Test jeu vidéo
Publié le 11/05/2022 à 15h41 par Pikminouchon
Crystar
6,5 /10
ACTION RPG
Le nouveau J-Rpg de Furyu poursuit l'exploration du genre après "The Calligula Effect 2" et "Monark". Décidemment très présent sur Switch, l'éditeur japonais, appuyé par NIS America, nous propose donc une nouvelle aventure qui a sans doute déjà attiré la curiosité des fans : il faut dire que "Crystar" cache une ambition visuelle assez marquée et capte l'attention du joueur assez vite. Encore faut-il que le gameplay suive...
Au commencement, le joueur est largué : vous incarnez une sorte de papillon de lumière, perdu dans un univers éthéré, une sorte de vortex spatio-temporel. Rapidement, le papillon perplexe et amnésique laissera sa place à une jeune femme, Rei. Cette dernière, que vous incarnez, va soudainement se souvenir de sa sœur, Mirai ("futur" en japonais) : elle aussi est coincée dans ce qui se révèlera être le Purgatoire... Un drame survient alors quand les deux sœurs rencontrent une fée maléfique, Anamnesis : Mirai disparaît inexplicablement au profit des deux modératrices du Purgatoire, Mephis et Pheles.
Dès lors, Rei n'aura d'autre choix que d'accepter leur marché pour retrouver Mirai : collecter les sentiments des âmes égarées dans le Purgatoire et utiliser le pouvoir des idéaux cristallisés pour sauver la cadette disparue.
Si le scénario est étrange, il faut pourtant reconnaître que la présentation fait mouche : le jeu de Furyu est assez joli et le chara-design est suffisamment frais pour intriguer. Le scénario avance par le biais d'images fixes et surtout, l'entremise de nombreux dialogues qui restent, hélas, en anglais. Si toutes ces filles sont bavardes, c'est précisément pour installer l'intrigue qui ne tardera pas à introduire de nouveaux personnages, dont certains deviendront jouables et étofferont votre équipe. Néanmoins, on ne peut pas dire que le jeu sorte des sentiers battus côté gameplay : un système d 'expérience suit votre progression et les combats s'enchaînent. Ces derniers se déroulent dans les donjons que vous allez explorer, d'un étage à l'autre : Rei a à sa disposition un coup fort, un coup faible, une garde et un système de coups spéciaux consommant des SP. Malheureusement, le tout est très rigide et ne présente aucune finesse : il suffit de spammer les boutons d'attaque pour éliminer la plupart des mobs d'ennemis (qui se ressemblent tous) ! Parfois, un boss fera son apparition mais ses patterns de combat n'offrent aucune subtilité, il suffit là encore de bourriner et on s'en sortira souvent sans problème. En somme, le jeu est trop facile dans sa première moitié et se révèle artificiellement long dans sa deuxième : par un truchement scénaristique honteusement commun à quelques J-Rpg, il faudra se retaper une grosse partie de ce qui a été précédemment réalisé et parcourir, encore, les mêmes couloirs, les mêmes zones...
Pour souffler un peu, la chambre de Rei fait office de hub central : c'est là que vous gérerez votre stocks de cristaux, que vous pourrez les fusionner pour obtenir ainsi un nouvel équipement. Il faudra, pour ce faire, littéralement "pleurer les tourments" des boss et des autres créatures rencontrées : les sentiments jouent un rôle central dans ce jeu, il faut dire que le titre mettait clairement la puce à l'oreille. C'est également là que vous ferez avancer le scénario, grâce au téléphone de Rei : si vous n'avancez plus dans l'histoire, il est souvent judicieux de passer un petit coup de fil pour débloquer l'aventure.
Enfin, c'est dans sa chambre que Rei peut interagir avec son toutou, Thelema, dont elle peut même revêtir le costume si kawaï. En somme, la chambre de Reï a clairement fait l'objet de beaucoup de soins, à l'image des tourments ou des sentiments qui assaillent visuellement notre héroïne en cours d'histoire et envahissent son esprit...
