Test jeu vidéo
Publié le 12/10/2023 à 11h54 par Pikminouchon
Infinity Strash - Dragon Quest : The Adventure of Dai
6 /10
ACTION
Un grand nom du manga Shonen, un gros développeur japonais aux commandes, une série à succès : on se demande vraiment ce qui pourrait clocher. Pourtant, dans le genre "déception, mais faudra faire avec...", "Infinity Strash" prend d'emblée la tête du peloton vidéo-ludique et on va vous expliquer pourquoi...
Que ce soit clair, la technique n'est pas prise ici en défaut : même sur Switch, pourrait-on dire, le nouveau jeu de Square Enix est assez joli à regarder. Les 4 personnages jouables sont superbement modélisés et bénéficient de bien jolies animations : il suffit d'observer leur séquence d'introduction dans le menu pour se convaincre de leur fidélité au manga ou au récent remake animé... De même, tout le bestiaire de "Dragon Quest" répond présent et le soucis du détail est bien là. Quant aux décors, à défaut d'une grande variété, c'est également très proche du matériau d'origine (on peut même couper les arbres, façon Zelda...). L'animation est bonne, même quand nos héros sont assaillis d'ennemis, avec un petit côté Musoû pas désagréable.
Alors, où est le couac ? Dans la narration, pardi ! Après plus de 4 années de développement (on se rappelle des reports et autre silence radio...), "Infinity Strash" ne parvient à nous proposer qu'une suite soporifique d'images statiques tirées du manga (avec des zooms pixelisés à mort !) pour nous raconter son histoire. C'est long, c'est mou, et trop rares sont les passages utilisant le moteur 3D du jeu. En fait, c'est tellement interminable que le soft vous offre parfois de l'Exp à la fin des cinématiques ! Peut-être tout simplement pour remercier le joueur de ne pas s'être endormi sur sa manette ? Ces saynètes (intégralement doublées d'ailleurs...) sont entrecoupées de brèves séquences de jeu, parfois de quelques secondes seulement (genre Popp qui doit ramasser les morceaux de son sceptre brisé tout en esquivant les attaques d'un boss...). Parfois, il s'agira de défaire quelques ennemis, suivis d'un mid-boss. Enfin, seuls les affrontements avec les vrais gros boss vous retiendront plus longuement, la faute à l'inévitable système de "stagger" : un bouclier à épuiser afin de faire chanceler le boss pour mieux le rosser. Dans tous les cas, le niveau de difficulté fait que ces phases d'action sont très vite expédiées, celle-ci étant relativement inexistante ! Comptez moins de 2 minutes de jeu, pour 10 minutes de blabla : risible !
On jongle entre 3 personnages, le plus souvent (même si parfois l'équipe est plus restreinte ou imposée par le scénario...) parmi 4 héros : Dai (l'incarnation du Dragon Warrior), Popp le mage, Maam la guérisseuse et Hyunckel l'épéiste. Chacun dispose d'un combo d'attaques classiques et les autres boutons sont affectés aux magies et autres coups spéciaux. Bien entendu, une jauge spéciale concernera les supers attaques : elles bénéficient de superbes animations qui ne manquent jamais de patate !
L'action, justement, est bien pêchue et ravira les fans ! Quand on peut combattre et qu'on ne reste pas empêtré dans une cinématique sans fin, bien entendu... Le mode histoire emprisonne le joueur dans une progression extrêmement linéaire, même si, occasionnellement, de petites quêtes annexes apparaissent sur une map absolument quelconque... Dès lors, il s'agît de combats de mobs plus longs que d'ordinaire, mais seul le mode "Sanctuaire" apportera une action débridée : rapidement disponible en dehors du mode histoire, il s'agit d'"explorer" une suite de niveaux avec un set prédéfini d'items. A chaque fois que vous passez un palier, un choix de portes vous est offert, challenge à la clé. Au bout de 5 ou 6 levels de ce rogue-like, une belle récompense vous sera octroyée : des cartes de souvenirs ! Faisant d'ailleurs office de prétexte pour revivre l'aventure de Daï, ces cartes, plus ou moins rares, peuvent être équipées pour chaque personnage et vous en profiterez dans le mode histoire. Elles renferment divers bonus de compétences (augmentation de vos Exp, de vos points de magie, etc...) et certaines lorgnent clairement vers certains personnages plutôt que vers d'autres. En fait, on dirait un système de gatcha, voire de micro-transactions, mais appliqué à un jeu premium... De là à penser que ce "Infinity Strash" était à la base un projet sur mobile, il n'y a qu'un pas !
