Test jeu vidéo
Publié le 18/04/2024 à 10h17 par Pikminouchon
C-Smash VRS
8 /10
SIMULATION - SPORT
Déjà sorti depuis quelques mois sur PSVR2, et auréolé d'une excellente réputation, "C-Smash VRS" nous fait la surprise de sortir enfin sur Meta Quest 3 ! Si vous ne connaissez pas ce titre, peut-être avez-vous déjà entendu parler de son cousin, Cosmic Smash ? Ce jeu de SEGA, particulièrement obscur et mystérieux, était sorti d'abord en arcade sur carte Naomi, puis sur la regrettée Dreamcast... Croisement habile entre le jeu de squash et le casse-brique, Cosmic Smash était envoûtant, expérimental et uniquement jouable en solo.
Vingt trois ans plus tard, et à la surprise générale, SEGA confie cette licence à des développeurs anglais dans le but d'en faire un jeu de sport en réalité virtuelle. Pas de doute : un concept pareil était fait pour la VR, avec 20 ans d'avance !
Dans Cosmic Smash, premier du nom, on se trouvait dans une sorte de métro blanc, futuriste et lumineux, s'arrêtant pour "nettoyer" chaque station. Le joueur était vu de dos, raquette à la main et devait éliminer des blocs en les touchant avec sa balle.
"C-Smash VRS" reprend cette idée et la transpose dans un futur encore plus lointain, où le squash est visiblement devenu une religion ! Notre avatar squelettique se voit propulsé dans l'espace, dans un "Cosmic Bus" naviguant de planète en planète... Comme dans le jeu d'origine, l'ambiance frappe d'emblée le joueur : c'est épuré, stylisé et très expérimental. Porté par les musiques synthétiques d'un talentueux collectif électro, le joueur va se laisser rapidement hypnotiser, d'une mission à l'autre. En bon casse-brique, vous devez renvoyer la balle sur des panneaux colorés pour les éliminer. Le tout se joue dans une sorte de boîte, aux côtés ajourés : faites rebondir la balle sur les paroies ou sur le plafond, atteignez toutes vos cibles dans le temps imparti, puis passez au niveau suivant.
VR oblige, le jeu est très intuitif et précis, seul le service nécessite un petit temps d'adaptation. On renvoie la balle sans problème, les manettes détectant vos moindres mouvements mais aussi l'inclinaison de votre raquette ou sa vitesse. Il existe même un coup spécial, comme dans le jeu d'origine, mais il s'avère bien moins acrobatique ce coup-ci (le saut a également été supprimé...). Pour le reste, les déplacements ne se font pas forcément physiquement car on peut se déplacer avec le stick gauche : au début, c'est un peu étrange mais on s'y fait vite. Idem pour s'accroupir : on appuie sur un bouton, inutile de le faire pour de vrai si on n'en a pas envie. Comme dans le premier jeu, on se déplace en fait latéralement, sur une simple ligne de fond de court. Sauf que cette fois, on incarne le personnage et on ne le voit plus de dos.
Certains panneaux demanderont juste d'être touchés pour disparaître mais d'autres proposent pas mal d'effets : certains font obstacle, d'autres explosent en série ou font office de portail, etc...
Chaque tableau est chronométré comme dans l'original et propose un classement en ligne, avec une note de A à D : inutile de dire que tout incite à recommencer chaque stage jusqu'à obtenir un score honorable. On se souvient avec émotion des codes à 17 chiffres qu'il fallait rentrer à l'époque de la Dreamcast sur le site officiel afin de connaître son rang mondial...
Le jeu offre de nombreux niveaux à découvrir et représente sans hésiter un excellent entrainement de fitness dans les niveaux avancés !
En plus du mode solo, "C-Smash VRS" propose un mode versus ou en coopération en ligne, ainsi que divers modes de jeu. Variés, ils permettent de se changer les idées en offrant des défis différents du mode solo...
Servi par une réalisation très classe et stylisée, "C-Smash VRS" est un jeu VR clairement envoûtant. D'ailleurs, les clins d'oeils à "2001 l'Odyssée de l'Espace" de Kubrick feront plaisir aux amateurs éclairés. Quant à la couleur orange, omniprésente, on se demande si ce n'est pas un petit hommage à l'ère Dreamcast... Il y a même des vaisseaux spaciaux qui ressemblent carrément à la manette de cette console culte ! On retrouve aussi une représentation de l'espace et du système solaire à la fois simple et élégante : votre Cosmic Bus traversera de bien beaux panoramas, que vous pourrez admirer lors de vos séances de squash galactique. Certes, les décors varient peu, mais l'ensemble est très homogène. Et puis, les graphismes sont bien moins sobres que dans la version originale où toutes les "boîtes" étaient les mêmes, ou presque.
