Test jeu vidéo
Publié le 13/04/2023 à 13h58 par Pikminouchon
Resident Evil 4 (2023)
8,5 /10
SURVIVAL HORROR
Ce n'est un secret pour personne : on ne fait du bon qu'avec du très bon ! Ce remake du mythique "Resident Evil 4" se hisse sur les épaules d'un géant et partait donc avec un énorme avantage. Contrairement aux remakes récents du 2ème et du 3ème épisode de la série qui remettaient tout à plat, en particulier l'antique gameplay, cet épisode sorti à la base sur Game Cube innovait tellement pour l'époque que Capcom n'a eu qu'à dépoussiérer une jouabilité déjà bien efficace. Et, tant qu'à faire, toiletter tout le reste au passage... Un moindre risque, en tout cas en apparence. Car s'attaquer à un tel monument n'est jamais innocent : les fanboys s'offusquent vite, c'est connu !
On retrouve donc Léon "la guigne" Kennedy dans un pueblo perdu en Espagne, à la recherche de la fille du Président des Etats-Unis d'Amérique, enlevée par la mystérieuse secte des Ganados. Le beau gosse n'aura pas le temps de défaire ses valises qu'il se fera attaquer par de sympathiques villageois aux yeux rouges et à la faucille câline : il est temps de balancer quelques pruneaux et de repartir au charbon...
Le scénario tient sur un confetti mais qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse : "Resident Evil 4" mettait, à l'époque, un grand pied dans la fourmilière en offrant au joueur (blasé alors par la routine de la série...) une aventure mémorable. Ce remake fait honneur au matériau de base : la quasi-totalité du jeu que l'on pensait définitif est bien là, avec de nombreux ajustements !
On le sait tous, "Resident Evil 4" est découpé en 3 grandes parties : le village, le château et l'île, cette dernière étant la plus orientée action et la plus "faiblarde" des trois... Ici, un rééquilibrage a été opéré afin de rendre l'ensemble plus harmonieux. En parallèle, des pans entiers ont été repensés pour s'adapter aux exigences des joueurs modernes. Les exemples sont nombreux : le commencement du jeu et l'arrivée dans le village, sans tout bouleverser, apportent une certaine fraîcheur, une ambiance horrifique différente, et un cheminement plus linéaire aussi. Les fans se soucieront peut-être aussi de l'absence du chien (mais pas d'inquiétude, il revient plus tard...).
La zone du lac a complétement été refondue : alors que dans l'original on enchaînait un peu trop vite deux boss iconiques, dans ce remake de 2023, les abords du lac fourmillent de lieux à visiter et on s'y attardera bien davantage... On peut également s'attacher à remplir les petites missions annexes, proposées par les biais de notes clouées aux murs : en général, il faut dénicher et détruire les fameux médaillons bleus, tuer des molosses ou vendre un objet particulier au marchand... Oui, ce dernier est là, toujours de mieux en mieux achalandé en cours d'aventure : l'arsenal est conséquent, varié. On peut réparer et surtout customiser moyennant pesetas (et oui !) toutes nos armes et il ne faut pas hésiter à le faire : vous pourrez toujours la revendre plein pot à la sortie et récupérer votre investissement pour l'affecter à une autre pétoire. Au programme aussi, des schémas à acheter (pour les grenades ou certaines munitions....), des échanges à faire si vous remplissez les missions annexes... Bref, il y a de quoi s'attarder chez ce sympathique commerçant ! Au passage, il ne peut plus se prendre une balle perdue alors qu'on pouvait auparavant le zigouiller... Le stand de tir est également présent (avec sa petite touche d'humour ): on peut obtenir des médailles pour gagner des porte-clefs à accrocher à sa mallette et jouir du bonus qui y sont rattachés... La mallette et son agencement (une révolution dans la série, à l'époque !) retiendra souvent le joueur dans le sous-menus, histoire d'optimiser son arsenal et de ne manquer de rien. A noter que les trésors trouvés sont magiquement stockés à part et que le marchand peut même vous vendre des cartes pour vous aider à tous les obtenir : un détail pratique qui assure au joueur maniaque de tout avoir passé au peigne fin avant de poursuivre son exploration funeste...