Entre sa narration hyper cheap, ses phases d'action réduites à la portion congrue et son système de combat efficace mais super basique, cette nouvelle production ne peut vraiment s'adresser qu'aux fans du manga ou à ceux qui en découvriront l'histoire pour la toute première fois... Car n'oublions pas que Dai No Daiboken est avant tout un excellent shonen, efficace et pleins de rebondissements. Même si cette adaptation est à saluer et a fini par sortir sur nos stores européens (attention, le jeu n'est pas disponible en physique chez nous!), on ne peut que regretter son manque d'ambition, sans compter qu'il ne couvre pas la totalité de l'histoire : il manque la dernière partie de l'anime, ce qui frustrera plus d'un fan ! Peut-être que Square Enix prévoit déjà la suite ou bien ajoutera un DLC bien mesquin ? Seul l'avenir nous le dira. Au final, le jeu fait le taf, mais sans plus : la prochaine fois, confiez ce projet à Koei Tecmo qui saura en faire un vrai Musoû ! A bon entendeur...
Que ce soit clair, la technique n'est pas prise ici en défaut : même sur Switch, pourrait-on dire, le nouveau jeu de Square Enix est assez joli à regarder. Les 4 personnages jouables sont superbement modélisés et bénéficient de bien jolies animations : il suffit d'observer leur séquence d'introduction dans le menu pour se convaincre de leur fidélité au manga ou au récent remake animé... De même, tout le bestiaire de "Dragon Quest" répond présent et le soucis du détail est bien là. Quant aux décors, à défaut d'une grande variété, c'est également très proche du matériau d'origine (on peut même couper les arbres, façon Zelda...). L'animation est bonne, même quand nos héros sont assaillis d'ennemis, avec un petit côté Musoû pas désagréable.
Alors, où est le couac ? Dans la narration, pardi ! Après plus de 4 années de développement (on se rappelle des reports et autre silence radio...), "Infinity Strash" ne parvient à nous proposer qu'une suite soporifique d'images statiques tirées du manga (avec des zooms pixelisés à mort !) pour nous raconter son histoire. C'est long, c'est mou, et trop rares sont les passages utilisant le moteur 3D du jeu. En fait, c'est tellement interminable que le soft vous offre parfois de l'Exp à la fin des cinématiques ! Peut-être tout simplement pour remercier le joueur de ne pas s'être endormi sur sa manette ? Ces saynètes (intégralement doublées d'ailleurs...) sont entrecoupées de brèves séquences de jeu, parfois de quelques secondes seulement (genre Popp qui doit ramasser les morceaux de son sceptre brisé tout en esquivant les attaques d'un boss...). Parfois, il s'agira de défaire quelques ennemis, suivis d'un mid-boss. Enfin, seuls les affrontements avec les vrais gros boss vous retiendront plus longuement, la faute à l'inévitable système de "stagger" : un bouclier à épuiser afin de faire chanceler le boss pour mieux le rosser. Dans tous les cas, le niveau de difficulté fait que ces phases d'action sont très vite expédiées, celle-ci étant relativement inexistante ! Comptez moins de 2 minutes de jeu, pour 10 minutes de blabla : risible !
On jongle entre 3 personnages, le plus souvent (même si parfois l'équipe est plus restreinte ou imposée par le scénario...) parmi 4 héros : Dai (l'incarnation du Dragon Warrior), Popp le mage, Maam la guérisseuse et Hyunckel l'épéiste. Chacun dispose d'un combo d'attaques classiques et les autres boutons sont affectés aux magies et autres coups spéciaux. Bien entendu, une jauge spéciale concernera les supers attaques : elles bénéficient de superbes animations qui ne manquent jamais de patate !