Quant aux musiques, elles rendent l'expérience encore plus immersive, avec un petit côté synesthésique forcément hypnotique : normal quand on convoque Ken Ishii, un des compositeurs de REZ (le "cousin" culte de "Cosmic Smash", pour les plus fans de la console à spirale...). Aux platines également, Danalogue et Unkle, des DJ anglais assez connus sur la scène électro. Au global, toutes les compositions de C-Smash VRS méritent une oreille attentive et participent à le rendre assez unique : avis aux amateurs.
Dans un autre registre, on appréciera les petites saynètes qui se glissent dans les décors épurés : on y voit des ouvriers en combinaisons spatiales blanches s'affairant à diverses tâches, incongrues. Jouant avec des minis trous noirs (à moins que ce ne soit de l'antimatière...), entretenant un jardin zen en plein milieu du vide sidéral, ou mixant sur des platines tout en faisant des salto avants : les développeurs anglais de Wolf and Wood se sont lâchés, pour notre grand plaisir. Comme quoi, l'espace, c'est pas si froid !
Avec son ambiance exceptionnelle, "C-Smash VRS" est un jeu de sport en VR particulièrement réussi. Très intuitif et très arcade, il reprend les bases du jeu de SEGA de 2001 mais ajoute beaucoup de contenu, de nombreux modes de jeu et, surtout, du jeu en multi en ligne. Sa présentation futuriste, à la fois élégante et futuriste, ajoute une couche de personnalité indispensable et son OST captivante finira de vous accrocher. Si le mode solo n'est pas très long, il permet de bien se familiariser avec la physique de la balle et ses rebonds. Ensuite, vous serez prêt à affronter d'autres joueurs en ligne, car c'est là que réside tout le sel de ce jeu d'arcade. En résumé : véritable curiosité vidéo-ludique à l'époque, "C-Smash VRS" a désormais toute sa place dans le monde de la VR. Un casse-brique qui casse des briques et un titre indispensable sur Quest 3 !
Vingt trois ans plus tard, et à la surprise générale, SEGA confie cette licence à des développeurs anglais dans le but d'en faire un jeu de sport en réalité virtuelle. Pas de doute : un concept pareil était fait pour la VR, avec 20 ans d'avance !
Dans Cosmic Smash, premier du nom, on se trouvait dans une sorte de métro blanc, futuriste et lumineux, s'arrêtant pour "nettoyer" chaque station. Le joueur était vu de dos, raquette à la main et devait éliminer des blocs en les touchant avec sa balle.
"C-Smash VRS" reprend cette idée et la transpose dans un futur encore plus lointain, où le squash est visiblement devenu une religion ! Notre avatar squelettique se voit propulsé dans l'espace, dans un "Cosmic Bus" naviguant de planète en planète... Comme dans le jeu d'origine, l'ambiance frappe d'emblée le joueur : c'est épuré, stylisé et très expérimental. Porté par les musiques synthétiques d'un talentueux collectif électro, le joueur va se laisser rapidement hypnotiser, d'une mission à l'autre. En bon casse-brique, vous devez renvoyer la balle sur des panneaux colorés pour les éliminer. Le tout se joue dans une sorte de boîte, aux côtés ajourés : faites rebondir la balle sur les paroies ou sur le plafond, atteignez toutes vos cibles dans le temps imparti, puis passez au niveau suivant.
VR oblige, le jeu est très intuitif et précis, seul le service nécessite un petit temps d'adaptation. On renvoie la balle sans problème, les manettes détectant vos moindres mouvements mais aussi l'inclinaison de votre raquette ou sa vitesse. Il existe même un coup spécial, comme dans le jeu d'origine, mais il s'avère bien moins acrobatique ce coup-ci (le saut a également été supprimé...). Pour le reste, les déplacements ne se font pas forcément physiquement car on peut se déplacer avec le stick gauche : au début, c'est un peu étrange mais on s'y fait vite. Idem pour s'accroupir : on appuie sur un bouton, inutile de le faire pour de vrai si on n'en a pas envie. Comme dans le premier jeu, on se déplace en fait latéralement, sur une simple ligne de fond de court. Sauf que cette fois, on incarne le personnage et on ne le voit plus de dos.
Certains panneaux demanderont juste d'être touchés pour disparaître mais d'autres proposent pas mal d'effets : certains font obstacle, d'autres explosent en série ou font office de portail, etc...
