Test jeu vidéo
Publié le 27/07/2021 à 15h46 par Pikminouchon
Samurai Warriors 5
8 /10
ACTION - BEAT'EM ALL
Le nouveau Mûsou, version 2021, va vous faire réviser l'histoire féodale nippone et plus précisément l'irrésistible ascension de Nobunaga et le destin de Mitsuhide, pendant la sanglante ère Sengoku... Ce nouvel opus permet donc de découvrir deux points de vue bien différents jusqu'au fameux incident du Honno-Ji : après s'être longuement attardé sur le sort du clan des Sanada dans le jeu précédent, c'est avec grand plaisir que l'on accueille autant de variété ! Notez par ailleurs que cette version est en fait un très gros remake du tout premier Samurai Warriors, largement étoffé pour l'occasion...
Samurai Warriors 5 présente ainsi deux modes de jeu principaux : le premier, c'est le mode Histoire, sobrement baptisé "Mode Musou". Parfaitement scénarisé, il propose d'enchaîner de nombreuses missions sur une multitude de cartes. L'histoire est épique, faite de complots, d'alliances et de trahisons... Si on ne sait pas toujours ce qui relève de la vérité historique ou de la pure fantaisie, on appréciera la très grande qualité de la mise en scène ! En principe, les Mûsou ne s'embarrassent pas de ce genre de détail, en enchaînant les plans fixes, façon Visual Novel, mais pour ce 5ème opus, Omega Force a mis les petits plats dans les grands. Tout est raconté par le biais de superbes cinématiques, entièrement doublées en japonais. C'est classe, tout simplement ! D'autant que le chara-design des quelques 37 protagonistes jouables est au diapason, dans le plus pur style Koei Tecmo (ah ! l'amour du fan service...). De très belles introduction façon ukyo-e présentent chaque chapitre et de beaux portraits de vos guerriers clôtureront les missions : du très bon travail !
Puisqu'on en est à parler de l'aspect visuel, sachez que Samurai Warriors est un des plus beaux Mûsou jamais créé, l'accent ayant surtout été mis sur les décors. En principe, l'affichage est sobre, ça poppe dans le lointain, les paysages sont simples et plutôt plats. Ici, c'est l'inverse : les stages sont très fouillés, joliment décorés et offrent au joueur une belle immersion dans le japon de l'époque. Vous traverserez de nombreux villages, des quartiers entiers où les commerces fleurissent, vous explorerez des citadelles et des bords de rivières... Ce nouveau Mûsou est un véritable plaisir à explorer et à découvrir, l'immersion est totale ! Mieux, si vous surplombez un village depuis les remparts d'une forteresse, l'affichage tient la route et vous pouvez apercevoir des zones entières à visiter en contre-bas... La performance est vraiment impressionnante sur Switch car les mobs d'ennemis à rosser restent particulièrement copieuses, sans que le moteur 3D ne souffre aucunement. Il est clair qu'Omega Force a travaillé son moteur 3D en profondeur, sans sacrifier grand chose au passage : on apprécie réellement le parfait équilibre entre affichage des décors (belle profondeur de champ), la pléthore d 'ennemis affichés et les effets spéciaux nombreux (les ombres, les branches des saules se balançant au gré du vent, les pétales de cerisiers...). La météo peut également changer d'un tableau à l'autre : à vous les couchers de soleil, la pluie ou la neige...
L'ensemble du jeu est présenté dans un style graphique très typé, du plus bel effet : une sorte de crayonné illustre les personnages, les couleurs font penser à de l'aquarelle, et un trait noir plus gras détoure l'image. Cet affichage rend clairement hommage aux estampes du monde flottant et concourt à la réussite du jeu.
Côté gameplay, c'est du Mûsou pur jus, le "un contre mille" comme on l'aime : largement défoulant, les combos se comptent en millier de points, les ennemis déferlent sur vous en masse (le QI est toujours très bas!)... Le système de jeu est fidèle à ce que l'on connait depuis des lustres : attaques faibles, attaque fortes, attaque Mûsou dévastatrice quand la jauge est pleine comme un œuf. En appuyant sur la touche "R", vous pourrez également vous offrir un petit boost de stats, de nouvelles attaques de zones et autres joyeuseutés : il suffit d'affecter chaque bonus à une touche précise, avant le combat. Quelques subtilités s'ajoutent ça et là au gameplay mais, dans l'ensemble, vous serez à l'aise dès le départ, prêt à découper les traîtres à la chaîne...
