Test jeu vidéo
Publié le 20/03/2020 à 10h34 par Pikminouchon
Samurai Shodown
7,5 /10
COMBAT
En 2019, l'une des plus célèbres licences de SNK refaisait son entrée après une quasi décennie d'absence. Injustement oubliée, la Switch hérite enfin d'un portage sur le tard de ce jeu de baston 2D à l'arme blanche.
Tournant sur Unreal Engine, cette version Switch passe déjà sans trop de heurts : un peu d'aliasing et de flou pour masquer la misère, la direction artistique reste toujours aussi agréable même si le chara-design ne plaira pas à tout le monde. C'est le syndrome Street Fighter V : gros pieds, grosses paluches et effet "manga" sur les costumes et les personnages. En gros : on aime ou pas ! De même, les décors, qui reprennent souvent les thèmes du tout premier opus, sont exécutés avec soin mais manquent de petits objets à détruire ou découper (les tonneaux de Galford !), et paraissent parfois assez sombres : un problème dû au moteur 3D utilisé ? Pour finir, l'ambiance sonore n'a pas la classe des premiers épisodes NeoGeo et on retrouve finalement très peu des thèmes originaux : bien dommage car la série Samurai Shodown était toujours parvenue à immerger le joueur dans le japon féodal par ce biais...
Le roster initial ne propose que 16 personnages de base, dont les plus charismatiques de la série : le ronin Haohmaru, le ninja Hanzo, Ukyo le tuberculeux, Earthquake le voleur, Nakururu l'amie des bêtes... Il y a des chances que votre favori soit déjà présent et, dans le pire des cas, SNK a pensé à tout ! Les Season Pass permettront, moyennant finance, d'ajouter plus de combattants au roster.
Petit coup de boule au passage : sur PS4, lors de sa sortie, SNK proposait aux early adopters le 1er Season Pass gratuit. Mais dans cette tardive version Switch, point de mansuétude : il faudra raquer au prix fort, cette version ne proposant même pas l'équivalent de la saison un sur la cartouche alors qu'elle déboule presqu'un an après ! Un très mauvais point !
Puisqu'on en est au négatif, sachez également que le jeu garde ses toujours trop longs temps de chargement entre 2 combats ! C'est simple : si vous jouez sur un seul round, vous passerez moins de temps à vous friter qu'à rester à poireauter devant l'écran de loading. Autant dire qu'à la longue, c'est pénible...
Mais revenons au cœur du jeu, dont la prise en main se veut assez simple : 3 coups (faible, moyen et fort) pour les armes, un coup de pied, une jauge de puissance qui se remplie progressivement pour balancer le super... Tout est très classique, à l'image de la réalisation technique bien sage et quelque peu datée. Il reste cependant à maîtriser le timing très précis des contres et à anticiper la surpuissance des combattants quand ils activent leur jauge de furie : à ce moment-là, un seul coup bien placé peut vider les trois-quarts d'une barre d'énergie et renverser le combat ! Ce concept est tout à fait conforme à l'esprit Samurai Shodown, instauré dès le 1er épisode, que cette version 2020 précède temporellement... On peut même couper l'adversaire en deux lors de l'attaque finale : gloups !
Les modes de jeu à découvrir sont nombreux : d'abord, le traditionnel mode Histoire qui suit les péripéties de chaque guerriers. Découvrir les belles illustrations qui l'émaillent se fait avec plaisir, encore faut il arriver à battre le boss final, bien cheaté !
Avant de plonger dans le grand bain (modes local et en ligne...), un judicieux mode Practice propose des tutoriels et un entraînement fort complet. Il y a également une feature intéressante : le Dojo se présente en effet comme un mode en ligne asynchrone : il s'agit ici d'affronter des fantômes d'autres joueurs contrôlés par l'ordinateur. Pour faire bonne mesure, vous pourrez déposer votre propre fantôme, héritier de vos compétences au combat.
Enfin, dernier petit bonus, la Galerie regroupe les nombreux artworks, musiques et cinématiques que vous aurez pu débloquer tout au long de vos parties.
Bien entendu, le principal intérêt d'un jeu de baston, c'est le multi en local (le jeu en ligne étant techniquement trop aléatoire pour satisfaire les timings les plus rigoureux...), et ce Samurai Shodown satisfera ses joueurs de par la variété des combattants proposés. Certes peu nombreux au lancement (sans passer par la case DLC...), ils restent tout de même très différents à jouer et visuellement charismatiques. Le jeu de SNK réussit donc son passage à la 3D et sur Switch, en dépit de petites lacunes techniques et artistiques.
