Test jeu vidéo
Publié le 06/05/2021 à 11h58 par Pikminouchon
Fallen Legion : Revenants
6,5 /10
ACTION RPG
Le monde est recouvert de miasmes... Les derniers survivants ont trouvé refuge dans un château flottant où règne un fou. Alternez entre 2 personnages : Lucien, le politicien charismatique et Rowena, l'entité spectrale vengeresse.
Voici l'exemple typique de 2 gameplays qui cohabitent pour tisser une intrigue vaste, de prime abord assez conventionnelle. Si au départ, le jeu propose une histoire convenue, celle-ci va rapidement s'étoffer grâce aux manipulations machiavéliques de Lucien : les personnages sont finalement très nombreux et le récit prend une ampleur inattendue... Attention toutefois : le jeu est entièrement en anglais et n'a pas eu la chance d'avoir une traduction française. Inutile de souligner que les non anglophones seront pénalisés : l'avancée régulière du scénario est un vrai moteur et incite à poursuivre l'exploration de ce titre sur le long terme... Avec Lucien, donc, vous faites avancer l'aventure au sein du château flottant.
A l'inverse, Rowena s'occupe de l'aspect tactique et des combats : le monde qui s'étend sous le château regorge en effet de terres désolées et pullule de monstres. C'est à elle qu'il incombe de nettoyer ces zones infestées dans des phases d'action RPG.
Le système de combat en temps réel est très bien construit : Rowena, en bon spectre, supervise l'ensemble et peut balancer des sorts de soins, de buff mais aussi d'attaques. Elle est systématiquement assistée de 3 protagonistes, 3 guerriers que vous aurez recrutés grâce à Lucien au sein du château. Ces derniers peuvent être interchangés avant chaque raid et bénéficient de leur propre évolution.
Les combats sont représentés sur une seule ligne horizontale : à gauche, les alliés et à droite les ennemis. Chaque bouton de la manette est affecté à un seul combattant et il suffit d'appuyer (voire de spammer !) pour lancer les attaques. Les subtilités du combat jouent sur deux niveaux : d'abord un système de cases permettant aux héros mais aussi à leurs ennemis de se déplacer. De même, les sorts n'affecteront que certaines cases : il s'agit donc de ne jamais se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment. De la même façon, il est nécessaire de toujours savoir anticiper les déplacements des ennemis et faire en sorte qu'ils se trouveront sur les cases que vos sorts de zone affecteront... En somme, la réussite des combats passe par la capacité que le joueur aura de lire dans les intentions de l'IA.
Autre spécificité des combats : la défense. Dès le tutoriel, vous réaliserez à quel point le parrying est crucial : avec le bon timing (le mot "DEFLECT" apparaît à l'écran), vous pourrez renverser l'issu du combat et défaire rapidement les hordes d'ennemis. Ces derniers s'enchaînent à un rythme soutenu, chaque épisode de combat étant divisé en zone. Une fois un combat terminé, la petite troupe se déplacera vers la droite pour affronter les sbires suivants (parfois, un coffre leur sera offert au passage...). Dommage que les joutes se déroulent dans des décors fades et qui changent finalement très peu. Et même si le système de combat est une vrai réussite et se révèle dynamique (notamment lors des combos où les compteurs de points s'affolent), les possibilités limitées des ennemis (panel d'attaques et de mouvements...) entraînent inévitablement une certaine redondance dans l'action.
En somme, au bout de 10 heures de jeu, on a un peu toujours l'impression de faire la même chose, si ce n'est de combattre de la même façon des ennemis trop identiques.
Techniquement parlant, le jeu est simple et donne l'impression de tourner sous Flash : les personnages ont une animation qui fait penser au papier découpé (avec attaches parisiennes!). On a déjà vu ça du côté de chez Vanillaware mais avec autrement plus de talent ! Le chara-design suit également cette mouvance : les Exemplars, ces guerriers qui vous accompagnent au combat, sont globalement très réussis, ainsi que le classieux Lucien et la ténébreuse Rowena. Il n'est pas interdit de penser que des relents de "Symphony of the Night" ou "Aria of Sorrow", deux Castlevania au design bien marqués, ont inspiré les développeurs. Certains gros plans ou cut-scenes en attestent. Pourtant, là encore, il manque le petit éclair de génie, celui qui fait toute la différence et qui marque durablement les esprits et le joueur... Si vous connaissez le jeu "Grand Kingdom", vous ferez peut-être le lien avec "Fallen Legion Revenants" : ces deux titres s'inspirent de glorieux concurrents mais ne parviennent jamais à captiver complétement le joueur en dépit d'un système de combat solide.
En somme, "Fallen Legion Revenants" est un Action RPG efficace dans son système de combat et dans son scénario à intrigues, mais il est gangréné par la répétitivité. Il lui manque également la profondeur nécessaire pour que le joueur ait envie d'enchaîner toujours plus de combats perdant de leur intérêt au fil du temps, en dépit d'un récit plus développé qu'il n'en a l'air.
Il lui reste cependant un scénario intéressant et développé sur le tard : encore faut-il avoir le courage de persévérer entre deux bâillements...