L'action, justement, est bien pêchue et ravira les fans ! Quand on peut combattre et qu'on ne reste pas empêtré dans une cinématique sans fin, bien entendu... Le mode histoire emprisonne le joueur dans une progression extrêmement linéaire, même si, occasionnellement, de petites quêtes annexes apparaissent sur une map absolument quelconque... Dès lors, il s'agît de combats de mobs plus longs que d'ordinaire, mais seul le mode "Sanctuaire" apportera une action débridée : rapidement disponible en dehors du mode histoire, il s'agit d'"explorer" une suite de niveaux avec un set prédéfini d'items. A chaque fois que vous passez un palier, un choix de portes vous est offert, challenge à la clé. Au bout de 5 ou 6 levels de ce rogue-like, une belle récompense vous sera octroyée : des cartes de souvenirs ! Faisant d'ailleurs office de prétexte pour revivre l'aventure de Daï, ces cartes, plus ou moins rares, peuvent être équipées pour chaque personnage et vous en profiterez dans le mode histoire. Elles renferment divers bonus de compétences (augmentation de vos Exp, de vos points de magie, etc...) et certaines lorgnent clairement vers certains personnages plutôt que vers d'autres. En fait, on dirait un système de gatcha, voire de micro-transactions, mais appliqué à un jeu premium... De là à penser que ce "Infinity Strash" était à la base un projet sur mobile, il n'y a qu'un pas !
Entre sa narration hyper cheap, ses phases d'action réduites à la portion congrue et son système de combat efficace mais super basique, cette nouvelle production ne peut vraiment s'adresser qu'aux fans du manga ou à ceux qui en découvriront l'histoire pour la toute première fois... Car n'oublions pas que Dai No Daiboken est avant tout un excellent shonen, efficace et pleins de rebondissements. Même si cette adaptation est à saluer et a fini par sortir sur nos stores européens (attention, le jeu n'est pas disponible en physique chez nous!), on ne peut que regretter son manque d'ambition, sans compter qu'il ne couvre pas la totalité de l'histoire : il manque la dernière partie de l'anime, ce qui frustrera plus d'un fan ! Peut-être que Square Enix prévoit déjà la suite ou bien ajoutera un DLC bien mesquin ? Seul l'avenir nous le dira. Au final, le jeu fait le taf, mais sans plus : la prochaine fois, confiez ce projet à Koei Tecmo qui saura en faire un vrai Musoû ! A bon entendeur...
+
LES POINTS FORTS
LES POINTS FAIBLES
-
+ UNE HISTOIRE QUI RESTE PASSIONNANTE...
+ COMBATS EFFICACES...
+ MODÉLISATIONS TRÈS COOLS
+ DOUBLAGES JAPONAIS PARFAITS
+ LE MODE SANCTUAIRE DONNE UNE IDÉE DE CE QUE ÇA AURAIT DÛ ÊTRE
+ COMBATS EFFICACES...
+ MODÉLISATIONS TRÈS COOLS
+ DOUBLAGES JAPONAIS PARFAITS
+ LE MODE SANCTUAIRE DONNE UNE IDÉE DE CE QUE ÇA AURAIT DÛ ÊTRE
- ...MAIS RACONTÉE EN MODE "FEIGNASSE"
- ...MAIS HYPER CLASSIQUES ET RÉPÉTITIFS
- UN RYTHME VRAIMENT MAUVAIS EN MODE STORY
- IL MANQUE LA FIN DE L'HISTOIRE !
- AMBITION : ZÉRO ; RELIFTAGE D'UN JEU MOBILE : 100%
- ...MAIS HYPER CLASSIQUES ET RÉPÉTITIFS
- UN RYTHME VRAIMENT MAUVAIS EN MODE STORY
- IL MANQUE LA FIN DE L'HISTOIRE !
- AMBITION : ZÉRO ; RELIFTAGE D'UN JEU MOBILE : 100%
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