Question gameplay, on l'a dit, Capcom n'a pas eu à beaucoup se creuser la cervelle : on rend Léon plus mobile (le bougre peut désormais tirer en bougeant, miracle !), il peut parer (presque) toutes les attaques avec le couteau, lequel est entre temps devenu aussi redoutable qu'incontournable (upgradez-le bien vite !) si vous souhaitez économiser vos précieuses munitions ! Sachez sur ce point qu'en grapillant de la ferraille, vous pourrez crafter de nouvelles balles, de nouveaux carreaux pour l'arbalète, voire les très destructrices munitions pour le magnum... Dans le même ordre d'idée, on peut changer d'arme à la volée sans passer par les menus, en affectant jusqu'à 8 flingues ou grenades sur la croix directionnelle : simple, mais désormais indispensable ! En somme, le gameplay a subi un tuning bien efficace et rend le jeu encore plus souple, encore meilleur.
Reste le problème d'Ashley : la fille du Président vous suivra comme un boulet une bonne partie du temps et elle ne comprend que 2 ordres binaires, sans nuance. Quand les ennemis se groupent autour d'elle (et ils sont devenus sensiblement plus véloces en 2023...), c'est lourdingue ! Il faudra pourtant faire avec, mais on aurait bien voulu la laisser dans une poubelle (ce qui n'est plus possible avec cette nouvelle version, allez savoir pourquoi...). Seul avantage: pouvoir revenir dans les lieux précédemment visités avec elle pour lui faire la courte échelle et obtenir des items autrement inaccessibles... Ashley a néanmoins gagné en maturité (comme le joueur lui-même, finalement...) et profite de nouvelles cinématiques, à l'instar des autres protagonistes. Dans le même ordre d'idée, Luis Serra voit son rôle étoffé et son interaction avec Ada Wong est développé en parallèle : le lore de "Resident Evil 4" a donc fait l'objet d'un soin particulier et ces cinématiques raviront les fans de la première heure, apportant toujours plus de profondeur ou d'éclairages. Quant à Krauser ou Saddler, leur rôle a été revu également...
Graphiquement, le soft tourne toujours sur le RE Engine, qui a déjà bien fait ses preuves notamment sur les remakes de RE précédents. Les décors sont beaux, détaillés, très travaillés, certains dupliquent simplement le jeu original, d'autres s'en émancipent souvent pour le meilleur. En tout état de cause, "Resident Evil 4" garde la palme des situations les plus variées de toute la série : à pied, en barque, en chariot... Léon et Ashley sont à toute épreuve ! Certains évènements ont pourtant disparu à cause d'un choix de gameplay bien particulier : retirer les QTE de ce remake. Et, sur ce point, il a fallu s'adapter et être créatif ! Finis les martèlements de bouton pour échapper à un rocher ou à une statue géante... C'était peut-être "so 2000's", mais cela variait les plaisirs et ça rendait le joueur moins passif devant les cinématiques (tout pouvait arriver et il fallait avoir des réflexes insoupçonnés...). Dommage, donc !
Les ennemis que nous adorons détester sont toujours là : le mec à la tronçonneuse (quoique bien plus discret...), le toujours chic Bittores Mendez, les chiens fous, l'aveugle griffu du château... Tenez, pour ce dernier, sa mise en scène est très différente du jeu d'origine (exit la cloche !) et il n'apparait plus tout à fait là où on l'attendait : ce genre de réajustement a été conçu pour améliorer le rythme global de l'aventure mais aussi pour surprendre les vieux de la vieille, à qui on ne la fait plus. Et ça marche ! A l'inverse, certains passages ont carrément disparu et quelques boss également, sans doute pour des questions de rythme ou d'intégration à l'ensemble... De nouveaux monstres font également leur apparition et ils sont bien rapides, ou bien flippants, ou les deux à la fois : les Regenerators n'ont qu'à bien se tenir, il y a de la concurrence dans ce remake !
