Test jeu vidéo
Publié le 19/01/2018 à 15h38 par Grégory
Resident Evil 7 : Biohazard - Gold Edition
7 /10
ACTION - SURVIVAL HORROR
Capcom, le roi du recyclage, n'a pas résisté à la tentation de l'édition "Game of The Year" : quelques mois à peine après la sortie en grande pompe de "Resident Evil VII", et une poignée de DLC plus tard, nous voici avec son édition "Gold", soit un condensé, à prix d'ami, de tout ce que l'éditeur nippon avait à proposer concernant ce 7ème opus de la série horrifique culte. Une bonne affaire ?
Revenons sur l'essentiel : auréolé d'un glorieux 9/10 dans nos colonnes, "Resident Evil VII" s'est imposé comme un des meilleurs jeux de la cuvée vidéo-ludique 2017 ! Véritable succès critique et commercial, ce 7ème opus propose une ambiance incroyable, même si la durée de vie et le scénario sont à la traîne...
Pour les retardataires, vous incarnez Ethan Winters à la recherche de la femme de sa vie, égarée dans un bayou poisseux de Louisiane... Alors que tout poussait le malheureux à rebrousser chemin, le voilà embarqué dans une histoire terrifiante, confronté à une famille d'anthropophages dégénérés et son lot de créatures difformes...
Entièrement vécu à la première personne, "Resident Evil VII" propose un tour de force : rassembler tous les poncifs de la série (les herbes vertes, les coffres magiques, la maison inquiétante, les clés étranges, etc...) pour les passer à la moulinette de l'Unreal Engine 4 et de sa superbe 3D en temps réel.
Toujours aussi beaux, les décors de "Resident Evil VII" vous immergeront dans l'horreur et la crasse. La maison de la famille Baker n'est peut-être pas très vaste, mais les artistes de Capcom ont réussi à lui donner corps : les effets spéciaux sont superbes (mention spéciale aux effets de lumières...), les détails partout (fouillez donc chaque recoin pour trouver les indices contextuels qui vous raconteront toujours plus l'histoire...).
En fait, seuls les personnages principaux ont déjà pris, en quelque mois, un petit coup de vieux graphique, même si Jack, le bon père de famille, est toujours aussi flippant.
L'incroyable travail fourni sur la partie sonore finira à son tour de filer les chocottes, en particulier dans les endroits où les techniciens d'EDF ont fait la grève...
Car le jeu se vie comme une infernale montagne russe, que les réalisateurs Tobe Hooper ou Wes Craven n'auraient sans doute pas désavouée !
Rien n'a changé en quelques mois : si le début est toujours aussi dément (merci Jack !), la suite est plus linéaire et plus scriptée.
Après la maison, vous visiterez l'annexe de la mère puis le domaine du fils prodige... La mystérieuse Zoé vous guidera jusqu'à ce que vous la retrouviez, elle, et votre femme Mia. A cet instant, le scénario vous amène dans le bateau échoué au centre du bayou, cause de tous vos problèmes. Ce passage est sans doute le plus effrayant, et les monstres y sont nombreux : l'angoisse devrait être à son paroxysme mais vous aurez déjà un bel arsenal à votre disposition et le stress du début fait place à une joyeuse petite ballade de santé, ou presque... Le final vous fait revenir à la maison, avant d'affronter Eveline, le patient zéro de cette infection.
Un rythme en dent de scie, donc, la faute à une montée en puissance trop rapide (dès qu'on sort une première fois de la maison en fait), le shotgun faisant clairement trop bien son travail de nettoyage.
Au rayon des regrets également, un bestiaire très étriqué : mis à part les principaux membres de la famille Baker, qui font office de boss, "Resident Evil VII" propose très peu d'ennemis différents, à quelques variantes près. C'est très regrettable et les combats se résument rapidement à une seule tactique : un bon coup de fusil là où ça fait mal !
A ce stade, les joueurs qui ont déjà écumé le titre de Capcom sont en terrain connu, mais cette version Gold, ajoute tous les DLC (gratuits et payants) sortis pour le titre...
Honnêtement, tous ces contenus additionnels ne se valent pas et pourraient même être envisagés séparément de l'histoire principale.
Certains DLC sont clairement bourrins comme "Cauchemar" ou "Ethan must die", et font même penser au classique mode Mercenaire de "Resident Evil". Bof !
