Test jeu vidéo
Publié le 11/08/2021 à 14h40 par Pikminouchon
The Silver Case 2425
5 /10
RÉFLEXION
Deux jeux pour le prix d'un seul, la bonne affaire ? Mouais... Ce n'est jamais vraiment le cas et "The Silver case 2425" vient confirmer la règle ! Tout droit sortis du cerveau fécond de Suda 51, l'un des enfants terribles du jeu video japonais, ces Visual Novel nous viennent tout droit du passé et le 1er opus avait déjà fait l'objet d'un test dans nos colonnes, sur PS4, lors de son remaster en 2017. Si vous avez bonne mémoire, vous savez déjà quoi penser de ces aventures poussiéreuses, au gameplay poussif...
Les deux enquêtes ont un point en commun : un univers dystopique, sombre, désabusé, où les serial killer prospèrent. Le 1er Silver Case relate précisément le retour d'un certain Kamui, tueur en série redoutable que l'on croyait hors d'état de nuire... La traque à laquelle vous participez se révèlera riche en rebondissements, à condition de ne pas s'endormir en cours de partie ! Car The Silver Case a beau être très stylé dans sa présentation, il n'en reste pas moins que le gameplay est particulièrement minimaliste, voire inexistant. A l'inverse, on passe son temps à lire, encore et encore, d'interminables textes en anglais. Le jeu n'est hélas pas traduit, même des années après ! C'est d'autant plus regrettable que les scénarios de ces deux jeux sont travaillés avec amour, dans le style des meilleurs films noirs des années 50, l'ambiance cyber-punk en plus ! Les références cinématographiques sont certes nombreuses, mais Suda Goichi parvient toujours à rendre ses œuvres uniques, voire inoubliables ("Killer 7" et "No More Heroes" en tête !).
Malheureusement, tout ce que le joueur retiendra au bout de plusieurs heures de jeu, c'est le bruit infernal de machine à écrire qui accompagne les textes de ces deux softs, déjà abrutissants. On se demande bien pourquoi la partie sonore n'a pas été retravaillée complétement, notamment grâce à un doublage vocal qui aurait pu accompagner le joueur dans ce Visual Novel et l'éviter ainsi de piquer du nez !
Le gameplay du 2ème épisode est toutefois un poil plus dynamique avec une vue à la 1ère personne lors des phases d'exploration, mais là encore, cet aspect daté prend largement le pas sur l'aventure. Cette dernière se déroule 5 ans après la première et cette fois-ci, il semble que les différents meurtres auxquels vous ferez face n'ont aucun lien entre eux... Le gameplay, là encore, s'articule autour des deux mêmes axes : l'exploration en vue FPS et le Point'n Click. Globalement, le game-play semble toujours figé des décennies en arrière, rien n'a été fait dans cette compilation archaïque pour guider le joueur ou aider à son immersion. Sur ce point, les fenêtres illustrants l'action sont minuscules et arborent une 3D d'un autre âge, à peine digne des premiers jeux PsOne ! Tournant sur le moteur Unity, le portage pour le compte du studio Grasshopper a été fait sans gaspiller la moindre ressource, à l'économie... mais, en même temps, on ne pourra pas reprocher à The Silver Case 2425 de trahir le matériaux d'origine.
En somme, difficile d'attirer un nouveau public avec ces 2 vieilleries : si vous n'avez pas connu ces jeux à l'époque de leur sorties respectives, vous ne comprendrez pas pourquoi ils imposent au joueur autant de limitations techniques et ludiques. Il reste toutefois une ambiance de fin du monde très réussie, un habillage classe et éclectique, un environnement sonore révérencieux à l'univers de Suda (les petits jingles qui proviennent de No More Heroes...). Quant aux histoires racontées ici, elles restent solides en dépit d'une mise en scène soporifique, la faute à un torrent de textes assommants. Une compilation pour joueurs avertis seulement : vous voilà prévenus !