Techniquement, le jeu est propre avec de jolies modélisations de personnages : il faut dire que le chara-design est assez réussi dans l'ensemble, sans tomber dans le fan-service. Les décors rendent les donjons sympathiques à visiter et il y a quelques jolis effets de lumière et de réverbération à se mettre sous la dent. Hélas, le clipping est très présent, les animations sommaires et le bestiaire tourne vite en rond. Quand aux musiques, on soulignera de belles compositions musicales, mélancoliques à l'image du jeu, voire tourmentées, conformément à cette quête d'identité sans espoir... Les bruitages, à l'inverse, sont horripilants, surtout pendant les combats : Rei dit toujours les mêmes phrases, en fonction du combo, ce qui s'avère très pénible à la longue.
Au final, il est clair que l'équipe de développement a tout misé sur l'ambiance et ce concept de cristallisation des sentiments. C'est original et dépaysant, mais le jeu tourne en boucle dans l'approche réservée aux combats, trop répétitifs et finalement trop faciles. En quelque sorte, cela s'avère être un trait commun à la plupart des productions de ce développeur japonais : des titres visuellement accrocheurs (sans tout défoncer non plus, hein !) mais qui ont du mal à proposer quelque chose de vraiment nouveau ou un gameplay endurant sur la longueur. Justement, la durée de vie de "Crystar", assez moyenne pour un J-Rpg (20 heures, sans forcer...), permet de s'y adonner tranquillement entre deux "gros" jeux et de profiter d'un titre certes perfectible mais qui sort parfois des sentiers battus. A conseiller aux seuls fans curieux du genre.
Au commencement, le joueur est largué : vous incarnez une sorte de papillon de lumière, perdu dans un univers éthéré, une sorte de vortex spatio-temporel. Rapidement, le papillon perplexe et amnésique laissera sa place à une jeune femme, Rei. Cette dernière, que vous incarnez, va soudainement se souvenir de sa sœur, Mirai ("futur" en japonais) : elle aussi est coincée dans ce qui se révèlera être le Purgatoire... Un drame survient alors quand les deux sœurs rencontrent une fée maléfique, Anamnesis : Mirai disparaît inexplicablement au profit des deux modératrices du Purgatoire, Mephis et Pheles.
Dès lors, Rei n'aura d'autre choix que d'accepter leur marché pour retrouver Mirai : collecter les sentiments des âmes égarées dans le Purgatoire et utiliser le pouvoir des idéaux cristallisés pour sauver la cadette disparue.
Si le scénario est étrange, il faut pourtant reconnaître que la présentation fait mouche : le jeu de Furyu est assez joli et le chara-design est suffisamment frais pour intriguer. Le scénario avance par le biais d'images fixes et surtout, l'entremise de nombreux dialogues qui restent, hélas, en anglais. Si toutes ces filles sont bavardes, c'est précisément pour installer l'intrigue qui ne tardera pas à introduire de nouveaux personnages, dont certains deviendront jouables et étofferont votre équipe. Néanmoins, on ne peut pas dire que le jeu sorte des sentiers battus côté gameplay : un système d 'expérience suit votre progression et les combats s'enchaînent. Ces derniers se déroulent dans les donjons que vous allez explorer, d'un étage à l'autre : Rei a à sa disposition un coup fort, un coup faible, une garde et un système de coups spéciaux consommant des SP. Malheureusement, le tout est très rigide et ne présente aucune finesse : il suffit de spammer les boutons d'attaque pour éliminer la plupart des mobs d'ennemis (qui se ressemblent tous) ! Parfois, un boss fera son apparition mais ses patterns de combat n'offrent aucune subtilité, il suffit là encore de bourriner et on s'en sortira souvent sans problème. En somme, le jeu est trop facile dans sa première moitié et se révèle artificiellement long dans sa deuxième : par un truchement scénaristique honteusement commun à quelques J-Rpg, il faudra se retaper une grosse partie de ce qui a été précédemment réalisé et parcourir, encore, les mêmes couloirs, les mêmes zones...
