Test jeu vidéo
Publié le 18/02/2022 à 15h26 par Pikminouchon
The King of Fighters XV
8,5 /10
PLATEFORME
ÉDITEUR DU JEU VIDÉO

COMBAT

Voilà enfin le retour tant attendu de l'une des plus grosses franchises de SNK : "The King of Fighters", quinzième du nom ! Comme le temps passe... Exit la 2D chiadée de l'ère NeoGeo, la glorieuse série est passée depuis quelques épisodes à la moulinette 3D, avec plus ou moins de bonheur il est vrai. Si le XIVème opus avait charmé les fans, il fallait que le suivant fasse de l'oeil au marché de masse, celui qui ne connaît que "Street Fighter", voire "Tekken". Aidé par une présence de plus en plus appuyée sur la scène E-sport, KOF décide de frapper fort avec, au lancement, quelques 39 personnages, dont le retour en fanfare de certaines têtes d'affiche historiques. Let's fight !

Evacuons d'emblée l'histoire, anecdotique comme toujours ! Et rappelons que le tournoi du précédent épisode était supposé être le dernier... Ce sera donc l'occasion de se recentrer sur un gameplay particulièrement riche et exigeant, à base de nombreux quarts de tour et de timing au cordeau, le tout en vue latérale.
On retrouve avec bonheur le système de combat en équipe de 3 personnages, mais sans système d'assist (comme dans "DB FighterZ" pour ne pas le nommer). Certaines équipes sont traditionnellement déjà établies en fonction des affinités entre les personnages ou le background qu'ils peuvent avoir en commun : l'équipe Fatal Fury, composée de Terry (et son costume DLC super cool dans l'édition Dayone...), Andy et Joe est sans aucun doute la plus emblématique de toute mais d'autres sont à découvrir, tant le gameplay peut varier drastiquement d'un perso à l'autre ! Sur ce point, inutile de dire que la maîtrise d'un KOF peut prendre beaucoup de temps : il y a, en effet, 3 personnages par équipe à contrôler et autant de possibilités de combat à intégrer, même si globalement la structure d'apprentissage est un peu toujours la même et les manipulations sont souvent communes.
Mais peu importe : avec un roster ample, le joueur peut se faire plaisir et passer outre les équipes prédéfinies (il n'y a d'ailleurs aucun bonus à la clé), autant mixer les combattants en fonction des affinités que vous avez avec eux.
La seule considération vraiment importante sera l'ordre de passage choisi avant chaque match : en effet, le 1er personnage bénéficiera de 3 barres de Super, le 2ème de 4 et le dernier jusqu'à 5 barres de Super. L'astuce est de construire une équipe bien équilibrée, au cast complémentaire, mais pour cela, il faudra bien connaître chaque combattant et passer de nombreuses heures à astiquer sa manette.

Toujours aussi nerveux et dynamique, le gameplay de KOF est fidèle à ses racines. On le voit déjà dans la simple gestion des sauts, nombreux et véloces. De son côté, le Shatter Strike est une technique à maîtriser rapidement dans la mesure où elle permet de moduler son jeu de façon défensive (en punissant sévèrement son adversaire) ou offensive (c'est une ouverture parfaite pour enchaîner les combo et vous récompenser d'une barre de Super). Les Supers, justement, ont plusieurs graduations en fonction de leur intensité, la plus dévastatrice utilisera ainsi 3 barres et s'exécute de la même façon pour tous les personnages, histoire d'unifier et de simplifier le gameplay. Le genre de coup dévastateur qui fera basculer le combat. Les Supers servent aussi à annuler le coup d'un ennemi ou à activer le Max Mode : c'est un état de buff gourmand en énergie mais qui préservera de certaines attaques ou activera des attaques imparables. Pas évident de tout maîtriser...
Le mieux est de passer par le mode Histoire, ce qui permet également de découvrir les nouveaux venus. Certes, on peut passer par la case tutoriel mais la traduction française de certains coups ou manipulations vous embrouillera plutôt qu'autre chose : dommage !
Même si les endings ne seront pas là pour vous motiver à tout découvrir (des images fixes façon visual novel bien cheap...), il reste un intérêt à défricher le mode Histoire : la station DJ et la galerie ! Véritable madeleine de Proust pour les fans enragés, la Station DJ permet de débloquer près de 300 BGM venues de tous les précédents KOF (et d'autres séries comme Metal Slug ou Samurai Shodown...), bien sympathiques pour customiser les stages par la suite. La galerie quant à elle propose de nombreux artworks : il y a du boulot pour tout déverrouiller, de petits indices vous guideront pour accomplir les missions spécifiques et obtenir le bonus correspondant. Et puis, ce sera l'occasion de pouvoir remater la jolie cinématique d'intro et le design fort réussi de certains combattants, même si une hyper sexualisation n'évite pas les clichés sexistes un peu relou : des mecs systématiquement bâtis comme des armoires à glace et des femmes aux atours pulmonaires exagérément développés. Fan service, quand tu nous tiens !

Enfin, et désormais incontournable dans tout jeu de baston qui se respecte, le mode Online est bien entendu présent ! On peut s'entraîner à plusieurs, regarder des matches, etc... Le net code fonctionne du tonnerre, sans lag et le matchmaking fait formidablement le taf en proposant des adversaires juste supérieur à votre niveau, histoire d'éviter la frustration d'un torgnole en ligne ! Cela dit, rien ne remplacera jamais la baston sur canapé, bien au chaud dans son salon, en bonne compagnie... Pour cela encore, SNK connaît son affaire en proposant une version KOF vraiment très travaillée, au gameplay hyper nerveux et profond. Sans aucun doute, un incontournable de la baston sur cette année 2022 et un régal pour les fans de la discipline !
+
LES POINTS FORTS
LES POINTS FAIBLES
-
+ UN MAGNIFIQUE ROSTER, DÈS LE LANCEMENT

+ LE SYSTÈME D'ÉQUIPES À 3 COMBATTANTS

+ UN GAMEPLAY ENDIABLÉ ET TRÈS RICHE

+ LE MODE DJ STATION POUR LES FANS

+ ONLINE JUSTE PARFAIT !

+ TRÈS GROSSE DURÉE DE VIE !
- UN CHARA-DESIGN NIPPON PAS TOUJOURS DU MEILLEUR GOÛT

- LES EXPLICATIONS UN BRIN FOIREUSES DU TUTORIEL

- DES HISTOIRES ANECDOTIQUES ET DES FINS PARESSEUSES
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