Les deux enquêtes ont un point en commun : un univers dystopique, sombre, désabusé, où les serial killer prospèrent. Le 1er Silver Case relate précisément le retour d'un certain Kamui, tueur en série redoutable que l'on croyait hors d'état de nuire... La traque à laquelle vous participez se révèlera riche en rebondissements, à condition de ne pas s'endormir en cours de partie ! Car The Silver Case a beau être très stylé dans sa présentation, il n'en reste pas moins que le gameplay est particulièrement minimaliste, voire inexistant. A l'inverse, on passe son temps à lire, encore et encore, d'interminables textes en anglais. Le jeu n'est hélas pas traduit, même des années après ! C'est d'autant plus regrettable que les scénarios de ces deux jeux sont travaillés avec amour, dans le style des meilleurs films noirs des années 50, l'ambiance cyber-punk en plus ! Les références cinématographiques sont certes nombreuses, mais Suda Goichi parvient toujours à rendre ses œuvres uniques, voire inoubliables ("Killer 7" et "No More Heroes" en tête !).
Malheureusement, tout ce que le joueur retiendra au bout de plusieurs heures de jeu, c'est le bruit infernal de machine à écrire qui accompagne les textes de ces deux softs, déjà abrutissants. On se demande bien pourquoi la partie sonore n'a pas été retravaillée complétement, notamment grâce à un doublage vocal qui aurait pu accompagner le joueur dans ce Visual Novel et l'éviter ainsi de piquer du nez !
Le gameplay du 2ème épisode est toutefois un poil plus dynamique avec une vue à la 1ère personne lors des phases d'exploration, mais là encore, cet aspect daté prend largement le pas sur l'aventure. Cette dernière se déroule 5 ans après la première et cette fois-ci, il semble que les différents meurtres auxquels vous ferez face n'ont aucun lien entre eux... Le gameplay, là encore, s'articule autour des deux mêmes axes : l'exploration en vue FPS et le Point'n Click. Globalement, le game-play semble toujours figé des décennies en arrière, rien n'a été fait dans cette compilation archaïque pour guider le joueur ou aider à son immersion. Sur ce point, les fenêtres illustrants l'action sont minuscules et arborent une 3D d'un autre âge, à peine digne des premiers jeux PsOne ! Tournant sur le moteur Unity, le portage pour le compte du studio Grasshopper a été fait sans gaspiller la moindre ressource, à l'économie... mais, en même temps, on ne pourra pas reprocher à The Silver Case 2425 de trahir le matériaux d'origine.
En somme, difficile d'attirer un nouveau public avec ces 2 vieilleries : si vous n'avez pas connu ces jeux à l'époque de leur sorties respectives, vous ne comprendrez pas pourquoi ils imposent au joueur autant de limitations techniques et ludiques. Il reste toutefois une ambiance de fin du monde très réussie, un habillage classe et éclectique, un environnement sonore révérencieux à l'univers de Suda (les petits jingles qui proviennent de No More Heroes...). Quant aux histoires racontées ici, elles restent solides en dépit d'une mise en scène soporifique, la faute à un torrent de textes assommants. Une compilation pour joueurs avertis seulement : vous voilà prévenus !
+
LES POINTS FORTS
LES POINTS FAIBLES
-
+ DEUX HISTOIRES PASSIONNANTES, DANS L'ABSOLU !
+ UN HABILLAGE NOIR, TRÈS CLASSE
+ UN HABILLAGE NOIR, TRÈS CLASSE
- DES TEXTES INTÉGRALEMENT EN ANGLAIS
- CE BRUIT DE MACHINE À ÉCRIRE !!
- GAMEPLAY QUASI-INEXISTANT
- SA PLACE EST DANS UN MUSÉE...
- CE BRUIT DE MACHINE À ÉCRIRE !!
- GAMEPLAY QUASI-INEXISTANT
- SA PLACE EST DANS UN MUSÉE...
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