Au rayon des regrets, toutefois, on déplorera des textures assez moyennes sur PS4 : certains gros plans sont impardonnables avec des pixels qui tâchent ou, dans le meilleur des cas, des textures en HD qui poppent à la dernière seconde... Bof, bof.
Les ennemis également font parfois peine avec des animations tout juste retravaillées depuis la version d'origine, quand ils n'ont pas été entièrement repensés pour le meilleur (les chiens bien effrayants...) ou pour le pire (les géants bien moches...).
Pour le reste, c'est clean, le jeu profite de belles ambiances atmosphériques qui plongent le joueur dans un monde d'épouvante efficace. Néanmoins, les décors semblent moins écrasants, moins oppressants que dans la VO, peut être parce que Léon est plus imposant à l'écran ? De même, l'entrée en matière, on l'a dit, est moins percutante qu'avant : rejouez à la version de base et vous comprendrez que Capcom a un peu négligé cette mise en bouche.
Au final, ce "Resident Evil 4 Remake", même amputé de certaines séquences, remplit sa mission haut la main, avec un rang S ! En reprenant intelligemment l'œuvre d'origine et en l'adaptant aux exigences d'aujourd'hui, cette revisite offre des moments de tensions inoubliables aux nouveaux venus comme aux vétérans. Ces derniers adoreront jouer au jeu des 7 différences et décortiquer en profondeur les choix effectués par Capcom : dans l'ensemble, ils ont été faits judicieusement avec un profond respect pour le travail d'expérimentation de Shinji Mikami, le directeur de l'époque. Quand on se souvient à quel point l'accouchement avait été douloureux et laborieux pour, au final, obtenir un jeu inoubliable même 18 ans après sa sortie, on ne peut que saluer sa vision et sa prise de risque. "Resident Evil 4" reste donc ce qu'il a toujours été : un jeu incontournable, malgré quelques rares écueils...
On retrouve donc Léon "la guigne" Kennedy dans un pueblo perdu en Espagne, à la recherche de la fille du Président des Etats-Unis d'Amérique, enlevée par la mystérieuse secte des Ganados. Le beau gosse n'aura pas le temps de défaire ses valises qu'il se fera attaquer par de sympathiques villageois aux yeux rouges et à la faucille câline : il est temps de balancer quelques pruneaux et de repartir au charbon...
Le scénario tient sur un confetti mais qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse : "Resident Evil 4" mettait, à l'époque, un grand pied dans la fourmilière en offrant au joueur (blasé alors par la routine de la série...) une aventure mémorable. Ce remake fait honneur au matériau de base : la quasi-totalité du jeu que l'on pensait définitif est bien là, avec de nombreux ajustements !
On le sait tous, "Resident Evil 4" est découpé en 3 grandes parties : le village, le château et l'île, cette dernière étant la plus orientée action et la plus "faiblarde" des trois... Ici, un rééquilibrage a été opéré afin de rendre l'ensemble plus harmonieux. En parallèle, des pans entiers ont été repensés pour s'adapter aux exigences des joueurs modernes. Les exemples sont nombreux : le commencement du jeu et l'arrivée dans le village, sans tout bouleverser, apportent une certaine fraîcheur, une ambiance horrifique différente, et un cheminement plus linéaire aussi. Les fans se soucieront peut-être aussi de l'absence du chien (mais pas d'inquiétude, il revient plus tard...).
