Test jeu vidéo
Publié le 30/07/2020 à 13h56 par Pikminouchon
Warhammer 40,000 : Mechanicus
6 /10
RPG - STRATÉGIE
"Mechanicus" est un tactical-RPG inspiré de l'univers nébuleux du jeu de rôle "Warhammer 40.000"... Mais si, vous savez bien ! Ces petites figurines en plastoc, populaires dans les années 90, que l'on faisait "combattre" à coup de dés et de savants calculs arithmétiques sur un plateau de jeu...
Voici donc un jeu de stratégie au tour par tour basé sur cette fantasy mêlant habillement fanatisme religieux et technologie futuriste... Si vous ne connaissez rien à cette mythologie complexe et riche, beaucoup de choses vont vous échapper au début ! Il faut vraiment se laisser emporter par ces noms barbares et ces personnages étranges : le dépaysement est à ce prix ! Mais même intégralement (bien) traduit en français, on y comprend souvent rien...
L'action se déroule au 41ème siècle : à bord d'un vaisseau impérial de l'Adeptus Mechanicus, un corps de l'armée impériale dirigé par Faustinius se rend sur la planète Silva Tenebris. En effet, de nombreux Nécrons (les méchants !) ont été signalés sur la place et l'Empire s'inquiète du silence radio de la colonie installée...
Votre escouade de guerriers cybernétiques, menée par des techno-prêtres, va devoir explorer en profondeur la planète et éliminer la menace Nécrons, ces "Terminator" aliens capables de se régénérer. Si, par la même occasion, L'Adeptus Mechancus peut glaner des informations et des ressources pour faire comprendre à l'Empire qu'ils sont toujours dans le coup, pourquoi ne pas faire coup double ?
Avant d'entrer dans le vif du sujet, il va falloir constituer son équipe sur le vaisseau amiral : choisir les bons Techno-prêtres, les équiper des bonnes armes (de mêlée ou d'attaque à distance...), mais aussi leur affecter une carte-cantique leur conférant un salvateur bonus sur le champ de bataille (genre, rendre de la santé à un co-équipier...). Cette phase de personnalisation est cruciale et doit se faire en fonction de la mission choisie par le commandant désigné, sachant que chaque commandant propose ses propres missions. Celles -ci sont très variées et une seule partie ne suffira pas à en faire le tour : en effet, à chaque objectif complété, le taux de réveil d'un puissant général Nécron se rapproche de 100%. Quand il est atteint, le combat final s'engage ! Voir l'histoire complète de chaque commandant prendra donc du temps...
Une fois vos choix effectués, vous serez téléportés sur la planète mais le combat ne s'engage pas de suite : il va falloir explorer diverses salles, agencées de façon labyrinthique. Chaque salle apporte son lot de décisions à prendre, parfois de façon très manichéenne... Cela ressemble à un « livre dont vous êtes le héros » que les plus anciens connaissent et participe à étoffer l'histoire et l'univers du jeu. Souvent, en cas de mauvaise décision, le combat s'engagera alors. Le but est de déplacer vos soldats sur une carte quadrillée en prenant garde à bien mettre KO chaque Nécron 2 fois pour éviter qu'ils se régénèrent... Le secret réside dans les précieux points de combats (PC) : vous les accumulez en fonction de vos actions ou vous les trouvez sur la grille de déplacement (souvent près des artefacts aliens). Ils permettent d'effectuer des actions plus variées ou plus puissantes et de faire clairement pencher la bataille en votre faveur. Le reste consistera à jongler avec les capacités des Techno-prêtres (très précieux !) et les troufions de base qui servent à dégrossir la mêlée.
Les combats sont sympas, mais restent très classiques pour le genre. Même si certains combos sont possibles, en enchaînant les bons intervenants et les bonnes actions, le jeu de Bulwark Studios ne parvient jamais à captiver complètement le joueur. Peut-être aussi que, malgré tous les efforts des développeurs, le titre devient rapidement répétitif dans les missions ? Ou alors, ce langage ampoulé et souvent incompréhensible des protagonistes rend l'univers trop hermétique au béotien qui aura beaucoup de mal à s'immerger dans ce galimatias techno-religieux ?
Dommage car la réalisation tient la route sur Switch avec la possibilité de zoomer sur le terrain pour admirer les unités de combats, petit flou artistique à l'appui. L'ambiance sonore, bien Dark et ésotérique, à l'image du propos, est également intéressante (l'OST est intégralement disponible dans le menu du jeu).
Bref, "Warhammer 40.000 : Mechanicus" est un jeu correct et qui fait beaucoup d'efforts pour afficher une forte personnalité, mais auquel il manque finalement l'essentiel : la petite étincelle des grands jeux...
Voici donc un jeu de stratégie au tour par tour basé sur cette fantasy mêlant habillement fanatisme religieux et technologie futuriste... Si vous ne connaissez rien à cette mythologie complexe et riche, beaucoup de choses vont vous échapper au début ! Il faut vraiment se laisser emporter par ces noms barbares et ces personnages étranges : le dépaysement est à ce prix ! Mais même intégralement (bien) traduit en français, on y comprend souvent rien...