Pour souffler un peu, la chambre de Rei fait office de hub central : c'est là que vous gérerez votre stocks de cristaux, que vous pourrez les fusionner pour obtenir ainsi un nouvel équipement. Il faudra, pour ce faire, littéralement "pleurer les tourments" des boss et des autres créatures rencontrées : les sentiments jouent un rôle central dans ce jeu, il faut dire que le titre mettait clairement la puce à l'oreille. C'est également là que vous ferez avancer le scénario, grâce au téléphone de Rei : si vous n'avancez plus dans l'histoire, il est souvent judicieux de passer un petit coup de fil pour débloquer l'aventure.
Enfin, c'est dans sa chambre que Rei peut interagir avec son toutou, Thelema, dont elle peut même revêtir le costume si kawaï. En somme, la chambre de Reï a clairement fait l'objet de beaucoup de soins, à l'image des tourments ou des sentiments qui assaillent visuellement notre héroïne en cours d'histoire et envahissent son esprit...
Techniquement, le jeu est propre avec de jolies modélisations de personnages : il faut dire que le chara-design est assez réussi dans l'ensemble, sans tomber dans le fan-service. Les décors rendent les donjons sympathiques à visiter et il y a quelques jolis effets de lumière et de réverbération à se mettre sous la dent. Hélas, le clipping est très présent, les animations sommaires et le bestiaire tourne vite en rond. Quand aux musiques, on soulignera de belles compositions musicales, mélancoliques à l'image du jeu, voire tourmentées, conformément à cette quête d'identité sans espoir... Les bruitages, à l'inverse, sont horripilants, surtout pendant les combats : Rei dit toujours les mêmes phrases, en fonction du combo, ce qui s'avère très pénible à la longue.
Au final, il est clair que l'équipe de développement a tout misé sur l'ambiance et ce concept de cristallisation des sentiments. C'est original et dépaysant, mais le jeu tourne en boucle dans l'approche réservée aux combats, trop répétitifs et finalement trop faciles. En quelque sorte, cela s'avère être un trait commun à la plupart des productions de ce développeur japonais : des titres visuellement accrocheurs (sans tout défoncer non plus, hein !) mais qui ont du mal à proposer quelque chose de vraiment nouveau ou un gameplay endurant sur la longueur. Justement, la durée de vie de "Crystar", assez moyenne pour un J-Rpg (20 heures, sans forcer...), permet de s'y adonner tranquillement entre deux "gros" jeux et de profiter d'un titre certes perfectible mais qui sort parfois des sentiers battus. A conseiller aux seuls fans curieux du genre.
+
LES POINTS FORTS
LES POINTS FAIBLES
-
+ UN DONJON-CRAWLER ORIGINAL
+ QUELQUES BELLES IDÉES VISUELLES ET THÉMATIQUES
+ LE CHARA-DESIGN DES PRINCIPAUX PROTAGONISTES
+ LES INTERACTIONS DANS LA CHAMBRE DE REI
+ QUELQUES BELLES IDÉES VISUELLES ET THÉMATIQUES
+ LE CHARA-DESIGN DES PRINCIPAUX PROTAGONISTES
+ LES INTERACTIONS DANS LA CHAMBRE DE REI
- LES COMBATS, BOURRINS ET RÉPÉTITIFS
- PAS DE TRADUCTION FRANÇAISE
- UNE DEUXIÈME MOITIÉ QUI TIRE INUTILEMENT EN LONGUEUR
- TRÈS CLASSIQUE SI ON ENLÈVE LE VERNIS
- PAS DE TRADUCTION FRANÇAISE
- UNE DEUXIÈME MOITIÉ QUI TIRE INUTILEMENT EN LONGUEUR
- TRÈS CLASSIQUE SI ON ENLÈVE LE VERNIS
VOUS AIMEREZ AUSSI :
RECOMMANDATIONS :
COMMENTAIRES :
Commentaire :
AJOUTER UN COMMENTAIRE
0 commentaire