Voici l'exemple typique de 2 gameplays qui cohabitent pour tisser une intrigue vaste, de prime abord assez conventionnelle. Si au départ, le jeu propose une histoire convenue, celle-ci va rapidement s'étoffer grâce aux manipulations machiavéliques de Lucien : les personnages sont finalement très nombreux et le récit prend une ampleur inattendue... Attention toutefois : le jeu est entièrement en anglais et n'a pas eu la chance d'avoir une traduction française. Inutile de souligner que les non anglophones seront pénalisés : l'avancée régulière du scénario est un vrai moteur et incite à poursuivre l'exploration de ce titre sur le long terme... Avec Lucien, donc, vous faites avancer l'aventure au sein du château flottant.
A l'inverse, Rowena s'occupe de l'aspect tactique et des combats : le monde qui s'étend sous le château regorge en effet de terres désolées et pullule de monstres. C'est à elle qu'il incombe de nettoyer ces zones infestées dans des phases d'action RPG.
Le système de combat en temps réel est très bien construit : Rowena, en bon spectre, supervise l'ensemble et peut balancer des sorts de soins, de buff mais aussi d'attaques. Elle est systématiquement assistée de 3 protagonistes, 3 guerriers que vous aurez recrutés grâce à Lucien au sein du château. Ces derniers peuvent être interchangés avant chaque raid et bénéficient de leur propre évolution.
Les combats sont représentés sur une seule ligne horizontale : à gauche, les alliés et à droite les ennemis. Chaque bouton de la manette est affecté à un seul combattant et il suffit d'appuyer (voire de spammer !) pour lancer les attaques. Les subtilités du combat jouent sur deux niveaux : d'abord un système de cases permettant aux héros mais aussi à leurs ennemis de se déplacer. De même, les sorts n'affecteront que certaines cases : il s'agit donc de ne jamais se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment. De la même façon, il est nécessaire de toujours savoir anticiper les déplacements des ennemis et faire en sorte qu'ils se trouveront sur les cases que vos sorts de zone affecteront... En somme, la réussite des combats passe par la capacité que le joueur aura de lire dans les intentions de l'IA.
Autre spécificité des combats : la défense. Dès le tutoriel, vous réaliserez à quel point le parrying est crucial : avec le bon timing (le mot "DEFLECT" apparaît à l'écran), vous pourrez renverser l'issu du combat et défaire rapidement les hordes d'ennemis. Ces derniers s'enchaînent à un rythme soutenu, chaque épisode de combat étant divisé en zone. Une fois un combat terminé, la petite troupe se déplacera vers la droite pour affronter les sbires suivants (parfois, un coffre leur sera offert au passage...). Dommage que les joutes se déroulent dans des décors fades et qui changent finalement très peu. Et même si le système de combat est une vrai réussite et se révèle dynamique (notamment lors des combos où les compteurs de points s'affolent), les possibilités limitées des ennemis (panel d'attaques et de mouvements...) entraînent inévitablement une certaine redondance dans l'action.
En somme, au bout de 10 heures de jeu, on a un peu toujours l'impression de faire la même chose, si ce n'est de combattre de la même façon des ennemis trop identiques.
Techniquement parlant, le jeu est simple et donne l'impression de tourner sous Flash : les personnages ont une animation qui fait penser au papier découpé (avec attaches parisiennes!). On a déjà vu ça du côté de chez Vanillaware mais avec autrement plus de talent ! Le chara-design suit également cette mouvance : les Exemplars, ces guerriers qui vous accompagnent au combat, sont globalement très réussis, ainsi que le classieux Lucien et la ténébreuse Rowena. Il n'est pas interdit de penser que des relents de "Symphony of the Night" ou "Aria of Sorrow", deux Castlevania au design bien marqués, ont inspiré les développeurs. Certains gros plans ou cut-scenes en attestent. Pourtant, là encore, il manque le petit éclair de génie, celui qui fait toute la différence et qui marque durablement les esprits et le joueur... Si vous connaissez le jeu "Grand Kingdom", vous ferez peut-être le lien avec "Fallen Legion Revenants" : ces deux titres s'inspirent de glorieux concurrents mais ne parviennent jamais à captiver complétement le joueur en dépit d'un système de combat solide.
En somme, "Fallen Legion Revenants" est un Action RPG efficace dans son système de combat et dans son scénario à intrigues, mais il est gangréné par la répétitivité. Il lui manque également la profondeur nécessaire pour que le joueur ait envie d'enchaîner toujours plus de combats perdant de leur intérêt au fil du temps, en dépit d'un récit plus développé qu'il n'en a l'air.
Il lui reste cependant un scénario intéressant et développé sur le tard : encore faut-il avoir le courage de persévérer entre deux bâillements...
+
LES POINTS FORTS
LES POINTS FAIBLES
-
+ JOLIE RÉALISATION
+ SYSTÈME DE COMBAT DYNAMIQUE ET SOLIDE
+ LES INTRIGUES DE LUCIEN
+ SYSTÈME DE COMBAT DYNAMIQUE ET SOLIDE
+ LES INTRIGUES DE LUCIEN
- LES COMBATS, VITE RÉPÉTITIFS
- LA DA, TROP GÉNÉRIQUE POUR ACCROCHER
- DO YOU SPEAK ENGLISH ?
- LA DA, TROP GÉNÉRIQUE POUR ACCROCHER
- DO YOU SPEAK ENGLISH ?
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