La zone du lac a complétement été refondue : alors que dans l'original on enchaînait un peu trop vite deux boss iconiques, dans ce remake de 2023, les abords du lac fourmillent de lieux à visiter et on s'y attardera bien davantage... On peut également s'attacher à remplir les petites missions annexes, proposées par les biais de notes clouées aux murs : en général, il faut dénicher et détruire les fameux médaillons bleus, tuer des molosses ou vendre un objet particulier au marchand... Oui, ce dernier est là, toujours de mieux en mieux achalandé en cours d'aventure : l'arsenal est conséquent, varié. On peut réparer et surtout customiser moyennant pesetas (et oui !) toutes nos armes et il ne faut pas hésiter à le faire : vous pourrez toujours la revendre plein pot à la sortie et récupérer votre investissement pour l'affecter à une autre pétoire. Au programme aussi, des schémas à acheter (pour les grenades ou certaines munitions....), des échanges à faire si vous remplissez les missions annexes... Bref, il y a de quoi s'attarder chez ce sympathique commerçant ! Au passage, il ne peut plus se prendre une balle perdue alors qu'on pouvait auparavant le zigouiller... Le stand de tir est également présent (avec sa petite touche d'humour ): on peut obtenir des médailles pour gagner des porte-clefs à accrocher à sa mallette et jouir du bonus qui y sont rattachés... La mallette et son agencement (une révolution dans la série, à l'époque !) retiendra souvent le joueur dans le sous-menus, histoire d'optimiser son arsenal et de ne manquer de rien. A noter que les trésors trouvés sont magiquement stockés à part et que le marchand peut même vous vendre des cartes pour vous aider à tous les obtenir : un détail pratique qui assure au joueur maniaque de tout avoir passé au peigne fin avant de poursuivre son exploration funeste...
Question gameplay, on l'a dit, Capcom n'a pas eu à beaucoup se creuser la cervelle : on rend Léon plus mobile (le bougre peut désormais tirer en bougeant, miracle !), il peut parer (presque) toutes les attaques avec le couteau, lequel est entre temps devenu aussi redoutable qu'incontournable (upgradez-le bien vite !) si vous souhaitez économiser vos précieuses munitions ! Sachez sur ce point qu'en grapillant de la ferraille, vous pourrez crafter de nouvelles balles, de nouveaux carreaux pour l'arbalète, voire les très destructrices munitions pour le magnum... Dans le même ordre d'idée, on peut changer d'arme à la volée sans passer par les menus, en affectant jusqu'à 8 flingues ou grenades sur la croix directionnelle : simple, mais désormais indispensable ! En somme, le gameplay a subi un tuning bien efficace et rend le jeu encore plus souple, encore meilleur.
Reste le problème d'Ashley : la fille du Président vous suivra comme un boulet une bonne partie du temps et elle ne comprend que 2 ordres binaires, sans nuance. Quand les ennemis se groupent autour d'elle (et ils sont devenus sensiblement plus véloces en 2023...), c'est lourdingue ! Il faudra pourtant faire avec, mais on aurait bien voulu la laisser dans une poubelle (ce qui n'est plus possible avec cette nouvelle version, allez savoir pourquoi...). Seul avantage: pouvoir revenir dans les lieux précédemment visités avec elle pour lui faire la courte échelle et obtenir des items autrement inaccessibles... Ashley a néanmoins gagné en maturité (comme le joueur lui-même, finalement...) et profite de nouvelles cinématiques, à l'instar des autres protagonistes. Dans le même ordre d'idée, Luis Serra voit son rôle étoffé et son interaction avec Ada Wong est développé en parallèle : le lore de "Resident Evil 4" a donc fait l'objet d'un soin particulier et ces cinématiques raviront les fans de la première heure, apportant toujours plus de profondeur ou d'éclairages. Quant à Krauser ou Saddler, leur rôle a été revu également...
Graphiquement, le soft tourne toujours sur le RE Engine, qui a déjà bien fait ses preuves notamment sur les remakes de RE précédents. Les décors sont beaux, détaillés, très travaillés, certains dupliquent simplement le jeu original, d'autres s'en émancipent souvent pour le meilleur. En tout état de cause, "Resident Evil 4" garde la palme des situations les plus variées de toute la série : à pied, en barque, en chariot... Léon et Ashley sont à toute épreuve ! Certains évènements ont pourtant disparu à cause d'un choix de gameplay bien particulier : retirer les QTE de ce remake. Et, sur ce point, il a fallu s'adapter et être créatif ! Finis les martèlements de bouton pour échapper à un rocher ou à une statue géante... C'était peut-être "so 2000's", mais cela variait les plaisirs et ça rendait le joueur moins passif devant les cinématiques (tout pouvait arriver et il fallait avoir des réflexes insoupçonnés...). Dommage, donc !
