Test jeu vidéo
Publié le 01/03/2023 à 13h00 par Pikminouchon
Labyrinth of Galleria : The Moon Society
8 /10
RPG
Après un "Labyrinth of Refrain" sympathique, Nippon Ichi Software revient au genre du Dungeon-crawler avec "Labyrinth of Galleria The Moon Society". Si vous ne connaissez pas ce genre de jeu, sachez qu'il s'inspire des antiques jeux de rôles sur papier où l'on explorait à coups de dès des donjons labyrinthiques, une case après l'autre, tout en affrontant des ennemis grâce à un système de points et de statistiques.
NIS reprend donc cette idée avec une représentation à l'ancienne : vous allez passer le plus clair de votre temps à arpenter des couloirs sombres et humides, non pas comme dans un fps traditionnel, mais justement avec la sensation de franchir une case après l'autre, idem pour les déplacements latéraux. En parallèle, la carte s'étoffera peu à peu, vous indiquant la position des monstres et autres trésors découverts... "Labyrinth of Galleria" offre un trip assez rétro avec une boucle de gameplay efficace (exploration, combats, visual novel...), dans un genre assez peu répandu dans le domaine vidéo-ludique.
Côté histoire, la jeune et naïve Eureka répond à une offre d'emploi bien singulière : travailler dans le manoir du comte Bismont pour en explorer méticuleusement son mystérieux dédale souterrain. Dans cette tâche, elle sera aidée par une sorcière et surtout, une lanterne magique...que vous incarnez ! Bien entendu, qui dit exploration et combats, dit tour par tour et équipe : "Galleria" (on va l'abréger comme ça !) fait dans le classique en vous proposant de créer des équipes de 4 marionnettes que vous allez façonner de toute pièce. Plusieurs classes sont disponibles, chacune avec ses propres caractéristiques au combat (attaque, défense, soin, etc...). Ce n'est donc pas la jeune Eureka qui se bat, mais sa petite équipe de monstres, qu'elle façonne à l'envie puis qu'elle dirige. Chaque unité est liée à un "couvent" et chaque couvent peut abriter jusqu'à 6 unités : rapidement, il faudra savoir jongler entre chaque combattant pour adapter sa team au labyrinthe à traverser (il y en a plusieurs comme on pouvait s'en douter !).
Nippon Ichi Software oblige, le joueur doit passer par un long tutoriel qui explique les nombreuses possibilités du titre. Des menus, des menus et encore des menus, sans compter les stats qui vont avec : "Galleria" est un titre qui peut effrayer le novice, encore plus s'il n'a jamais joué à "Disgaea", la série porte-étendard de NIS ! Car on retrouve énormément de similitudes entre les deux jeux : le chara-design est le plus évident, avec une DA charmante, très typée et reconnaissable entre mille. De son côté, la musique fait également de gros clins d'œil à "Disgaea" et se révèle charmante. Ajoutez de beaux écrans fixes et des donjons qui savent se renouveler et vous obtenez un Dungeon-crawler franchement réussi, avec en plus un petit côté Ghibli par certains aspects.
Si les combats sont très classiques, au tour par tour (on attaque, on défend, on se sert d'un objet...), la subtilité de "Galleria" réside en fait dans la gestion des couvents : ce sont eux qui font toute la différence et offrent une réelle profondeur stratégique. Vous devez avoir 3 combattants et 3 supports (ces derniers ne combattent pas directement), ajuster leurs équipements respectifs et, surtout, analyser diverses capacités uniques (les donums) pour en tirer le maximum dans les labyrinthes. Dans tous les cas, le joueur peut avancer sans trop se soucier des profondeurs du gameplay et, à la longue, il s'y investira fatalement... En somme, il ne faut pas trop être effrayé par les possibilités tentaculaires de ce jeu et s'autoriser à approfondir en cours d'aventure : on avance très bien dans l'histoire quelque soit son rythme ou sa connaissance des arcanes du gameplay.
Concernant l'exploration, elle s'avère longue et n'est clairement pas de tout repos ! En plus des mobs, les pièges sont nombreux, il faut activer des interrupteurs, sauter des fossés... tout simplement parfois attendre pour mieux revenir, avec de nouvelles aptitudes permettant de franchir un obstacle. Il y a clairement un côté "revenez-y" et les boss méritent parfois de faire un petit détour côté EXP avant de s'y frotter plus confortablement.
Les amateurs de gros chiffres qui gonflent seront comblés, les maniaques qui aiment compléter chaque case d'une carte le seront également.
Avec sa boucle de gameplay addictive, sa très belle réalisation et son ambiance Disgaeaesque, "Labyrinth of Galleria" saura vous retenir de très longues heures, NIS oblige ! Un très bon Dungeon-crawler au contenu copieux et à la réalisation robuste, à condition de ne pas se laisser effrayer par l'abondance de chiffres et de sous-menus...
