Test jeu vidéo
Publié le 18/12/2023 à 10h18 par Pikminouchon
Dragon Quest Monsters : Le Prince des Ombres
7,5 /10
RPG
Cela faisait bien longtemps que nous n'avions pas eu un nouvel épisode de la série des Monsters ! Ce "Prince des Ombres" est en fait le 3ème de la série initiée sur Nintendo DS, en numérotation canonique, si on omet la sous-série des Joker sur 3DS... "Dragon Quest" est une saga tentaculaire, très appréciée des joueurs japonais et notamment le 4ème opus de la série principale (vous suivez ?). Et ça tombe plutôt bien : Dragon Quest Monters "Le Prince des Ombres" fait justement le lien entre ce 4ème épisode tant apprécié et sa suite directe. Une sorte de gentil bouche-trou narratif qui ravira certainement les plus grands fans...
DQM, pour ceux qui ne connaissent pas, fait largement penser à la série Pokémon : il faut donc se battre contre des monstres issus de la série principale et les capturer. Votre équipe comprendra jusqu'à 4 monstres (certains gros monstres occupent 2 slots...) et vous pouvez modifier aisément votre cheptel en fonction de vos nouvelles acquisitions ou de vos nouvelles rencontres. Quand un combat se déclenche, il se déroule au tour par tour dans la grande tradition des Dragon Quest. L'idée sera de faire monter un pourcentage de recrutement associé à un monstre et le faire grimper à 100% pour qu'il se joigne à votre équipe. Endormez les ennemis, débuffez-les, affaiblissez-les : tout est bon pour rallier de nouveaux monstres à votre cause désespérée.
Vous incarnez en effet un prince déchu, fruit de l'union contre-nature d'une humaine et d'un démon... Alors que vous vous décidez enfin à récupérer votre trône, l'usurpateur vous lance un sort et vous condamne à ne plus pouvoir vous battre par vous-même. La solution ? Enrôler un maximum de créatures belliqueuses et constituer l'équipe ultime pour récupérer votre couronne.
Ce prétexte scénaristique fonctionne parfaitement et justifie donc les nombreux affrontements qui suivront...
Toutefois, l'exploration est, en plus des combats, au centre du gameplay: tout d'abord, sachez qu'un système de « saisons » permet d'apporter de la variété dans les décors mais aussi (et surtout) concernant la nature des monstres que vous allez rencontrer. Toujours présent à l'écran, un petit diagramme vous indique quelle saison est en cours : les complétistes comprendront bien vite qu'il faut ratisser méticuleusement chaque région et ses (rapides) variantes saisonnières, les monstres rencontrés pouvant être sensiblement différents. Le jeu n'est pas du tout linéaire : pas mal de contrées sont explorables en même temps, il existe même des donjons (avec les boss qui les accompagnent...), plusieurs villages... Une jolie variété et un bon dépaysement, typique d'un épisode de "Dragon Quest" efficace ! On regrettera quand même de ne pouvoir utiliser certains monstres comme montures, histoire de traverser la carte plus rapidement : ils se cantonnent tous au rang de simple petit soldat. Dommage !
Chaque monstre a donc ses propres compétences et ses propres attributs, ainsi que son arbre généalogique. On prend beaucoup de plaisir à farfouiller dans les menus pour analyser le pedigree de chaque nouvelle recrue, c'est clairement un des gros aspects "tunning" de cette série. Leurs aptitudes peuvent évoluer en affectant les points d'expérience accumulés au fil des combats : même le plus mignon des Vampivol peut devenir, à terme, une redoutable machine à tuer ! Les monstres non-intégrés à votre équipe se retrouvent dans un enclos et tous gagnent en niveaux même s'ils ne font pas partie de votre équipe : en somme, rien ne vous interdit d'essayer de nouveaux monstres à la volée, ils seront d'attaque. De même, comme on ne peut fusionner les monstres qu'à partir du niveau 10, il suffit de progresser un peu pour pouvoir synthétiser tout un tas de petits nouveaux. Sur ce point, le jeu permet de filtrer et de rechercher les évolutions potentielles de chaque créature, par nature mais aussi par attribut ou compétence. Un système à la Persona, extrêmement pratique pour compléter son encyclopédie (on a failli dire "Pokédex" !) et réunir tous les monstres du jeu. Il y aura du boulot : avec 500 monstres au compteur, Dragon Quest Monsters vous occupera de longues heures en ligne droite (ça nous a déjà pris 27 heures pour voir le générique de fin...) mais peut devenir très chronophage si vous souhaitez capturer et recruter la moindre bestiole. A la clef ? Rien de moins que l'équipe ultime, celle à qui rien ne résiste !