Chaque tableau est chronométré comme dans l'original et propose un classement en ligne, avec une note de A à D : inutile de dire que tout incite à recommencer chaque stage jusqu'à obtenir un score honorable. On se souvient avec émotion des codes à 17 chiffres qu'il fallait rentrer à l'époque de la Dreamcast sur le site officiel afin de connaître son rang mondial...
Le jeu offre de nombreux niveaux à découvrir et représente sans hésiter un excellent entrainement de fitness dans les niveaux avancés !
En plus du mode solo, "C-Smash VRS" propose un mode versus ou en coopération en ligne, ainsi que divers modes de jeu. Variés, ils permettent de se changer les idées en offrant des défis différents du mode solo...
Servi par une réalisation très classe et stylisée, "C-Smash VRS" est un jeu VR clairement envoûtant. D'ailleurs, les clins d'oeils à "2001 l'Odyssée de l'Espace" de Kubrick feront plaisir aux amateurs éclairés. Quant à la couleur orange, omniprésente, on se demande si ce n'est pas un petit hommage à l'ère Dreamcast... Il y a même des vaisseaux spaciaux qui ressemblent carrément à la manette de cette console culte ! On retrouve aussi une représentation de l'espace et du système solaire à la fois simple et élégante : votre Cosmic Bus traversera de bien beaux panoramas, que vous pourrez admirer lors de vos séances de squash galactique. Certes, les décors varient peu, mais l'ensemble est très homogène. Et puis, les graphismes sont bien moins sobres que dans la version originale où toutes les "boîtes" étaient les mêmes, ou presque.
Quant aux musiques, elles rendent l'expérience encore plus immersive, avec un petit côté synesthésique forcément hypnotique : normal quand on convoque Ken Ishii, un des compositeurs de REZ (le "cousin" culte de "Cosmic Smash", pour les plus fans de la console à spirale...). Aux platines également, Danalogue et Unkle, des DJ anglais assez connus sur la scène électro. Au global, toutes les compositions de C-Smash VRS méritent une oreille attentive et participent à le rendre assez unique : avis aux amateurs.
Dans un autre registre, on appréciera les petites saynètes qui se glissent dans les décors épurés : on y voit des ouvriers en combinaisons spatiales blanches s'affairant à diverses tâches, incongrues. Jouant avec des minis trous noirs (à moins que ce ne soit de l'antimatière...), entretenant un jardin zen en plein milieu du vide sidéral, ou mixant sur des platines tout en faisant des salto avants : les développeurs anglais de Wolf and Wood se sont lâchés, pour notre grand plaisir. Comme quoi, l'espace, c'est pas si froid !
Avec son ambiance exceptionnelle, "C-Smash VRS" est un jeu de sport en VR particulièrement réussi. Très intuitif et très arcade, il reprend les bases du jeu de SEGA de 2001 mais ajoute beaucoup de contenu, de nombreux modes de jeu et, surtout, du jeu en multi en ligne. Sa présentation futuriste, à la fois élégante et futuriste, ajoute une couche de personnalité indispensable et son OST captivante finira de vous accrocher. Si le mode solo n'est pas très long, il permet de bien se familiariser avec la physique de la balle et ses rebonds. Ensuite, vous serez prêt à affronter d'autres joueurs en ligne, car c'est là que réside tout le sel de ce jeu d'arcade. En résumé : véritable curiosité vidéo-ludique à l'époque, "C-Smash VRS" a désormais toute sa place dans le monde de la VR. Un casse-brique qui casse des briques et un titre indispensable sur Quest 3 !
+
LES POINTS FORTS
LES POINTS FAIBLES
-
+ LE RETOUR INATTENDU DE COSMIC SMASH, EN VR !
+ UN MÉLANGE SQUASH/CASSE-BRIQUE EFFICACE
+ LE FEELING ARCADE
+ ESTHÉTIQUEMENT ENVOUTANT
+ MUSICALEMENT HYPNOTIQUE
+ LE JEU EN LIGNE
+ LES PETITES TOUCHES D'HUMOUR DANS LES DÉCORS
+ L'ESPRIT DREAMCAST, BIEN VIVANT !
+ UN MÉLANGE SQUASH/CASSE-BRIQUE EFFICACE
+ LE FEELING ARCADE
+ ESTHÉTIQUEMENT ENVOUTANT
+ MUSICALEMENT HYPNOTIQUE
+ LE JEU EN LIGNE
+ LES PETITES TOUCHES D'HUMOUR DANS LES DÉCORS
+ L'ESPRIT DREAMCAST, BIEN VIVANT !
- UN SOLO NÉCESSAIRE MAIS RÉPÉTITIF
- DES DÉCORS QUI RONRONNENT, FATALEMENT
- DES DÉCORS QUI RONRONNENT, FATALEMENT
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