Les ennemis que nous adorons détester sont toujours là : le mec à la tronçonneuse (quoique bien plus discret...), le toujours chic Bittores Mendez, les chiens fous, l'aveugle griffu du château... Tenez, pour ce dernier, sa mise en scène est très différente du jeu d'origine (exit la cloche !) et il n'apparait plus tout à fait là où on l'attendait : ce genre de réajustement a été conçu pour améliorer le rythme global de l'aventure mais aussi pour surprendre les vieux de la vieille, à qui on ne la fait plus. Et ça marche ! A l'inverse, certains passages ont carrément disparu et quelques boss également, sans doute pour des questions de rythme ou d'intégration à l'ensemble... De nouveaux monstres font également leur apparition et ils sont bien rapides, ou bien flippants, ou les deux à la fois : les Regenerators n'ont qu'à bien se tenir, il y a de la concurrence dans ce remake !
Au rayon des regrets, toutefois, on déplorera des textures assez moyennes sur PS4 : certains gros plans sont impardonnables avec des pixels qui tâchent ou, dans le meilleur des cas, des textures en HD qui poppent à la dernière seconde... Bof, bof.
Les ennemis également font parfois peine avec des animations tout juste retravaillées depuis la version d'origine, quand ils n'ont pas été entièrement repensés pour le meilleur (les chiens bien effrayants...) ou pour le pire (les géants bien moches...).
Pour le reste, c'est clean, le jeu profite de belles ambiances atmosphériques qui plongent le joueur dans un monde d'épouvante efficace. Néanmoins, les décors semblent moins écrasants, moins oppressants que dans la VO, peut être parce que Léon est plus imposant à l'écran ? De même, l'entrée en matière, on l'a dit, est moins percutante qu'avant : rejouez à la version de base et vous comprendrez que Capcom a un peu négligé cette mise en bouche.
Au final, ce "Resident Evil 4 Remake", même amputé de certaines séquences, remplit sa mission haut la main, avec un rang S ! En reprenant intelligemment l'œuvre d'origine et en l'adaptant aux exigences d'aujourd'hui, cette revisite offre des moments de tensions inoubliables aux nouveaux venus comme aux vétérans. Ces derniers adoreront jouer au jeu des 7 différences et décortiquer en profondeur les choix effectués par Capcom : dans l'ensemble, ils ont été faits judicieusement avec un profond respect pour le travail d'expérimentation de Shinji Mikami, le directeur de l'époque. Quand on se souvient à quel point l'accouchement avait été douloureux et laborieux pour, au final, obtenir un jeu inoubliable même 18 ans après sa sortie, on ne peut que saluer sa vision et sa prise de risque. "Resident Evil 4" reste donc ce qu'il a toujours été : un jeu incontournable, malgré quelques rares écueils...
+
LES POINTS FORTS
LES POINTS FAIBLES
-
+ C'EST RE4, EN PLUS SOUPLE ET EN PLUS BEAU
+ LE TOILETTAGE EN PROFONDEUR DU GAMEPLAY ET DU GAMEDESIGN
+ LES FANS SERONT SURPRIS AVEC LES NOUVEAUTÉS !!
+ UN RYTHME GLOBAL AMÉLIORÉ ET PLUS LIMPIDE
+ LE CRAFT, LES MISSIONS ANNEXES
+ LE TOILETTAGE EN PROFONDEUR DU GAMEPLAY ET DU GAMEDESIGN
+ LES FANS SERONT SURPRIS AVEC LES NOUVEAUTÉS !!
+ UN RYTHME GLOBAL AMÉLIORÉ ET PLUS LIMPIDE
+ LE CRAFT, LES MISSIONS ANNEXES
- AH... ASHLEY...
- LE RETRAIT DES QTE
- DES ENNEMIS LOUPÉS...
- UNE AMBIANCE ET DES DÉCORS PEUT-ÊTRE MOINS OPPRESSANTS
- QUELQUES COUPES POUR LES CONNAISSEURS...
- LE RETRAIT DES QTE
- DES ENNEMIS LOUPÉS...
- UNE AMBIANCE ET DES DÉCORS PEUT-ÊTRE MOINS OPPRESSANTS
- QUELQUES COUPES POUR LES CONNAISSEURS...
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