Critique film
Publié le 08/01/2020 à 10h56 par Grégory
Annabelle : La Maison du Mal
8 /10

Déterminés à mettre Annabelle hors d'état de nuire, les démonologues Ed et Lorraine Warren enferment la poupée démoniaque dans leur "pièce des souvenirs", en prenant soin de la placer derrière une vitre sacrée et de solliciter la bénédiction d'un prêtre. Mais Annabelle réveille les esprits maléfiques qui l'entourent et qui s'intéressent désormais à de nouvelles victimes potentielles : Judy, la fille des Warren âgée de 10 ans, et ses amis. Une nouvelle nuit d'horreur se prépare...

La poupée maléfique Annabelle, aperçu pour la première fois dans les films "Conjuring, les dossiers Warren" en 2013 et "Conjuring 2 : Le Cas Enfield" en 2016, revient plus terrifiante que jamais dans ce troisième opus intitulé "Annabelle : La Maison du Mal" après un premier volet sympathique réalisé en 2014 et un second plus efficace en 2017. Après John R. Leonetti et David F. Sandberg (respectivement réalisateur des longs métrages "Annabelle" et "Annabelle 2 : La Création du mal"), c'est au tour de Gary Dauberman de signer la mise en scène. Ce dernier est à l'origine de la saga car c'est à lui que l'on doit les scénarios des deux premiers films. Pour la petite histoire, on lui doit aussi les scénarios de "Ça", "La Nonne", "Hell Fest" et "Ça : Chapitre 2".

"Annabelle : La Maison du Mal" revient à la source de son succès en faisant référence à la saga qui l'a fait connaître en introduisant les personnages des Warren, vu dans la saga "Conjuring", interprétés brillamment par Patrick Wilson ("Aquaman"...) et Vera Farmiga ("Godzilla 2 - Roi des Monstres"...). C'est déjà un réel plaisir de les retrouver mais nous avons aussi le plaisir de revoir Steve Coulter ("Conjuring 1 et 2"...) dans le rôle du Père Gordon. Bref, de belles retrouvailles avec naturellement un nouveau casting et une nouvelle histoire toujours aussi effrayante et captivante. Alors, certes, on n'évite pas les clichés du genre avec entre autres les jumps scares habituels et les scènes bien sombres pour faciliter l'effet de surprise mais le résultat final est toujours aussi bluffant. Je vous assure que les frissons sont garantis et que les amateurs du genre apprécieront...

Pour le reste du cast, on notera les présences de Mckenna Grace ("Amityville: The Awakening"...), Madison Iseman ("Jumanji : Bienvenue dans la jungle"...), Katie Sarife ("Les Séquestrées de Cleveland"...) et Michael Cimino ("Love, Simon"...).

En résumé, malgré quelques facilités scénaristiques, "Annabelle : La Maison du Mal" signe ici le retour réussi de la poupée maléfique Annabelle devenue un véritable phénomène dans le cinéma d'épouvante d'aujourd'hui.

  VOUS AIMEREZ AUSSI :
  RECOMMANDATIONS :
  COMMENTAIRES :
Prénom :
Mail :
Votre mail ne sera pas publié  
Code de vérification
:
0 commentaire