Test jeu vidéo
Publié le 14/10/2020 à 10h34 par Pikminouchon
Prinny 1.2 : Exploded and Reloaded
6,5 /10
ACTION - PLATE-FORME
Héros improbables et larbins corvéables à merci du sous-monde, les Prinnies partent pour deux missions super-confidentielles ! Les petits personnages si kawaï de la fameuse série de T-RPG, Disgaea, tiennent enfin le beau rôle dans cette réédition de 2 classiques de la PSP.
Initialement sortis en 2008 et 2009, ces jeux de plate-formes, jouables en solo et en vue latérale, offraient déjà, à l'époque, un sacré challenge.
En 2020, sur Switch, cette édition ne change rien à la formule de base même si elle en adoucit quelque peu les aspects les plus exigeants, en ajoutant des niveaux de difficulté moins retors.
Ainsi, les modes "faciles" permettront à votre petit pingouin (oui, oui, c'est bien le fameux Prinny !) de se faire toucher 3 fois avant de trépasser ou dissémineront de petites plate-formes salvatrices au dessus de pics ou de précipices... Ne vous en faites pas : les 2 jeux, qui sont finalement très (trop?) semblables, restent globalement très durs, passés les 2 ou 3 premiers boss !
Il faut dire que la palette de mouvements des Prinnies est assez limitée pour un jeu de ce genre : en effet, nos héros ne disposent que d'un (double) saut, d'une attaque rodéo et... c'est tout ! Il existe bien un mouvement supplémentaire, une sorte de tourbillon, mais on en cherchera vainement l'utilité pour traverser sereinement les niveaux. En bonus, vous pourrez balancer des bombes sur les ennemis ou utiliser, plus rarement, des véhicules destructeurs histoire de varier un peu les plaisirs.
Globalement, les structures des niveaux se ressemblent toutes un peu, la faute à un level-design peu inspiré et au peu de possibilités offertes aux Prinnies. Mise à part la découverte des environnements et le challenge à relever, il n'est pas certain que le jeu dispose d'une replay-value suffisante pour y revenir, d'autant que les à-côtés sont rares et la progression sans surprise.
Cette dernière est souvent laborieuse, mais des check-points sont éparpillés ça et là dans les niveaux et les vies sont nombreuses (1000!). Toutefois, il n'en reste pas moins que la difficulté a mis la barre très haut ! Pire, les sauts se jouent parfois au millimètre, les contacts avec l'ennemi entrainant un fort recul (coucou Megaman...) et la chute fatale n'est jamais bien loin ! La frustration sera donc au rendez-vous, même en easy. Quant aux boss... il faudra s'armer de patience et apprendre les patterns d'attaque par cœur en prenant bien soin de rebondir sur leur tête pour les assommer et gagner quelques secondes de répit pour attaquer. Pas évident !
Pour récompenser vos combos d'attaque, une jauge se remplira progressivement libérant, à terme, toute la rage du Prinny. N'hésitez pas aussi à ramasser les flans et autres sucreries qui se présenteront sur votre route afin d'accélérer la cadence... Vos coups deviendront bien plus puissants, en particulier l'attaque aérienne, à la hitbox plus généreuse que les petits coups d'épée de base.
Si un niveau vous pose trop de problème, le jeu vous laisse la faculté d'en choisir un autre : les décors, représentés dans une 3D sommaire, sont finalement jolis et variés mais ce sont surtout les petits sprites en 2D qui sont charmants ! Les animations des Prinnies sont adorables, multiples et détaillées. De même pour les divers ennemis et les boss, tous droits sortis du lore copieux de Disgaea. Si vous êtes fan de la série canonique de Nippon Ichi Software, vous allez adorer les nombreux clins d'œil... jusqu'aux scénarii débiles des 2 jeux : retrouver un dessert ultime pour le 1er et une petite culotte pour le second ! En outre, des personnages phares et bien connus font des apparitions remarquées comme Etna, la cheffe du sous-monde, remplaçante du regretté Over-Lord...
Techniquement, ces deux jeux reprennent à l'identique le code des versions PSP : le flou artistique et l'étirement de pixels sont donc de la partie, mais l'éditeur a gardé aussi la traduction française (et son lot d'approximations...). La 3D, comme indiqué plus haut, est rudimentaire mais la direction artistique reste très attachante et remportera les suffrages.
Dans l'ensemble, cette collection un peu fainéante rappellera de bons souvenirs aux vieux routards de la plate-forme. En dépit d'une difficulté souvent frustrante et d'un level design peu inspiré, ce combo de Prinny est une compilation sympathique mais loin derrière les meilleurs titres du genre sur Switch... et ils sont très nombreux !
Initialement sortis en 2008 et 2009, ces jeux de plate-formes, jouables en solo et en vue latérale, offraient déjà, à l'époque, un sacré challenge.