La possibilité de zapper entre 2 guerriers sur la carte est toujours présente, on peut donner des ordres à ses généraux, le cheval est également toujours de la partie... En somme, "Samurai Warriors 5" est un concentré de la série, le tout dans un écrin très soigné !
En cours de missions, de nombreux objectifs annexes sont à découvrir (il suffit souvent de se balader un peu partout sur la map pour les déclencher...), avec à la clef de jolis bonus si vous les complétez, et une meilleure note pour les accros de la perfection !
Le mode Histoire est haletant et propose de nombreux chapitres à compléter, sans compter les missions secrètes ou annexes, les points de vue de Nobunaga et de Mitsuhide étant mis en parallèle sur une même timeline : en somme, il y a beaucoup de boulot pour tout voir, tout débloquer, la réunification du Japon étant à ce prix !
Bien souvent, de nouveaux généraux se joindront à la fête (37 au total), devenant jouables par la même occasion. Chacun d'eux apporte sa petite pierre à l'édifice et ils sont tous très différents tant dans leur spécialité (guerrier, samurai, ninja...) que dans leur arme de prédilection (sabre, katana, canon, serpe...)! Néanmoins ce sont surtout avec Nobunaga et Mitsuhide que vous passerez le plus clair de votre temps : autant les utiliser fréquemment, entre deux nouveaux venus... Ce qui, par ailleurs, n'empêche pas l'utilisation des armes fraîchement acquises, à conditions de savoir les maîtriser : à la clef, de nouveaux combos et, surtout, de nouvelles attaques Mûsou ! En fait, même si le roster semble réduit par rapport aux autres jeux de la franchise, la possibilité d'équiper des armes qui n'étaient pas prévues pour certains combattants apporte une flexibilité salutaire et beaucoup de variété dans le gameplay de ce Hack'n Slash féodal.
Outre le mode Histoire, vous aurez la possibilité d'essayer de petits scénarios inédits dans le mode Citadelle, dans lequel vous pourrez gagner des matériaux pour améliorer les bâtiments du menu Mon Château... Classiquement, il s'agit de défendre une base de l'assaut régulier d'ennemis et d'obtenir le meilleur score. L'idée est ici d'utiliser des troupes, plutôt que des objets, d'amener au combat des binomes complémentaires et de gagner en amitié pour les missions futures. Ce mode est indispensable dans la mesure où vous pourrez y accumuler suffisamment de ressources pour upgrader vos bâtiments, ce qui est très utile pour le mode Musou. Ainsi, améliorer la boutique vous offrira davantage de nouveaux objets, améliorer la forge réduira les coûts de fabrication de l'armement, etc...
Quant au Dojo, il est essentiel d'y faire un tour régulièrement : c'est ici que vos Samurai Warriors obtiendront de nouvelles compétences (à débloquer sur un damier rappelant leurs armoiries...) ou maîtriseront de nouvelles armes. Idéal pour pouvoir utiliser toute la puissance du dernier Katana glané sur la dépouille d'un général renégat !
Dernier point : il est possible de jouer la totalité du mode Musou en coopération à deux joueurs en local, mais cela se fera au prix d'une fenêtre écrasée et d'une lisibilité de l'action amoindrie. Cela reste tout de même fun et appréciable le temps de quelques parties entre amis.
En somme, ce "Samurai Warriors 5" sur Switch est une belle réussite : avec sa réalisation graphique grandement travaillée, son roster équilibré, sa belle durée de vie et son histoire passionnante, il ravira les fans de la licence, qui fait, avec cet épisode, un joli bon en avant. On apprécie tout particulièrement le soin apporté à l'ambiance féodale et aux cinématiques, offrant au joueur féru d'action non-stop et d'histoire nippone une superbe plongée dans l'époque Sengoku ! Si vous appréciez ce genre de jeu et acceptez son côté répétitif par nature, on ne peut que vous recommander la dernière production d'Omega Force.