Réalisé par Tose (pour le compte de Square Enix), DQ Monsters "Le Prince des Ombres" profite d'un moteur 3D extrêmement vieillissant ! Ne vous attendez pas à des graphismes de folie, l'ensemble est techniquement pauvre avec des modélisations des décors simplistes et des textures bas de gamme. Seuls les monstres, nombreux et détaillés, sortent du lot... Pire, certains environnements tutoient le mauvais goût esthétique (les saisons ne charment pas toujours, loin de là). Pour le dire simplement, ce jeu est visuellement daté et très moche ! Sans compter les nombreux petits désagréments techniques : freeze lors de la capture d'un nouveau venu (le temps d'opérer un petit temps de chargement...), saccades dans les environnements les plus surchargés, popping des petits éléments distants, etc...
Côté sonore, on retrouve les vieux thèmes de "Dragon Quest", entendus mille fois : cette composition nostalgique de Sugiyama reste indispensable pour les fans de la série et participe à l'identité de Dragon Quest, quel que soit le spin-off.
Sachez que le jeu n'est pas du tout doublé (comme toujours pour cette saga...) mais profite d'une très bonne adaptation en français (mention spéciale pour les noms des monstres) : parfait pour plonger en profondeur dans les sous-menus et comprendre la moindre capacité des monstres capturés.
En somme, ce J-Rpg flattera votre petit côté collectionneur sur de longues sessions de jeu ! La boucle de gameplay est toujours intéressante bien que classique (nouvelle zone, village, exploration et donjon...) mais le soft propose tout un tas de petites options de confort, indispensables au joueur moderne : le soin rapide de l'équipe, la téléportation à l'improviste instantanée, le level up qui soigne simultanément, le mode accéléré et on en passe ! Il est même possible de laisser vos petits protégés se débrouiller seuls en leur donnant des ordres précis (offensifs, défensifs, soin...) : c'est tout juste si on ne les regardera pas se battre en mode automatique. Avec tous ces aménagements et ces possibilités, le joueur sera rapidement happé par un jeu, certes vilain graphiquement, mais très addictif, cultivant la surprise permanente et l'envie de tout découvrir ou de tout compléter à 100%. "Dragon Quest Monsters : Le Prince des Ombres" est donc une exclusivité Switch particulièrement efficace et sans doute, la jolie surprise nippone de cette fin 2023.
DQM, pour ceux qui ne connaissent pas, fait largement penser à la série Pokémon : il faut donc se battre contre des monstres issus de la série principale et les capturer. Votre équipe comprendra jusqu'à 4 monstres (certains gros monstres occupent 2 slots...) et vous pouvez modifier aisément votre cheptel en fonction de vos nouvelles acquisitions ou de vos nouvelles rencontres. Quand un combat se déclenche, il se déroule au tour par tour dans la grande tradition des Dragon Quest. L'idée sera de faire monter un pourcentage de recrutement associé à un monstre et le faire grimper à 100% pour qu'il se joigne à votre équipe. Endormez les ennemis, débuffez-les, affaiblissez-les : tout est bon pour rallier de nouveaux monstres à votre cause désespérée.
Vous incarnez en effet un prince déchu, fruit de l'union contre-nature d'une humaine et d'un démon... Alors que vous vous décidez enfin à récupérer votre trône, l'usurpateur vous lance un sort et vous condamne à ne plus pouvoir vous battre par vous-même. La solution ? Enrôler un maximum de créatures belliqueuses et constituer l'équipe ultime pour récupérer votre couronne.
Ce prétexte scénaristique fonctionne parfaitement et justifie donc les nombreux affrontements qui suivront...
Toutefois, l'exploration est, en plus des combats, au centre du gameplay: tout d'abord, sachez qu'un système de « saisons » permet d'apporter de la variété dans les décors mais aussi (et surtout) concernant la nature des monstres que vous allez rencontrer. Toujours présent à l'écran, un petit diagramme vous indique quelle saison est en cours : les complétistes comprendront bien vite qu'il faut ratisser méticuleusement chaque région et ses (rapides) variantes saisonnières, les monstres rencontrés pouvant être sensiblement différents. Le jeu n'est pas du tout linéaire : pas mal de contrées sont explorables en même temps, il existe même des donjons (avec les boss qui les accompagnent...), plusieurs villages... Une jolie variété et un bon dépaysement, typique d'un épisode de "Dragon Quest" efficace ! On regrettera quand même de ne pouvoir utiliser certains monstres comme montures, histoire de traverser la carte plus rapidement : ils se cantonnent tous au rang de simple petit soldat. Dommage !