D'autres sont davantage axés sur l'histoire du jeu et tentent de combler les vides scénaristiques (que devient Zoé si vous l'abandonnez ?) : pas de révélations fracassantes, mais de nouveaux personnages à incarner (Chris Redfield ou Joe, le "grand" frère de Jack) et de nouveaux horizons (le bayou, les catacombes...) : ainsi "La fin de Zoé" et "Pas un héros" sont des portions de jeu à part entière, sans doute les meilleurs de ces contenus additionnels. Pas franchement longs (comptez une heure et demi pour chaque segment maximum...), ils tentent de goupiller l'aventure et de tout mettre au clair. Étrangement, la vile société pharmaceutique "Umbrella" est évoquée clairement dans ces histoires annexes alors qu'elle n’apparaît qu'à la toute fin de l'histoire principale, en filigrane qui plus est...
Le reste des DLC va de l'anecdotique au sympathique : on retiendra surtout dans le lot le "55ème anniversaire de Jack" et le "21". Ce dernier met en scène Lucas et deux victimes forcées de jouer à un macabre jeu de Black Jack... Complètement wtf, ce segment fait clairement penser à la série "Saw" et a le mérite de proposer un gameplay très inattendu...
Enfin, au rayon "vidéos interdites", les histoires "La chambre" et "Filles" instaureront un rythme plus lent, centré sur les énigmes et les choix multiples. Ils seront surtout l'occasion de rencontrer la famille Baker, juste avant l'infection. Un peu courts, ces deux récits n'en restent pas moins intéressants et apportent un éclairage nouveau sur vos futurs bourreaux, mais moins sur l'histoire principale.
Le constat est donc clair : le c½ur de cette édition Gold reste bel et bien l'excellent "Resident Evil VII" ! Si vous ne l'avez jamais fait, c'est l'occasion d'y sauter dessus et de croquer à pleines dents sur la tripotée de DLC, jouables ici "gratuitement". Mais les vieux de la vieille qui avaient craqué pour l'édition simple n'ont aucun intérêt à remettre les pieds dans la demeure des Baker, le meilleur des DLC étant gratuit ! La note globale vous en persuadera, inutile donc de recasquer pour visiter ce bayou du diable, sauf pour les nouveaux venus...
Revenons sur l'essentiel : auréolé d'un glorieux 9/10 dans nos colonnes, "Resident Evil VII" s'est imposé comme un des meilleurs jeux de la cuvée vidéo-ludique 2017 ! Véritable succès critique et commercial, ce 7ème opus propose une ambiance incroyable, même si la durée de vie et le scénario sont à la traîne...
Pour les retardataires, vous incarnez Ethan Winters à la recherche de la femme de sa vie, égarée dans un bayou poisseux de Louisiane... Alors que tout poussait le malheureux à rebrousser chemin, le voilà embarqué dans une histoire terrifiante, confronté à une famille d'anthropophages dégénérés et son lot de créatures difformes...
Entièrement vécu à la première personne, "Resident Evil VII" propose un tour de force : rassembler tous les poncifs de la série (les herbes vertes, les coffres magiques, la maison inquiétante, les clés étranges, etc...) pour les passer à la moulinette de l'Unreal Engine 4 et de sa superbe 3D en temps réel.
Toujours aussi beaux, les décors de "Resident Evil VII" vous immergeront dans l'horreur et la crasse. La maison de la famille Baker n'est peut-être pas très vaste, mais les artistes de Capcom ont réussi à lui donner corps : les effets spéciaux sont superbes (mention spéciale aux effets de lumières...), les détails partout (fouillez donc chaque recoin pour trouver les indices contextuels qui vous raconteront toujours plus l'histoire...).
En fait, seuls les personnages principaux ont déjà pris, en quelque mois, un petit coup de vieux graphique, même si Jack, le bon père de famille, est toujours aussi flippant.
L'incroyable travail fourni sur la partie sonore finira à son tour de filer les chocottes, en particulier dans les endroits où les techniciens d'EDF ont fait la grève...
Car le jeu se vie comme une infernale montagne russe, que les réalisateurs Tobe Hooper ou Wes Craven n'auraient sans doute pas désavouée !
Rien n'a changé en quelques mois : si le début est toujours aussi dément (merci Jack !), la suite est plus linéaire et plus scriptée.