En 2020, sur Switch, cette édition ne change rien à la formule de base même si elle en adoucit quelque peu les aspects les plus exigeants, en ajoutant des niveaux de difficulté moins retors.
Ainsi, les modes "faciles" permettront à votre petit pingouin (oui, oui, c'est bien le fameux Prinny !) de se faire toucher 3 fois avant de trépasser ou dissémineront de petites plate-formes salvatrices au dessus de pics ou de précipices... Ne vous en faites pas : les 2 jeux, qui sont finalement très (trop?) semblables, restent globalement très durs, passés les 2 ou 3 premiers boss !
Il faut dire que la palette de mouvements des Prinnies est assez limitée pour un jeu de ce genre : en effet, nos héros ne disposent que d'un (double) saut, d'une attaque rodéo et... c'est tout ! Il existe bien un mouvement supplémentaire, une sorte de tourbillon, mais on en cherchera vainement l'utilité pour traverser sereinement les niveaux. En bonus, vous pourrez balancer des bombes sur les ennemis ou utiliser, plus rarement, des véhicules destructeurs histoire de varier un peu les plaisirs.
Globalement, les structures des niveaux se ressemblent toutes un peu, la faute à un level-design peu inspiré et au peu de possibilités offertes aux Prinnies. Mise à part la découverte des environnements et le challenge à relever, il n'est pas certain que le jeu dispose d'une replay-value suffisante pour y revenir, d'autant que les à-côtés sont rares et la progression sans surprise.
Cette dernière est souvent laborieuse, mais des check-points sont éparpillés ça et là dans les niveaux et les vies sont nombreuses (1000!). Toutefois, il n'en reste pas moins que la difficulté a mis la barre très haut ! Pire, les sauts se jouent parfois au millimètre, les contacts avec l'ennemi entrainant un fort recul (coucou Megaman...) et la chute fatale n'est jamais bien loin ! La frustration sera donc au rendez-vous, même en easy. Quant aux boss... il faudra s'armer de patience et apprendre les patterns d'attaque par cœur en prenant bien soin de rebondir sur leur tête pour les assommer et gagner quelques secondes de répit pour attaquer. Pas évident !
Pour récompenser vos combos d'attaque, une jauge se remplira progressivement libérant, à terme, toute la rage du Prinny. N'hésitez pas aussi à ramasser les flans et autres sucreries qui se présenteront sur votre route afin d'accélérer la cadence... Vos coups deviendront bien plus puissants, en particulier l'attaque aérienne, à la hitbox plus généreuse que les petits coups d'épée de base.
Si un niveau vous pose trop de problème, le jeu vous laisse la faculté d'en choisir un autre : les décors, représentés dans une 3D sommaire, sont finalement jolis et variés mais ce sont surtout les petits sprites en 2D qui sont charmants ! Les animations des Prinnies sont adorables, multiples et détaillées. De même pour les divers ennemis et les boss, tous droits sortis du lore copieux de Disgaea. Si vous êtes fan de la série canonique de Nippon Ichi Software, vous allez adorer les nombreux clins d'œil... jusqu'aux scénarii débiles des 2 jeux : retrouver un dessert ultime pour le 1er et une petite culotte pour le second ! En outre, des personnages phares et bien connus font des apparitions remarquées comme Etna, la cheffe du sous-monde, remplaçante du regretté Over-Lord...
Techniquement, ces deux jeux reprennent à l'identique le code des versions PSP : le flou artistique et l'étirement de pixels sont donc de la partie, mais l'éditeur a gardé aussi la traduction française (et son lot d'approximations...). La 3D, comme indiqué plus haut, est rudimentaire mais la direction artistique reste très attachante et remportera les suffrages.
Dans l'ensemble, cette collection un peu fainéante rappellera de bons souvenirs aux vieux routards de la plate-forme. En dépit d'une difficulté souvent frustrante et d'un level design peu inspiré, ce combo de Prinny est une compilation sympathique mais loin derrière les meilleurs titres du genre sur Switch... et ils sont très nombreux !
+
LES POINTS FORTS
LES POINTS FAIBLES
-
+ L'AMBIANCE ET LE FUN PROPRES À DISGAEA
+ LES PETITS SPRITES TOUT MIGNON...
+ UN CHALLENGE À LA HAUTEUR
+ LE CHOIX DES NIVEAUX
+ LES MODES EASY
+ LES PETITS SPRITES TOUT MIGNON...
+ UN CHALLENGE À LA HAUTEUR
+ LE CHOIX DES NIVEAUX
+ LES MODES EASY
- BASIQUE ET REDONDANT
- LA DIFFICULTÉ PEUT REBUTER
- PEU DE NOUVEAUTÉS ENTRE LES DEUX JEUX
- SCÉNARIOS FORT DISPENSABLES
- LA DIFFICULTÉ PEUT REBUTER
- PEU DE NOUVEAUTÉS ENTRE LES DEUX JEUX
- SCÉNARIOS FORT DISPENSABLES
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