Test jeu vidéo
Publié le 11/12/2024 à 13:06 par Pikminouchon
Metro Awakening VR
8 /10
PLATEFORME
ÉDITEURVertigo Games
ACTION - AVENTURE
La très célèbre série des Metro arrive désormais en VR sur Meta Quest ! Tirée des romans à succès de Dimitry Glukhovsky, cet épisode exclusif aux casques VR (le PSVR2 est aussi de la fête...) vous mettra dans la peau du Docteur Serdar, un rescapé de l'holocauste nucléaire se terrant dans les couloirs sombres et désaffectés du métro moscovite. Sachant sa femme en danger, il va partir à la recherche de médicaments et s'aventurer dans le dédale souterrain contaminé, peuplé de monstres en tout genre... et pas forcément ceux auxquels on pense !
Pour cette première itération en réalité virtuelle, les ayant-droits de la série ont fait appel au studio hollandais "Vertigo Games". Si vous ne les connaissez pas encore, sachez qu'ils représentent un des studios VR à la fois les plus actifs et les plus talentueux du moment. "Arizona Sunshine 1, 2 et Remake" ou "The 7th Guest" : c'est eux !
Pour ce nouveau jeu, il faut bien avouer que les développeurs ont mis les petits plats dans les grands : c'est bien simple, "Metro Awakening" est sans nul doute leur jeu le plus abouti à ce jour. En fait, il intègre tout ce que le studio a appris avec la série Arizona Sunshine mais l'incorpore à l'esprit de la saga Metro, qu'il respecte à la lettre. De fait, "Metro Awakening" est déjà un des plus beaux titres du Quest. Si vous ajoutez en plus un petit coup de polish avec l'incontournable appli Quest Game Optimizer, le résultat sera encore plus probant. Dès le début de la partie, on s'étonne de voir des environnements aussi travaillés et détaillés, peut-être même davantage que dans "Batman Arkham Shadow", le maître étalon du moment sur Quest. Par la suite, couloirs délabrés sans fin oblige, le jeu est graphiquement plus sobre mais qu'importe : la première impression était rudement bonne, générique inclus. D'ailleurs, sur ce point, Vertigo Games a parfaitement sû nous mettre dans l'ambiance de cette série de survie-horreur post-apocalyptique : on sent bien que c'est pas la joie et que l'on va morfler... Serdar sera heureusement aidé dans son périple par la voix off de Max, un de ses comparses resté bien au chaud dans le camp de base... Un système de collaboration à distance qui a fait ses preuves et qui distille régulièrement quelques détails scénaristiques offrant toujours plus d'immersion.
L'immersion, justement : "Metro Awakening" utilise parfaitement tous les avantages de la VR pour rendre cet univers oppressant. Bien sûr, il y a d'abord les armes et leurs maigres munitions : sans aucun HUD, il n'est pas possible de savoir combien il reste de balles dans le chargeur et il faudra parfois l'enlever et compter à l'ancienne. A moins que vous n'ôtiez votre sac à dos pour retrouver certaines infos vitales ? Dans tous les cas, ce sac est indispensable à votre survie : on y trouve une petite batterie de poche dont la manivelle permet de recharger votre lampe torche. De même, cette batterie permettra de rétablir manuellement le courant, quand ce sera nécessaire ou d'ouvrir certaines portes électriquement fermées... D'autres détails permettent de se rendre compte à quel point les développeurs ont souhaité rendre le jeu très immersif, notamment avec le masque à gaz ou les filtres qui restent accrochés sur le fameux sac. Car oui, en plus des monstres (humains ou non...) qui rôdent dans les couloirs crasseux du Metro, il y a aussi de forts relents de radioactivité, en particulier quand vous approchez de la surface, lourdement contaminée. Si le compteur geiger s'affole, ce n'est pas bon signe et il faudra rapidement s'équiper de son masque et d'un filtre en bon état : ce dernier ne dure que 3 minutes, montre en main, au bout desquelles un échange standard s'impose. Inutile de dire que la flânerie passera au second plan : dans ces cas d'urgence, il faut se dépêcher de se mettre hors de portée des radiations ou de trouver un filtre de rechange ! L'ambiance sonore, réussie, souligne parfaitement ces moments de tension : c'est aussi un des aspects les plus soigné de Metro Awakening...
Du côté des gun-fights, on l'a dit, on joue à l'aveugle et aucune indication à l'écran ne vous renseigne jamais sur les quantité de munitions restantes. Il est clair que cela joue nettement sur l'ambiance de stress ressentie en cours d'aventure. Si en plus on rajoute des bruits effrayants et une lampe torche capricieuse, les claustrophobes vont bien flipper. A certains moments, le jeu permet aussi certaines phases d'infiltration mais il faut admettre qu'elles ne sont pas réussies, la faute à un gameplay qui ne change pas : aucune possibilité de liquider un ennemi en silence par derrière, par exemple... On se limite à s'accroupir et à se faufiler, en silence de préférence. Bof.
Avec sa grosse demi-douzaine d'heures de jeu et son ambiance horrifique (voire mystique dans le dernier tiers...), "Metro Awakening" ne faiblit pas et offre une aventure sympathique à défaut d'être inoubliable. Le jeu se déroulant principalement en ligne droite, il y a très peu de nouvelles choses à découvrir lors d'un second run, mis à part quelques cartes postales à collectionner (3 par chapitres) qui pourraient, éventuellement, vous inciter à renouveller l'expérience une deuxième fois. Au final, on retiendra un jeu (solo) de survie horrifique agréable à découvrir et très bien réalisé, que l'on vous conseille chaudement si vous aimez le genre (et les araignées mutantes !).