NIS reprend donc cette idée avec une représentation à l'ancienne : vous allez passer le plus clair de votre temps à arpenter des couloirs sombres et humides, non pas comme dans un fps traditionnel, mais justement avec la sensation de franchir une case après l'autre, idem pour les déplacements latéraux. En parallèle, la carte s'étoffera peu à peu, vous indiquant la position des monstres et autres trésors découverts... "Labyrinth of Galleria" offre un trip assez rétro avec une boucle de gameplay efficace (exploration, combats, visual novel...), dans un genre assez peu répandu dans le domaine vidéo-ludique.
Côté histoire, la jeune et naïve Eureka répond à une offre d'emploi bien singulière : travailler dans le manoir du comte Bismont pour en explorer méticuleusement son mystérieux dédale souterrain. Dans cette tâche, elle sera aidée par une sorcière et surtout, une lanterne magique...que vous incarnez ! Bien entendu, qui dit exploration et combats, dit tour par tour et équipe : "Galleria" (on va l'abréger comme ça !) fait dans le classique en vous proposant de créer des équipes de 4 marionnettes que vous allez façonner de toute pièce. Plusieurs classes sont disponibles, chacune avec ses propres caractéristiques au combat (attaque, défense, soin, etc...). Ce n'est donc pas la jeune Eureka qui se bat, mais sa petite équipe de monstres, qu'elle façonne à l'envie puis qu'elle dirige. Chaque unité est liée à un "couvent" et chaque couvent peut abriter jusqu'à 6 unités : rapidement, il faudra savoir jongler entre chaque combattant pour adapter sa team au labyrinthe à traverser (il y en a plusieurs comme on pouvait s'en douter !).
Nippon Ichi Software oblige, le joueur doit passer par un long tutoriel qui explique les nombreuses possibilités du titre. Des menus, des menus et encore des menus, sans compter les stats qui vont avec : "Galleria" est un titre qui peut effrayer le novice, encore plus s'il n'a jamais joué à "Disgaea", la série porte-étendard de NIS ! Car on retrouve énormément de similitudes entre les deux jeux : le chara-design est le plus évident, avec une DA charmante, très typée et reconnaissable entre mille. De son côté, la musique fait également de gros clins d'œil à "Disgaea" et se révèle charmante. Ajoutez de beaux écrans fixes et des donjons qui savent se renouveler et vous obtenez un Dungeon-crawler franchement réussi, avec en plus un petit côté Ghibli par certains aspects.
Si les combats sont très classiques, au tour par tour (on attaque, on défend, on se sert d'un objet...), la subtilité de "Galleria" réside en fait dans la gestion des couvents : ce sont eux qui font toute la différence et offrent une réelle profondeur stratégique. Vous devez avoir 3 combattants et 3 supports (ces derniers ne combattent pas directement), ajuster leurs équipements respectifs et, surtout, analyser diverses capacités uniques (les donums) pour en tirer le maximum dans les labyrinthes. Dans tous les cas, le joueur peut avancer sans trop se soucier des profondeurs du gameplay et, à la longue, il s'y investira fatalement... En somme, il ne faut pas trop être effrayé par les possibilités tentaculaires de ce jeu et s'autoriser à approfondir en cours d'aventure : on avance très bien dans l'histoire quelque soit son rythme ou sa connaissance des arcanes du gameplay.
Concernant l'exploration, elle s'avère longue et n'est clairement pas de tout repos ! En plus des mobs, les pièges sont nombreux, il faut activer des interrupteurs, sauter des fossés... tout simplement parfois attendre pour mieux revenir, avec de nouvelles aptitudes permettant de franchir un obstacle. Il y a clairement un côté "revenez-y" et les boss méritent parfois de faire un petit détour côté EXP avant de s'y frotter plus confortablement.
Les amateurs de gros chiffres qui gonflent seront comblés, les maniaques qui aiment compléter chaque case d'une carte le seront également.
Avec sa boucle de gameplay addictive, sa très belle réalisation et son ambiance Disgaeaesque, "Labyrinth of Galleria" saura vous retenir de très longues heures, NIS oblige ! Un très bon Dungeon-crawler au contenu copieux et à la réalisation robuste, à condition de ne pas se laisser effrayer par l'abondance de chiffres et de sous-menus...
+
LES POINTS FORTS
LES POINTS FAIBLES
-
+ VRAIMENT JOLI ET SOIGNÉ POUR LE GENRE
+ LES CLINS D'OEIL À DISGAEA
+ ENORMÉMENT DE CHOSES À FAIRE, À DÉCOUVRIR, À MAÎTRISER
+ UNE EXPLORATION DE DONJONS COMME ON L'AIME
+ LES CLINS D'OEIL À DISGAEA
+ ENORMÉMENT DE CHOSES À FAIRE, À DÉCOUVRIR, À MAÎTRISER
+ UNE EXPLORATION DE DONJONS COMME ON L'AIME
- PAS ÉVIDENT DE TOUT MAÎTRISER AU DÉBUT.
- LES MENUS ET LES STATS EN PAGAILLE
- LES MENUS ET LES STATS EN PAGAILLE
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