Samurai Warriors 5 présente ainsi deux modes de jeu principaux : le premier, c'est le mode Histoire, sobrement baptisé "Mode Musou". Parfaitement scénarisé, il propose d'enchaîner de nombreuses missions sur une multitude de cartes. L'histoire est épique, faite de complots, d'alliances et de trahisons... Si on ne sait pas toujours ce qui relève de la vérité historique ou de la pure fantaisie, on appréciera la très grande qualité de la mise en scène ! En principe, les Mûsou ne s'embarrassent pas de ce genre de détail, en enchaînant les plans fixes, façon Visual Novel, mais pour ce 5ème opus, Omega Force a mis les petits plats dans les grands. Tout est raconté par le biais de superbes cinématiques, entièrement doublées en japonais. C'est classe, tout simplement ! D'autant que le chara-design des quelques 37 protagonistes jouables est au diapason, dans le plus pur style Koei Tecmo (ah ! l'amour du fan service...). De très belles introduction façon ukyo-e présentent chaque chapitre et de beaux portraits de vos guerriers clôtureront les missions : du très bon travail !
Puisqu'on en est à parler de l'aspect visuel, sachez que Samurai Warriors est un des plus beaux Mûsou jamais créé, l'accent ayant surtout été mis sur les décors. En principe, l'affichage est sobre, ça poppe dans le lointain, les paysages sont simples et plutôt plats. Ici, c'est l'inverse : les stages sont très fouillés, joliment décorés et offrent au joueur une belle immersion dans le japon de l'époque. Vous traverserez de nombreux villages, des quartiers entiers où les commerces fleurissent, vous explorerez des citadelles et des bords de rivières... Ce nouveau Mûsou est un véritable plaisir à explorer et à découvrir, l'immersion est totale ! Mieux, si vous surplombez un village depuis les remparts d'une forteresse, l'affichage tient la route et vous pouvez apercevoir des zones entières à visiter en contre-bas... La performance est vraiment impressionnante sur Switch car les mobs d'ennemis à rosser restent particulièrement copieuses, sans que le moteur 3D ne souffre aucunement. Il est clair qu'Omega Force a travaillé son moteur 3D en profondeur, sans sacrifier grand chose au passage : on apprécie réellement le parfait équilibre entre affichage des décors (belle profondeur de champ), la pléthore d 'ennemis affichés et les effets spéciaux nombreux (les ombres, les branches des saules se balançant au gré du vent, les pétales de cerisiers...). La météo peut également changer d'un tableau à l'autre : à vous les couchers de soleil, la pluie ou la neige...
L'ensemble du jeu est présenté dans un style graphique très typé, du plus bel effet : une sorte de crayonné illustre les personnages, les couleurs font penser à de l'aquarelle, et un trait noir plus gras détoure l'image. Cet affichage rend clairement hommage aux estampes du monde flottant et concourt à la réussite du jeu.
Côté gameplay, c'est du Mûsou pur jus, le "un contre mille" comme on l'aime : largement défoulant, les combos se comptent en millier de points, les ennemis déferlent sur vous en masse (le QI est toujours très bas!)... Le système de jeu est fidèle à ce que l'on connait depuis des lustres : attaques faibles, attaque fortes, attaque Mûsou dévastatrice quand la jauge est pleine comme un œuf. En appuyant sur la touche "R", vous pourrez également vous offrir un petit boost de stats, de nouvelles attaques de zones et autres joyeuseutés : il suffit d'affecter chaque bonus à une touche précise, avant le combat. Quelques subtilités s'ajoutent ça et là au gameplay mais, dans l'ensemble, vous serez à l'aise dès le départ, prêt à découper les traîtres à la chaîne...
La possibilité de zapper entre 2 guerriers sur la carte est toujours présente, on peut donner des ordres à ses généraux, le cheval est également toujours de la partie... En somme, "Samurai Warriors 5" est un concentré de la série, le tout dans un écrin très soigné !
En cours de missions, de nombreux objectifs annexes sont à découvrir (il suffit souvent de se balader un peu partout sur la map pour les déclencher...), avec à la clef de jolis bonus si vous les complétez, et une meilleure note pour les accros de la perfection !
Le mode Histoire est haletant et propose de nombreux chapitres à compléter, sans compter les missions secrètes ou annexes, les points de vue de Nobunaga et de Mitsuhide étant mis en parallèle sur une même timeline : en somme, il y a beaucoup de boulot pour tout voir, tout débloquer, la réunification du Japon étant à ce prix !