Tournant sur Unreal Engine, cette version Switch passe déjà sans trop de heurts : un peu d'aliasing et de flou pour masquer la misère, la direction artistique reste toujours aussi agréable même si le chara-design ne plaira pas à tout le monde. C'est le syndrome Street Fighter V : gros pieds, grosses paluches et effet "manga" sur les costumes et les personnages. En gros : on aime ou pas ! De même, les décors, qui reprennent souvent les thèmes du tout premier opus, sont exécutés avec soin mais manquent de petits objets à détruire ou découper (les tonneaux de Galford !), et paraissent parfois assez sombres : un problème dû au moteur 3D utilisé ? Pour finir, l'ambiance sonore n'a pas la classe des premiers épisodes NeoGeo et on retrouve finalement très peu des thèmes originaux : bien dommage car la série Samurai Shodown était toujours parvenue à immerger le joueur dans le japon féodal par ce biais...
Le roster initial ne propose que 16 personnages de base, dont les plus charismatiques de la série : le ronin Haohmaru, le ninja Hanzo, Ukyo le tuberculeux, Earthquake le voleur, Nakururu l'amie des bêtes... Il y a des chances que votre favori soit déjà présent et, dans le pire des cas, SNK a pensé à tout ! Les Season Pass permettront, moyennant finance, d'ajouter plus de combattants au roster.
Petit coup de boule au passage : sur PS4, lors de sa sortie, SNK proposait aux early adopters le 1er Season Pass gratuit. Mais dans cette tardive version Switch, point de mansuétude : il faudra raquer au prix fort, cette version ne proposant même pas l'équivalent de la saison un sur la cartouche alors qu'elle déboule presqu'un an après ! Un très mauvais point !
Puisqu'on en est au négatif, sachez également que le jeu garde ses toujours trop longs temps de chargement entre 2 combats ! C'est simple : si vous jouez sur un seul round, vous passerez moins de temps à vous friter qu'à rester à poireauter devant l'écran de loading. Autant dire qu'à la longue, c'est pénible...
Mais revenons au cœur du jeu, dont la prise en main se veut assez simple : 3 coups (faible, moyen et fort) pour les armes, un coup de pied, une jauge de puissance qui se remplie progressivement pour balancer le super... Tout est très classique, à l'image de la réalisation technique bien sage et quelque peu datée. Il reste cependant à maîtriser le timing très précis des contres et à anticiper la surpuissance des combattants quand ils activent leur jauge de furie : à ce moment-là, un seul coup bien placé peut vider les trois-quarts d'une barre d'énergie et renverser le combat ! Ce concept est tout à fait conforme à l'esprit Samurai Shodown, instauré dès le 1er épisode, que cette version 2020 précède temporellement... On peut même couper l'adversaire en deux lors de l'attaque finale : gloups !
Les modes de jeu à découvrir sont nombreux : d'abord, le traditionnel mode Histoire qui suit les péripéties de chaque guerriers. Découvrir les belles illustrations qui l'émaillent se fait avec plaisir, encore faut il arriver à battre le boss final, bien cheaté !
Avant de plonger dans le grand bain (modes local et en ligne...), un judicieux mode Practice propose des tutoriels et un entraînement fort complet. Il y a également une feature intéressante : le Dojo se présente en effet comme un mode en ligne asynchrone : il s'agit ici d'affronter des fantômes d'autres joueurs contrôlés par l'ordinateur. Pour faire bonne mesure, vous pourrez déposer votre propre fantôme, héritier de vos compétences au combat.
Enfin, dernier petit bonus, la Galerie regroupe les nombreux artworks, musiques et cinématiques que vous aurez pu débloquer tout au long de vos parties.
Bien entendu, le principal intérêt d'un jeu de baston, c'est le multi en local (le jeu en ligne étant techniquement trop aléatoire pour satisfaire les timings les plus rigoureux...), et ce Samurai Shodown satisfera ses joueurs de par la variété des combattants proposés. Certes peu nombreux au lancement (sans passer par la case DLC...), ils restent tout de même très différents à jouer et visuellement charismatiques. Le jeu de SNK réussit donc son passage à la 3D et sur Switch, en dépit de petites lacunes techniques et artistiques.
+
LES POINTS FORTS
LES POINTS FAIBLES
-
+ UNE AMBIANCE AU TOP QUI RESPECTE LA SÉRIE
+ UN GAMEPLAY SIMPLE ET PROFOND
+ UN ROSTER BIEN ÉQUILIBRÉ
+ DE BIEN BELLES ILLUSTRATIONS.
+ UN GAMEPLAY SIMPLE ET PROFOND
+ UN ROSTER BIEN ÉQUILIBRÉ
+ DE BIEN BELLES ILLUSTRATIONS.
- PEU DE PERSOS DANS LA VERSION COMMERCIALE
- DES LOADINGS INTEMPESTIFS, RÉCURRENTS ET LONGS !
- UNE TECHNIQUE 3D DATÉE
- DES MUSIQUES PEU INSPIRÉES, HÉLAS !
- UN BOSS FINAL UN PEU RELOU...
- OÙ EST PASSÉ GEN AN ?!
- DES LOADINGS INTEMPESTIFS, RÉCURRENTS ET LONGS !
- UNE TECHNIQUE 3D DATÉE
- DES MUSIQUES PEU INSPIRÉES, HÉLAS !
- UN BOSS FINAL UN PEU RELOU...
- OÙ EST PASSÉ GEN AN ?!
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