L'action se déroule au 41ème siècle : à bord d'un vaisseau impérial de l'Adeptus Mechanicus, un corps de l'armée impériale dirigé par Faustinius se rend sur la planète Silva Tenebris. En effet, de nombreux Nécrons (les méchants !) ont été signalés sur la place et l'Empire s'inquiète du silence radio de la colonie installée...
Votre escouade de guerriers cybernétiques, menée par des techno-prêtres, va devoir explorer en profondeur la planète et éliminer la menace Nécrons, ces "Terminator" aliens capables de se régénérer. Si, par la même occasion, L'Adeptus Mechancus peut glaner des informations et des ressources pour faire comprendre à l'Empire qu'ils sont toujours dans le coup, pourquoi ne pas faire coup double ?
Avant d'entrer dans le vif du sujet, il va falloir constituer son équipe sur le vaisseau amiral : choisir les bons Techno-prêtres, les équiper des bonnes armes (de mêlée ou d'attaque à distance...), mais aussi leur affecter une carte-cantique leur conférant un salvateur bonus sur le champ de bataille (genre, rendre de la santé à un co-équipier...). Cette phase de personnalisation est cruciale et doit se faire en fonction de la mission choisie par le commandant désigné, sachant que chaque commandant propose ses propres missions. Celles -ci sont très variées et une seule partie ne suffira pas à en faire le tour : en effet, à chaque objectif complété, le taux de réveil d'un puissant général Nécron se rapproche de 100%. Quand il est atteint, le combat final s'engage ! Voir l'histoire complète de chaque commandant prendra donc du temps...
Une fois vos choix effectués, vous serez téléportés sur la planète mais le combat ne s'engage pas de suite : il va falloir explorer diverses salles, agencées de façon labyrinthique. Chaque salle apporte son lot de décisions à prendre, parfois de façon très manichéenne... Cela ressemble à un « livre dont vous êtes le héros » que les plus anciens connaissent et participe à étoffer l'histoire et l'univers du jeu. Souvent, en cas de mauvaise décision, le combat s'engagera alors. Le but est de déplacer vos soldats sur une carte quadrillée en prenant garde à bien mettre KO chaque Nécron 2 fois pour éviter qu'ils se régénèrent... Le secret réside dans les précieux points de combats (PC) : vous les accumulez en fonction de vos actions ou vous les trouvez sur la grille de déplacement (souvent près des artefacts aliens). Ils permettent d'effectuer des actions plus variées ou plus puissantes et de faire clairement pencher la bataille en votre faveur. Le reste consistera à jongler avec les capacités des Techno-prêtres (très précieux !) et les troufions de base qui servent à dégrossir la mêlée.
Les combats sont sympas, mais restent très classiques pour le genre. Même si certains combos sont possibles, en enchaînant les bons intervenants et les bonnes actions, le jeu de Bulwark Studios ne parvient jamais à captiver complètement le joueur. Peut-être aussi que, malgré tous les efforts des développeurs, le titre devient rapidement répétitif dans les missions ? Ou alors, ce langage ampoulé et souvent incompréhensible des protagonistes rend l'univers trop hermétique au béotien qui aura beaucoup de mal à s'immerger dans ce galimatias techno-religieux ?
Dommage car la réalisation tient la route sur Switch avec la possibilité de zoomer sur le terrain pour admirer les unités de combats, petit flou artistique à l'appui. L'ambiance sonore, bien Dark et ésotérique, à l'image du propos, est également intéressante (l'OST est intégralement disponible dans le menu du jeu).
Bref, "Warhammer 40.000 : Mechanicus" est un jeu correct et qui fait beaucoup d'efforts pour afficher une forte personnalité, mais auquel il manque finalement l'essentiel : la petite étincelle des grands jeux...
+
LES POINTS FORTS
LES POINTS FAIBLES
-
+ UN TACTICAL RPG CLASSIQUE
+ PAS MAL DE POSSIBILITÉS DE PERSONNALISATION
+ UN GENRE TRÈS SOMBRE QUI PLAIRA AUX FANS DE WARHAMMER
+ PAS MAL DE POSSIBILITÉS DE PERSONNALISATION
+ UN GENRE TRÈS SOMBRE QUI PLAIRA AUX FANS DE WARHAMMER
- ...TROP CLASSIQUE !
- MÊME EN FRANÇAIS, ON PIGE RIEN À CE QU'IL SE RACONTE !
- REDONDANT SI ON VEUT TOUT VOIR ET TOUT FAIRE
- MÊME EN FRANÇAIS, ON PIGE RIEN À CE QU'IL SE RACONTE !
- REDONDANT SI ON VEUT TOUT VOIR ET TOUT FAIRE
VOUS AIMEREZ AUSSI :
RECOMMANDATIONS :
COMMENTAIRES :
Commentaire :
AJOUTER UN COMMENTAIRE
0 commentaire