Après la maison, vous visiterez l'annexe de la mère puis le domaine du fils prodige... La mystérieuse Zoé vous guidera jusqu'à ce que vous la retrouviez, elle, et votre femme Mia. A cet instant, le scénario vous amène dans le bateau échoué au centre du bayou, cause de tous vos problèmes. Ce passage est sans doute le plus effrayant, et les monstres y sont nombreux : l'angoisse devrait être à son paroxysme mais vous aurez déjà un bel arsenal à votre disposition et le stress du début fait place à une joyeuse petite ballade de santé, ou presque... Le final vous fait revenir à la maison, avant d'affronter Eveline, le patient zéro de cette infection.
Un rythme en dent de scie, donc, la faute à une montée en puissance trop rapide (dès qu'on sort une première fois de la maison en fait), le shotgun faisant clairement trop bien son travail de nettoyage.
Au rayon des regrets également, un bestiaire très étriqué : mis à part les principaux membres de la famille Baker, qui font office de boss, "Resident Evil VII" propose très peu d'ennemis différents, à quelques variantes près. C'est très regrettable et les combats se résument rapidement à une seule tactique : un bon coup de fusil là où ça fait mal !
A ce stade, les joueurs qui ont déjà écumé le titre de Capcom sont en terrain connu, mais cette version Gold, ajoute tous les DLC (gratuits et payants) sortis pour le titre...
Honnêtement, tous ces contenus additionnels ne se valent pas et pourraient même être envisagés séparément de l'histoire principale.
Certains DLC sont clairement bourrins comme "Cauchemar" ou "Ethan must die", et font même penser au classique mode Mercenaire de "Resident Evil". Bof !
D'autres sont davantage axés sur l'histoire du jeu et tentent de combler les vides scénaristiques (que devient Zoé si vous l'abandonnez ?) : pas de révélations fracassantes, mais de nouveaux personnages à incarner (Chris Redfield ou Joe, le "grand" frère de Jack) et de nouveaux horizons (le bayou, les catacombes...) : ainsi "La fin de Zoé" et "Pas un héros" sont des portions de jeu à part entière, sans doute les meilleurs de ces contenus additionnels. Pas franchement longs (comptez une heure et demi pour chaque segment maximum...), ils tentent de goupiller l'aventure et de tout mettre au clair. Étrangement, la vile société pharmaceutique "Umbrella" est évoquée clairement dans ces histoires annexes alors qu'elle n’apparaît qu'à la toute fin de l'histoire principale, en filigrane qui plus est...
Le reste des DLC va de l'anecdotique au sympathique : on retiendra surtout dans le lot le "55ème anniversaire de Jack" et le "21". Ce dernier met en scène Lucas et deux victimes forcées de jouer à un macabre jeu de Black Jack... Complètement wtf, ce segment fait clairement penser à la série "Saw" et a le mérite de proposer un gameplay très inattendu...
Enfin, au rayon "vidéos interdites", les histoires "La chambre" et "Filles" instaureront un rythme plus lent, centré sur les énigmes et les choix multiples. Ils seront surtout l'occasion de rencontrer la famille Baker, juste avant l'infection. Un peu courts, ces deux récits n'en restent pas moins intéressants et apportent un éclairage nouveau sur vos futurs bourreaux, mais moins sur l'histoire principale.
Le constat est donc clair : le c½ur de cette édition Gold reste bel et bien l'excellent "Resident Evil VII" ! Si vous ne l'avez jamais fait, c'est l'occasion d'y sauter dessus et de croquer à pleines dents sur la tripotée de DLC, jouables ici "gratuitement". Mais les vieux de la vieille qui avaient craqué pour l'édition simple n'ont aucun intérêt à remettre les pieds dans la demeure des Baker, le meilleur des DLC étant gratuit ! La note globale vous en persuadera, inutile donc de recasquer pour visiter ce bayou du diable, sauf pour les nouveaux venus...
+
LES POINTS FORTS
LES POINTS FAIBLES
-
+ LE PLUS IMMERSIF ET FLIPPANT DES RESIDENT EVIL
+ INOUBLIABLE PREMIÈRE HEURE
+ TOUS LES DLC, LA VERSION ULTIME
+ INOUBLIABLE PREMIÈRE HEURE
+ TOUS LES DLC, LA VERSION ULTIME
- CONTENUS ADDITIONNELS TRÈS INÉGAUX
- L'HISTOIRE PRINCIPALE COURTE ET TOUJOURS AUSSI WTF
- DES ENNEMIS TROP PEU DIFFÉRENTS
- L'HISTOIRE PRINCIPALE COURTE ET TOUJOURS AUSSI WTF
- DES ENNEMIS TROP PEU DIFFÉRENTS
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