Bien souvent, de nouveaux généraux se joindront à la fête (37 au total), devenant jouables par la même occasion. Chacun d'eux apporte sa petite pierre à l'édifice et ils sont tous très différents tant dans leur spécialité (guerrier, samurai, ninja...) que dans leur arme de prédilection (sabre, katana, canon, serpe...)! Néanmoins ce sont surtout avec Nobunaga et Mitsuhide que vous passerez le plus clair de votre temps : autant les utiliser fréquemment, entre deux nouveaux venus... Ce qui, par ailleurs, n'empêche pas l'utilisation des armes fraîchement acquises, à conditions de savoir les maîtriser : à la clef, de nouveaux combos et, surtout, de nouvelles attaques Mûsou ! En fait, même si le roster semble réduit par rapport aux autres jeux de la franchise, la possibilité d'équiper des armes qui n'étaient pas prévues pour certains combattants apporte une flexibilité salutaire et beaucoup de variété dans le gameplay de ce Hack'n Slash féodal.
Outre le mode Histoire, vous aurez la possibilité d'essayer de petits scénarios inédits dans le mode Citadelle, dans lequel vous pourrez gagner des matériaux pour améliorer les bâtiments du menu Mon Château... Classiquement, il s'agit de défendre une base de l'assaut régulier d'ennemis et d'obtenir le meilleur score. L'idée est ici d'utiliser des troupes, plutôt que des objets, d'amener au combat des binomes complémentaires et de gagner en amitié pour les missions futures. Ce mode est indispensable dans la mesure où vous pourrez y accumuler suffisamment de ressources pour upgrader vos bâtiments, ce qui est très utile pour le mode Musou. Ainsi, améliorer la boutique vous offrira davantage de nouveaux objets, améliorer la forge réduira les coûts de fabrication de l'armement, etc...
Quant au Dojo, il est essentiel d'y faire un tour régulièrement : c'est ici que vos Samurai Warriors obtiendront de nouvelles compétences (à débloquer sur un damier rappelant leurs armoiries...) ou maîtriseront de nouvelles armes. Idéal pour pouvoir utiliser toute la puissance du dernier Katana glané sur la dépouille d'un général renégat !
Dernier point : il est possible de jouer la totalité du mode Musou en coopération à deux joueurs en local, mais cela se fera au prix d'une fenêtre écrasée et d'une lisibilité de l'action amoindrie. Cela reste tout de même fun et appréciable le temps de quelques parties entre amis.
En somme, ce "Samurai Warriors 5" sur Switch est une belle réussite : avec sa réalisation graphique grandement travaillée, son roster équilibré, sa belle durée de vie et son histoire passionnante, il ravira les fans de la licence, qui fait, avec cet épisode, un joli bon en avant. On apprécie tout particulièrement le soin apporté à l'ambiance féodale et aux cinématiques, offrant au joueur féru d'action non-stop et d'histoire nippone une superbe plongée dans l'époque Sengoku ! Si vous appréciez ce genre de jeu et acceptez son côté répétitif par nature, on ne peut que vous recommander la dernière production d'Omega Force.
+
LES POINTS FORTS
LES POINTS FAIBLES
-
+ MAGNIFIQUE IMMERSION DANS L'HISTOIRE DU JAPON FÉODAL
+ UN STYLE GRAPHIQUE QUI FAIT MOUCHE
+ 100% ACTION !
+ UN ROSTER RESERRÉ MAIS AU TOP !
+ COPIEUX POUR TOUT VOIR
+ CINÉMATIQUES ÉPATANTES ET NOMBREUSES
+ UN STYLE GRAPHIQUE QUI FAIT MOUCHE
+ 100% ACTION !
+ UN ROSTER RESERRÉ MAIS AU TOP !
+ COPIEUX POUR TOUT VOIR
+ CINÉMATIQUES ÉPATANTES ET NOMBREUSES
- RÉPÉTITIF, COMME UN MÛSOU...
- FAUT AIMER LA FÉODALITÉ NIPPONE, HEIN !
- C'EST TOUT !
- FAUT AIMER LA FÉODALITÉ NIPPONE, HEIN !
- C'EST TOUT !
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