut-être d'ici quelques semaines... On espère que les promesses seront tenues mais elles n'effaceront malheureusement pas la conception trop linéaire de cette aventure pétaradante.
+
LES POINTS FORTS
LES POINTS FAIBLES
-
+ BOURRIN, BIEN RYTHMÉ ET EFFICACE !
+ DE NOMBREUSES ARMES À EXPÉRIMENTER
+ LES BONS COUPS DE FLIPPE !
+ LE CHIEN BUDDY : UNE TRÈS BONNE IDÉE
+ UNE SECONDE MOITIÉ RÉUSSIE
+ DE NOMBREUSES ARMES À EXPÉRIMENTER
+ LES BONS COUPS DE FLIPPE !
+ LE CHIEN BUDDY : UNE TRÈS BONNE IDÉE
+ UNE SECONDE MOITIÉ RÉUSSIE
- TECHNIQUEMENT PAS TOP
- TEXTURES DES ZOMBIES À REVOIR
- TROP LINÉAIRE ET SIMPLISTE AU FINAL (SURTOUT AU DÉBUT)
- LE SCÉNARIO : COUSU DE FIL BLANC ET TRÈS PRÉVISIBLE
- UNE UPDATE QUI SE FAIT ATTENDRE !
- TEXTURES DES ZOMBIES À REVOIR
- TROP LINÉAIRE ET SIMPLISTE AU FINAL (SURTOUT AU DÉBUT)
- LE SCÉNARIO : COUSU DE FIL BLANC ET TRÈS PRÉVISIBLE
- UNE UPDATE QUI SE FAIT ATTENDRE !
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