Pour cette première itération en réalité virtuelle, les ayant-droits de la série ont fait appel au studio hollandais "Vertigo Games". Si vous ne les connaissez pas encore, sachez qu'ils représentent un des studios VR à la fois les plus actifs et les plus talentueux du moment. "Arizona Sunshine 1, 2 et Remake" ou "The 7th Guest" : c'est eux !
Pour ce nouveau jeu, il faut bien avouer que les développeurs ont mis les petits plats dans les grands : c'est bien simple, "Metro Awakening" est sans nul doute leur jeu le plus abouti à ce jour. En fait, il intègre tout ce que le studio a appris avec la série Arizona Sunshine mais l'incorpore à l'esprit de la saga Metro, qu'il respecte à la lettre. De fait, "Metro Awakening" est déjà un des plus beaux titres du Quest. Si vous ajoutez en plus un petit coup de polish avec l'incontournable appli Quest Game Optimizer, le résultat sera encore plus probant. Dès le début de la partie, on s'étonne de voir des environnements aussi travaillés et détaillés, peut-être même davantage que dans "Batman Arkham Shadow", le maître étalon du moment sur Quest. Par la suite, couloirs délabrés sans fin oblige, le jeu est graphiquement plus sobre mais qu'importe : la première impression était rudement bonne, générique inclus. D'ailleurs, sur ce point, Vertigo Games a parfaitement sû nous mettre dans l'ambiance de cette série de survie-horreur post-apocalyptique : on sent bien que c'est pas la joie et que l'on va morfler... Serdar sera heureusement aidé dans son périple par la voix off de Max, un de ses comparses resté bien au chaud dans le camp de base... Un système de collaboration à distance qui a fait ses preuves et qui distille régulièrement quelques détails scénaristiques offrant toujours plus d'immersion.
L'immersion, justement : "Metro Awakening" utilise parfaitement tous les avantages de la VR pour rendre cet univers oppressant. Bien sûr, il y a d'abord les armes et leurs maigres munitions : sans aucun HUD, il n'est pas possible de savoir combien il reste de balles dans le chargeur et il faudra parfois l'enlever et compter à l'ancienne. A moins que vous n'ôtiez votre sac à dos pour retrouver certaines infos vitales ? Dans tous les cas, ce sac est indispensable à votre survie : on y trouve une petite batterie de poche dont la manivelle permet de recharger votre lampe torche. De même, cette batterie permettra de rétablir manuellement le courant, quand ce sera nécessaire ou d'ouvrir certaines portes électriquement fermées... D'autres détails permettent de se rendre compte à quel point les développeurs ont souhaité rendre le jeu très immersif, notamment avec le masque à gaz ou les filtres qui restent accrochés sur le fameux sac. Car oui, en plus des monstres (humains ou non...) qui rôdent dans les couloirs crasseux du Metro, il y a aussi de forts relents de radioactivité, en particulier quand vous approchez de la surface, lourdement contaminée. Si le compteur geiger s'affole, ce n'est pas bon signe et il faudra rapidement s'équiper de son masque et d'un filtre en bon état : ce dernier ne dure que 3 minutes, montre en main, au bout desquelles un échange standard s'impose. Inutile de dire que la flânerie passera au second plan : dans ces cas d'urgence, il faut se dépêcher de se mettre hors de portée des radiations ou de trouver un filtre de rechange ! L'ambiance sonore, réussie, souligne parfaitement ces moments de tension : c'est aussi un des aspects les plus soigné de Metro Awakening...
Du côté des gun-fights, on l'a dit, on joue à l'aveugle et aucune indication à l'écran ne vous renseigne jamais sur les quantité de munitions restantes. Il est clair que cela joue nettement sur l'ambiance de stress ressentie en cours d'aventure. Si en plus on rajoute des bruits effrayants et une lampe torche capricieuse, les claustrophobes vont bien flipper. A certains moments, le jeu permet aussi certaines phases d'infiltration mais il faut admettre qu'elles ne sont pas réussies, la faute à un gameplay qui ne change pas : aucune possibilité de liquider un ennemi en silence par derrière, par exemple... On se limite à s'accroupir et à se faufiler, en silence de préférence. Bof.
Avec sa grosse demi-douzaine d'heures de jeu et son ambiance horrifique (voire mystique dans le dernier tiers...), "Metro Awakening" ne faiblit pas et offre une aventure sympathique à défaut d'être inoubliable. Le jeu se déroulant principalement en ligne droite, il y a très peu de nouvelles choses à découvrir lors d'un second run, mis à part quelques cartes postales à collectionner (3 par chapitres) qui pourraient, éventuellement, vous inciter à renouveller l'expérience une deuxième fois. Au final, on retiendra un jeu (solo) de survie horrifique agréable à découvrir et très bien réalisé, que l'on vous conseille chaudement si vous aimez le genre (et les araignées mutantes !).
LES POINTS FORTS
+ Une belle ambiance, flippante
+ Un prologue très réussi
+ Une réalisation qui tient la route
+ Le sac à dos, indispensable
+ Aspects graphiques et sonores au top
LES POINTS FAIBLES
- En solo, uniquement
- Les phases d'infiltration, à revoir
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