Chaque monstre a donc ses propres compétences et ses propres attributs, ainsi que son arbre généalogique. On prend beaucoup de plaisir à farfouiller dans les menus pour analyser le pedigree de chaque nouvelle recrue, c'est clairement un des gros aspects "tunning" de cette série. Leurs aptitudes peuvent évoluer en affectant les points d'expérience accumulés au fil des combats : même le plus mignon des Vampivol peut devenir, à terme, une redoutable machine à tuer ! Les monstres non-intégrés à votre équipe se retrouvent dans un enclos et tous gagnent en niveaux même s'ils ne font pas partie de votre équipe : en somme, rien ne vous interdit d'essayer de nouveaux monstres à la volée, ils seront d'attaque. De même, comme on ne peut fusionner les monstres qu'à partir du niveau 10, il suffit de progresser un peu pour pouvoir synthétiser tout un tas de petits nouveaux. Sur ce point, le jeu permet de filtrer et de rechercher les évolutions potentielles de chaque créature, par nature mais aussi par attribut ou compétence. Un système à la Persona, extrêmement pratique pour compléter son encyclopédie (on a failli dire "Pokédex" !) et réunir tous les monstres du jeu. Il y aura du boulot : avec 500 monstres au compteur, Dragon Quest Monsters vous occupera de longues heures en ligne droite (ça nous a déjà pris 27 heures pour voir le générique de fin...) mais peut devenir très chronophage si vous souhaitez capturer et recruter la moindre bestiole. A la clef ? Rien de moins que l'équipe ultime, celle à qui rien ne résiste !
Réalisé par Tose (pour le compte de Square Enix), DQ Monsters "Le Prince des Ombres" profite d'un moteur 3D extrêmement vieillissant ! Ne vous attendez pas à des graphismes de folie, l'ensemble est techniquement pauvre avec des modélisations des décors simplistes et des textures bas de gamme. Seuls les monstres, nombreux et détaillés, sortent du lot... Pire, certains environnements tutoient le mauvais goût esthétique (les saisons ne charment pas toujours, loin de là). Pour le dire simplement, ce jeu est visuellement daté et très moche ! Sans compter les nombreux petits désagréments techniques : freeze lors de la capture d'un nouveau venu (le temps d'opérer un petit temps de chargement...), saccades dans les environnements les plus surchargés, popping des petits éléments distants, etc...
Côté sonore, on retrouve les vieux thèmes de "Dragon Quest", entendus mille fois : cette composition nostalgique de Sugiyama reste indispensable pour les fans de la série et participe à l'identité de Dragon Quest, quel que soit le spin-off.
Sachez que le jeu n'est pas du tout doublé (comme toujours pour cette saga...) mais profite d'une très bonne adaptation en français (mention spéciale pour les noms des monstres) : parfait pour plonger en profondeur dans les sous-menus et comprendre la moindre capacité des monstres capturés.
En somme, ce J-Rpg flattera votre petit côté collectionneur sur de longues sessions de jeu ! La boucle de gameplay est toujours intéressante bien que classique (nouvelle zone, village, exploration et donjon...) mais le soft propose tout un tas de petites options de confort, indispensables au joueur moderne : le soin rapide de l'équipe, la téléportation à l'improviste instantanée, le level up qui soigne simultanément, le mode accéléré et on en passe ! Il est même possible de laisser vos petits protégés se débrouiller seuls en leur donnant des ordres précis (offensifs, défensifs, soin...) : c'est tout juste si on ne les regardera pas se battre en mode automatique. Avec tous ces aménagements et ces possibilités, le joueur sera rapidement happé par un jeu, certes vilain graphiquement, mais très addictif, cultivant la surprise permanente et l'envie de tout découvrir ou de tout compléter à 100%. "Dragon Quest Monsters : Le Prince des Ombres" est donc une exclusivité Switch particulièrement efficace et sans doute, la jolie surprise nippone de cette fin 2023.
+
LES POINTS FORTS
LES POINTS FAIBLES
-
+ L'ASPECT POKÉMON, CAPTIVANT
+ LE LORE DE DRAGON QUEST, TOUJOURS EFFICACE
+ LES MUSIQUES ICONIQUES
+ UNE TRADUCTION FRANÇAISE QUASI-PARFAITE
+ 30 HEURES DE JEU MINIMUM QUE L'ON NE VERRA PAS PASSER !
+ LE LORE DE DRAGON QUEST, TOUJOURS EFFICACE
+ LES MUSIQUES ICONIQUES
+ UNE TRADUCTION FRANÇAISE QUASI-PARFAITE
+ 30 HEURES DE JEU MINIMUM QUE L'ON NE VERRA PAS PASSER !
- LAID COMME UN POUX !
- TOUJOURS PAS DOUBLÉ !
- UN MOTEUR 3D QUI PEINE PARFOIS À SUIVRE
- TRÈS CLASSIQUE DANS SA BOUCLE DE GAMEPLAY
- VOUS AIMEZ FARMER ?
- TOUJOURS PAS DOUBLÉ !
- UN MOTEUR 3D QUI PEINE PARFOIS À SUIVRE
- TRÈS CLASSIQUE DANS SA BOUCLE DE GAMEPLAY
- VOUS AIMEZ FARMER ?
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